Études littéraires sur les classiques français des classes supérieures, 2±ÇHachette, 1894 - 1220ÆäÀÌÁö |
±âŸ ÃâÆǺ» - ¸ðµÎ º¸±â
ÀÚÁÖ ³ª¿À´Â ´Ü¾î ¹× ±¸¹®
admiration âme assez Boileau Bossuet Bruyère Buffon Chanson de Roland choses c©«ur comédie Commynes Condé Confessions conseils Contrat social Corneille critique d'ailleurs devant Dieu dire discours écrit écrivains édition éloge éloquence Émile enfin esprit ÉTUDES LITTÉRAIRES exemple fable Fénelon Fontaine Froissart Ganelon Genève génie gloire goût guerre Hachette héros Histoire hommes humaine jamais Jean-Jacques Jean-Jacques Rousseau Joinville jour juge jusqu'à l'abbé l'Académie l'art l'auteur l'Émile l'Esprit des Lois l'histoire l'homme l'oraison laisse lettres littérature livre Louis XIV lui-même maître ment mérite Mme de Sévigné Mme de Warens m©«urs Molière monde Montaigne Montesquieu morale mort nature naturel ©«uvres ORAISON FUNÈBRE parler Pascal passé passions pensée peuple philosophe poésie poète politique Port-Royal pourtant premier prince qu'un raison reste rien Roland Romains Rousseau s'il saint Sainte-Beuve satire science semble sentiment serait sermons seulement souverain style sujet surtout tion traits vérité vertu Villehardouin voilà Voltaire vrai XVIIIe siècle
Àαâ Àο뱸
612 ÆäÀÌÁö - Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire Ceci est à moi, et trouva des gens assez simples pour le croire, fut le vrai fondateur de la société civile. Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misères et d'horreurs n'eût point épargnés au genre humain celui qui, arrachant les pieux ou. comblant le fossé, eût crié à ses semblables : « Gardez-vous d'écouter cet imposteur ; vous êtes perdus si vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n'est à personne...
132 ÆäÀÌÁö - L'homme n'est qu'un roseau, le plus faible de la nature ; mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser : une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais, quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt, et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
274 ÆäÀÌÁö - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
628 ÆäÀÌÁö - Que si quelqu'un, après avoir reconnu publiquement ces mêmes dogmes, se conduit comme ne les croyant pas, qu'il soit puni de mort ; il a commis le plus grand des crimes : il a menti devant les lois.
628 ÆäÀÌÁö - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité, sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle.
272 ÆäÀÌÁö - Que toujours dans vos vers le sens, coupant les mots, Suspende l'hémistiche, en marque le repos.
133 ÆäÀÌÁö - Trois degrés d'élévation du pôle renversent toute la jurisprudence. Un méridien décide de la vérité; en peu d'années de possession, les lois fondamentales changent; le droit a ses époques. L'entrée de Saturne au Lion nous marque l'origine d'un tel crime. Plaisante justice qu'une rivière borne ' ! Vérité au deçà des Pyrénées, erreur au delà.
380 ÆäÀÌÁö - Un homme s'est rencontré d'une profondeur d'esprit incroyable, hypocrite raffiné autant qu'habile politique, capable de tout entreprendre et de tout cacher, également actif et infatigable dans la paix et dans la guerre, qui ne laissait rien à la fortune de ce qu'il pouvait lui ôter par conseil et par prévoyance ; mais au reste si vigilant et si prêt à tout, qu'il n'a jamais manqué les occasions qu'elle lui a présentées ; enfin, un de ces esprits remuants et audacieux, qui semblent être...
437 ÆäÀÌÁö - L'homme digne d'être écouté est celui qui ne se sert de la parole que pour la pensée, et de la pensée que pour la vérité et la vertu.
590 ÆäÀÌÁö - Je pris un jour le Mercure de France, et tout en marchant et le parcourant, je tombai sur cette question proposée par l'Académie de Dijon pour le prix de l'année suivante : Si le progrès des sciences et des arts a contribué à corrompre ou à épurer les m©«urs.