Petite encyclopédie poétique; ou, Choix de poésies dans tous les genres, 3±Ç

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Capelle et Cie., 1804

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223 ÆäÀÌÁö - Inventa du sonnet les rigoureuses lois ; Voulut qu'en deux quatrains de mesure pareille, La rime avec deux sons frappât huit fois l'oreille ; Et qu'ensuite six vers artistement rangés Fussent en deux tercets par le sens partagés. Surtout de ce poème il bannit la licence : Lui-même en mesura le nombre et la cadence ; Défendit qu'un vers faible y pût jamais entrer, Ni qu'un mot déjà mis osât s'y remontrer. Du reste, il l'enrichit d'une beauté suprême : Un sonnet sans défauts vaut seul...
227 ÆäÀÌÁö - Dieu, tes jugements sont remplis d'équité, Toujours tu prends plaisir à nous être propice, Mais j'ai tant fait de mal que jamais ta bonté Ne me pardonnera sans blesser ta justice.
277 ÆäÀÌÁö - Le premier jour du mois de Mai Fut le plus heureux de ma vie ; Le beau dessein que je formai Le premier jour du mois de Mai. Je vous vis, et je vous aimai. Si ce dessein vous plut, Silvie, Le premier jour du moisde Mai Fut le plus heureux de ma vie.
169 ÆäÀÌÁö - Le sentiment allait éclore. Mais le Ciel avait au trépas Condamné ses jeunes appas. Au Ciel elle a rendu sa vie, Et doucement s'est endormie Sans murmurer contre ses lois. Ainsi le sourire s'efface; Ainsi meurt, sans laisser de trace, Le chant d'un oiseau dans les bois 1 . (Melanges,) t.
121 ÆäÀÌÁö - Modeste en ma couleur, modeste en mon séjour, Franche d'ambition, je me cache sous l'herbe; Mais si sur votre front je puis me voir un jour, La plus humble des fleurs sera la plus superbe.
225 ÆäÀÌÁö - Doris, qui sait qu'aux vers quelquefois je me plais, Me demande un sonnet et je m'en désespère : Quatorze vers, grand Dieu ! le moyen de les faire! En voilà cependant déjà quatre de faits. Je ne pouvais d'abord trouver de...
261 ÆäÀÌÁö - Coiffé d'un froc bien raffiné , Et revêtu d'un doyenné Qui lui rapporte de quoi frire , Frère René devient messire , Et vit comme un déterminé. Un prélat riche et fortuné , Sous un bonnet enluminé, En est , s'il le faut ainsi dire , Coiffé.
230 ÆäÀÌÁö - L'Aurore déployait l'or de sa tresse blonde, Et semait de rubis le chemin du soleil; Enfin ce dieu venait, au plus grand appareil Qu'il soit jamais venu pour éclairer le monde; Quand la jeune Philis, au visage riant, Sortant de son palais plus clair que l'Orient, Fit voir une lumière et plus vive et plus belle.
202 ÆäÀÌÁö - POURQUOI s'applaudir d'être belle? Quelle erreur fait compter la beauté pour un bien? A l'examiner, il n'est rien Qui cause tant de chagrin qu'elle. Je sais que sur les c©«urs ses droits sont absolus...
93 ÆäÀÌÁö - Qu'ainsi que moi , en votre honneur soit sage. Adieu amour , adieu gentil corsage ; Adieu ce teint, adieu ces friands yeux. Je n'ai pas eu de vous grand avantage; Un moins aimant aura peut-être mieux.

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