être claire et suffisante; elle ne comporte point de trait saillant : quelque heureux qu'ils pussent être, ils nuiraient toujours au dernier, qui doit surprendre et frapper. Ce dernier trait doit venir naturellement, sans être amené de trop loin. Il faut surtout éviter le calembourg et le jeu de mots puéril. Il y a deux sortes d'épigrammes, celle de pensée et celle de trait. Le trait de la première y est répandu généralement, et porte plus sur l'idée que sur le mot, comme dans celle-ci de J.-B. Rousseau : Doctes héros de la secte moderne, La seconde, qui garde le trait pour le dernier vers, offre une pensée moins étendue et plus saillante. Nous citerons celle-ci de Boi leau : Ton oncle, dis-tu, l'assassin M'a guéri d'une maladie : La preuve qu'il ne fut jamais mon médecin, Il est encore une autre sorte d'épigram mes; Roch est un homme fort secret. Sa discrétion sans pareille : |