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"SEC. 30. La présente loi entrera en vigueur et produira ses effets à partir du 1er avril 1905. Toutes les lois et parties de lois qui seraient en contradiction avec elle sont abrogées par les présentes, sauf en tant qu'elles se rapporteraient á des certificats d'enregistrement délivrés en vertu de la loi du Congrès approuvée le 3 mars 1881 et intitulée ‘Loi autorisant l'enregistrement des marques de fabrique et réglant leur protection,' ou en vertu de la loi approuvée le 5 juin 1892 et intitulée 'Loi concernant l'enregistrement des marques de fabrique.'”

MEXIQUE.

EXPÉDITIONS DE HENEQUEN PENDANT LE PREMIER TRIMESTRE
DE L'ANNEE 1905.

L'exportation de henequen de l'Etat de Yucatan, pays d'origine de la fibre, pendant le premier trimestre de l'année 1905 a été plus considérable que celle de toute autre période similaire pendant les cinq dernières années. Pendant les mois de janvier, février et mars 1905, on a expédié du port de Progreso 150,847 balles pesant 24,783,420 kilogrammes.

Voici les chiffres pour le premier trimestre des quatre années précédentes: 1904, 152,905 balles pesant 24,171,521 kilos; 1903, 131,631 balles pesant 20,635,037 kilos; 1902, 143,086 balles pesant 22,798,661 kilos, et en 1901 139,442 balles pesant 22,534,459 kilos.

RECETTES DOUANIÈRES EN MARS 1905.

Voici les chiffres donnant les recettes des douanes pour le mois de mars 1905. On donne séparément pour chaque bureau de douanes les droits d'importation ordinaires. Mais les droits d'importation extraordinaires, les droits d'exportation, les droits de ports et les restes à recouvrer sont compris dans la totalité:

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LONGUEUR DES CHEMINS DE FER.

D'après les statistiques données dans le message du Président DIAZ le 1er avril 1905, il a été ouvert à l'exploitation dans toute l'étendue de Mexique pendant l'année finissant le 31 mars 1905, 134 kilomètres de voies ferrées, ce qui fait donc une longueur totale de 17,630 kilomètres pour les chemins de fer mexicains.

NICARAGUA.

DETTE PUBLIQUE EN 1904.

D'après les chiffres publiés dans un rapport soumis au Gouvernement anglais par M. le Consul BINGHAM, la dette publique au 31 décembre 1903 était de £745,696 et 18 schellings, la conversion ayant été faite au taux de 30 nicaraguans à la livre sterling. Sur cette somme £291,615 et 14 schellings représentent le total de la dette extérieure et £454,081 et 4 schellings, la dette intérieure. A la dette extérieure, il faut ajouter l'emprunt de £1,000,000 (or) effectué aux Etats-Unis en 1904. Cet emprunt a été émis à 75 avec intérêt de 6 pour cent par an. Il doit être remboursé en quatre payements de $250,000, en cinq ans, dix, quinze, et vingt années respectivement. Le principal ainsi que l'intérêt est garanti par les recettes douanières de Bluefields.

SITUATION ÉCONOMIQUE.

Dans un rapport au British Foreign Office au sujet de la situation économique du Nicaragua pendant les années 1903 et 1904, le consul anglais fait savoir que tout le caoutchouc exporté du pays provient d'arbres forestiers croissant dans les montagnes, et que les personnes chargées de cueillir le caoutchouc ont toute liberté d'action; elles font de nombreuses incisions aux arbres, même très jeunes, qui ne peuvent

donner qu'un rendement insignifiant. Quoique ce traitement cause la mort d'une très grande quantité d'arbres le caoutchouc figure encore au quatrième rang dans la valeur des exportations du Nicaragua, et en 1903 on en a expédié 530,090 livres évaluées à £58,405. Toute cette quantité, à l'exception de 277 livres, a été envoyée aux Etats-Unis. Le prix du caoutchouc nicaraguayen est à peu près le même en Angleterre qu'aux Etats-Unis. Mais l'on expédie de préférence dans ce dernier pays à cause du fret qui est moins élevé et aussi pour éviter la perte continuelle du poids que le caoutchouc subit par suite de l'évaporation. A New York, marché principal, le caoutchouc est vendu presque immédiatement à son arrivée, tandis qu'à Londres on le met en dépôt en attendant la date des ventes publiques. En vue de la perte du poids occasionnée par ce délai, en plus des frais de quai, de magasinage et de vente ainsi que le fret plus élevé et le délai dans les rendements, il est plus avantageux d'expédier le caoutchouc à l'addresse des marchands de New York. Dans les dernières années plusieurs plantations de caoutchouc ont été faites au Nicaragua, surtout dans le district de la Lagune des Perles sur la côte de l'Atlantique mais il faut plusieurs années pour la pousse des arbres et on ne peut pas se rendre compte d'une manière définitive des profits qu'on pourra en retirer. Dans le district de Rivas on a planté des arbres à caoutchouc sur des plantations de cacao au lieu d'arbres ordinaires. Ils paraissent bien adaptés à ce but et auront en plus l'avantage d'augmenter considérablement les rendements de la propriété.

On cultive le cacao principalement dans le district de Rivas et, à un certain point, sur les rives de la rivière San Juan. Les exportations dans l'année 1903 ne se sont élevées qu'à 51,337 livres évaluées à £1,865, la plus grande partie de la récolte étant consommée dans le Nicaragua où il se vend facilement et obtient les mêmes prix que dans le marché des Etats-Unis. La qualité du cacao est bonne et le rendement annuel dans le district de Rivas est de 2 livres environ par arbre, mais il faut presque huit ans pour qu'une plantation devienne productive.

La culture de l'indigo, qui autrefois était la plus importante récolte du Nicaragua a presque complètement disparu depuis la baisse considérable dans les prix causée par l'introduction de teintures chimiques. En 1903 on n'a exporté que 26,270 livres d'indigo évaluées à £1,015, dont 22,469 livres ont éte expédiées en Angleterre et 3,801 aux EtatsUnis.

On a cultivé le coton au Nicaragua depuis l'époque des Indiens aborigènes et en vue des prix élevés qui ont prévalu pendant la guerre civile aux Etats-Unis on a planté une superficie considérable en coton. À la fin de cette crise, on a presque complètement abandonné les plantations et il n'y a que deux ou trois ans qu'on a recommencé cette culture sur une petite échelle; en 1904 on en a planté une quantité

considérable. Les exportations en 1903 se sont élevées à 205,709 livres évaluées à £2,463, presque toute la quantité, soit 189,323 livres, a été expédiée au Angleterre.

On cultive la canne à sucre dans presque toutes les parties du pays, et il y a plusieurs usines montées avec les machines les plus modernes, dont l'une, qui est située près de Chinandega et appartient à une compagnie anglaise peut se comparer favorablement pour ses méthodes de culture et de préparation du produit aux meilleures usines de n'importe quel pays. Il y a deux sortes de sucre qu'on emploie: l'un appelé "dulce" est fabriqué par les petits planteurs et consiste simplement du jus de la canne extrait fréquemment au moyen d'un moulin en bois de fabrication indigène mû par des bœufs. Ce jus est bouilli dans de grands chaudrons et formé en pains en versant le jus cristallisé dans des trous ronds et profonds creusés dans le tronc d'un grand arbre. Ce sucre est très foncé et renferme une grande quantité de corps étrangers, mais il est très riche en matière saccharine. Les usines modernes produisent un sucre raffiné de très bonne qualité.

Presque tout le sucre est consommé dans le pays, mais en 1903 on a exporté 7,734 quintaux de sucre évalués à £3,173, dont 3,800 quintaux ont été expédiés aux Etats-Unis, 3,700 au Honduras, 90 en Colombie et 90 au Chili. Le sucre expédié aux Etats-Unis était à destination de San Francisco, Californie, mais les dépenses encourrues ont été naturellement trop grandes pour rendre cette expérience avantageuse. Plusieurs des usines à sucre sont montées de manière à pouvoir fabriquer l'aguardiente, ou rhum et alcool du pays. Le gouvernement a le monopole de la vente de ces spiritueux, le produit étant acheté aux distilleries et vendu au consommateur par le gouvernement. En 1903 les recettes provenant de cette source se sont élevées à £44,032, mais à partir du 1er janvier 1904 ce monopole a été affermé à un syndicat pour une période de six ans. Ce syndicat est composé des quatre principales distilleries, le prix payé pour la concession étant de £44,700 par an pour les deux premières années et de £47,333 par an pour les quatre années suivantes.

Le tabac du Nicaragua est de très bonne qualité, le meilleur tabac étant cultivé dans l'Ile d'Ometepec sur le Lac du Nicaragua. La culture du tabac est réglée par le gouvernement qui, sur le payement d'une certaine somme, accorde aux planteurs la permission de cultiver chaque année un certain nombre de plantes. Toutes les plantes que l'on trouve en plus du nombre accordé au planteur son confisquées et le propriétaire est soumis à certaines amendes fiscales. Les recettes provenant de la récolte en 1903 se sont élevées à £8,763, mais au mois de juin 1904, le gouvernement a affermé ces recettes à un particulier pour une période de dix ans. Le loyer est de £5,333 pour la première année et chaque année le payement annuel est augmenté de £167

($5,000 en monnaie du pays). L'adjudicateur doit payer toutes les dépenses de perception et de protection contre la culture illégale. Les droits sur le tabac en feuille ainsi que sur le tabac manufacturé sont très élevés au Nicaragua,

On obtient le sel sur la côte du Pacifique par l'évaporation de l'eau de mer; on s'en sert dans l'intérieur du pays et en 1903 les républiques voisines du Honduras, de Salvador et du Guatemala en ont pris 10,720 quintaux pour une valeur de £2,241.

On cultive le maïs et les haricots presque partout, et ils constituent la nourriture principale de toutes les classes. On en exporte une quantité minime aux républiques voisines du Honduras, de Salvador, du Guatemala et de Costa Rica.

Les forets, du Nicaragua abondent en bois précieux de teinture et d'ébénisterie, mais à cause des difficultés de transport à la côte on ne peut exporter ces produits avantageusement. En plus de l'acajou et du cèdre on trouve les excellents bois suivants: le lignum vitæ; le pochote, ou cèdre épineux; le "palo de hierro," ou bois de fer; le guapinol, produisant une gomme qui, dit-on, égale le copal de Ceylon, et divers autres bois durs que l'on peut employer comme traverses de chemins de fer, etc.

On n'a les statistiques sur les exportations de bois que pour la côte du Pacifique, la valeur de ces expéditions en 1903 s'élevant à £3,867. Sur la côte de l'Atlantique c'est une compagnie américaine qui possède le monopole pour l'expédition de l'acajou. Les recettes gouvernementales ne comprennent pas les expéditions de cette compagnie. La douane de Bluefields fait ressortir qu'en 1903 on a payé des droits sur 16,130 billes à raison de un dollar (or) par bille.

ÉLEVAGE DE BESTIAUX.

L'élevage constitue l'industrie la plus importante du Nicaragua. On ne connait pas le nombre actuel de bestiaux dans la République mais on l'estime à 1,200,000 têtes environ. Tandis qu'on ne peut donner exactement les recettes provenant de cette industrie on peut s'en faire une idée d'après les données suivantes trouvées dans le rapport du consul anglais soumis à son gouvernement. Pendant l'année 1903, on a exporté du bétail pour une valeur de £45,101; des cuirs pour une valeur de £22,220; du fromage pour une valeur de £3,639. Les recettes du gouvernement montrent que les droits fiscaux pour l'abattage ont été payés pendant l'année sur 50,839 têtes de bétail, soit une valeur de £169,463 environ, ce qui fait ressortir une valeur totale pour l'anée de £240,423. Il est probable qu'on abat un certain nombre de bestiaux sans payer de droits fiscaux; on consomme de grandes quantités de fromage et de lait dans le pays (le premier de

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