Réflexions critiques sur la poésie et sur la peinture, 2±Ç

¾ÕÇ¥Áö

µµ¼­ º»¹®¿¡¼­

¼±ÅÃµÈ ÆäÀÌÁö

±âŸ ÃâÆǺ» - ¸ðµÎ º¸±â

ÀÚÁÖ ³ª¿À´Â ´Ü¾î ¹× ±¸¹®

Àαâ Àο뱸

111 ÆäÀÌÁö - de faire des vers. Ce dernier venoit de donner fa Tragédie d'Alexandre, lorfqu'il fe lia d'amitié avec l'Auteur de l'Art poétique. Racine lui dit, en parlant de fon travail, qu'il trouvoit une facilite furprenante à faire fes vers. Je veux vous apprendre à faire des vers avec peine, répondit Defpréaux , & vous avez
14 ÆäÀÌÁö - confifte dans un arrangement heureux des organes du cerveau , dans la bonne conformation de chacun de ces organes , comme dans la qualité du fang , laquelle le difpofe à fermenter durant le travail , de manière qu'il
230 ÆäÀÌÁö - Il femble qu'il arrive des tems où je ne fçai quel efprit de perfection fe répand fur tous les hommes d'un certain pays. Il femble que cet efprit s'en retire, après avoir rendu deux ou trois générations plus parfaites que les générations précédentes & que les générations fuivantes. Dans le tems où la Grèce
335 ÆäÀÌÁö - ouvrages qu'à proportion qu'ils nous émeuvent & qu'ils nous attachent. Un ouvrage qui touche beaucoup , doit être excellent à tout prendre. Par la même raifon l'ouvrage qui ne touche point & qui n'attache pas, ne vaut rien; & & la critique n'y trouve point à
7 ÆäÀÌÁö - On appelle génie, l'aptitude qu'un homme a reçu de la nature, pour faire bien & facilement certaines chofes,' que les autres ne fçauroient faire que très-mal , même en prenant beaucoup de peine. Nous apprenons à faire les chofes pour lefquelles nous avons du génie , avec autant de facilité que nous en avons à parler notre langue naturelle. Un homme
426 ÆäÀÌÁö - & Dom Japhet d'Arménie , fuflent dans le bon goût, ou s'il avoit tort de penfer que c'étoit le Mifantrope qui étoit dans le bon goût. Mais après un certain nombre de repréfentations, le monde comprit que la manière de traiter la Comédie en Philofophe moral, étoit la meilleure
459 ÆäÀÌÁö - grand cours, qu'elle a prefque ôté à la langue Latine l'avantage d'être cette langue que les nations apprennent par une convention tacite, pour fe pouvoir entendre. On peut dire aujourd'hui de la langue Françoife, ce que
348 ÆäÀÌÁö - qui voyent & qui entendent parler de tableaux, ou qui ont acquis de quelque manière que ce foit , ce difcernement qu'on appelle goût de comparaifon, & dont je parlerai tantôt plus au long. Le
452 ÆäÀÌÁö - vive de nation à nation, que de particulier à particulier, ils mettent quelques-unes de ces traductions au-deflus des ouvrages du même genre qui fe compofent dans leur patrie. Nos bons poèmes, ainfi que ceux d'Homère & de Virgile ., font entrés déjà dans cette Bibliothèque commune aux nations, & dont nous
471 ÆäÀÌÁö - les dépenfes que nos ancêtres ont faites en bâtimens & en meubles feroient perdues pour nous, & nous ne trouverions plus dans les forêts du bois pour bâtir, ni même pour nous chauffer, s'ils avoient été raifonnables de la

µµ¼­ ¹®ÇåÁ¤º¸