A UNE DAME à qui l'auteur envoyait une bague où son portrait était gravé. BARIER grava ces traits destinés pour vos yeux; Les vôtres dans mon cœur furent gravés bien mieux, Non, non, je n'aimerai jamais; J'en ai fait le serment et je vous le répète : Puisque la plupart des objets Sont vains, capricieux et fiers de leurs attraits, Non, non, c'est une affaire faite, Non, non, je n'aimerai jamais... D'autre que vous, jeune Lisette. PANARD. Je sens quand je vous vois une joie inconnue; Ou ne vous avoir jamais vue. COQUARD. A MADAME *** > déguisée en marchande de plaisirs. LORSQUE SOUS ce masque joli, Belle Eglé, tu viens me séduire, Donne-moi donc, pour finir mon martyre, Ou du plaisir ou de l'oubli. IMPROMPTU à des Dames qui, après avoir chanté très-agréablement, m'ont prié de chanter à mon tour. POINT n'ai reçu de l'avare nature Je me tairais pour n'entendre que vous. DUMAS. A MADAME LA COMTESSE DE LA SUZE. BELLE comtesse de la Suze, Ou plutôt pour mon propre honneur, COLLETET. A MONSIEUR DE *** QUAND je pense, Damon, qu'une flamme constante Je sens que mon bonheur s'augmente Mon ame n'est point poursuivie: Soto Madame de ***. AH! si je le voyais le cruel qui m'outrage, Sans doute il emploierait son perfide langage; A UNE DAME qui prétendait que perdre la raison et perdre la mémoire étaient la même chose. En dépit de votre argument, De contrastes charmans quel piquant assemblage! Vous désolez gaîment ceux qui vous font la cour, Qu'on ne conçoit pas et qu'on aime. Hélas! pourquoi, quand vous changez sans fin, DORAT. |