Petit carême

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P. Didot l'aîn, 1812 - 318ÆäÀÌÁö

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182 ÆäÀÌÁö - ... de leurs successeurs ; mais ils le durent originairement au consentement libre des sujets : leur naissance seule les mit ensuite en possession du trône ; mais ce furent les suffrages publics qui attachèrent d'abord ce droit et cette prérogative à leur naissance : en un mot , comme la première source de leur autorité vient de nous, les rois n'en doivent faire usage que pour nous. Les flatteurs, SIRE, vous rediront sans cesse, que vous êtes le maître et que vous n'êtes comptable à personne...
215 ÆäÀÌÁö - Juda , ayant ouï de sa propre bouche qu'il falloit rendre à Dieu ce qui est à Dieu, et à César ce qui est à César...
326 ÆäÀÌÁö - Une fatale révolution , une rapidité que rien n'arrête , entraîne tout dans les abîmes de l'éternité ^ les siècles , les générations , les empires , tout va se perdre dans ce gouffre } tout y entre , et rien n'en sort. Nos ancêtres nous en ont frayé le chemin , et nous allons le frayer dans un moment à ceux qui viennent après nous. Ainsi les âges se renouvellent } ainsi la figure du monde change sans cesse ^ ainsi les morts et les vivans se succèdent et se remplacent continuellement.
173 ÆäÀÌÁö - La droiture du c©«ur, la vérité, l'innocence et la règle des m©«urs, l'empire sur les passions, voilà la véritable grandeur, et la seule gloire réelle...
46 ÆäÀÌÁö - ... ne le sera pas parmi les bons rois ; et l'on ne rappellera l'histoire de son règne que pour rappeler le souvenir des maux qu'il a faits aux hommes. Ainsi son orgueil ' , dit l'esprit de Dieu , sera monté jusqu'au ciel ; sa tête aura touché dans les nuées ; ses succès auront égalé ses desirs ; et tout cet amas de gloire ne sera plus à la fin qu'un monceau de boue qui ne laissera après elle que l'infection et l'opprobre.
139 ÆäÀÌÁö - Vous ne connaissez que Dieu seul au-dessus de vous, il est vrai ; mais les lois doivent avoir plus d'autorité que vous-même. Vous ne commandez pas à des esclaves , vous commandez à une nation libre et belliqueuse , aussi jalouse de sa liberté que de sa fidélité, et dont la soumission est d'autant plus sûre, qu'elle est fondée sur l'amour qu'elle a pour ses maîtres.
12 ÆäÀÌÁö - ... des guerres passées, qu'à en entreprendre de nouvelles; rendez votre règne immortel par la félicité de vos peuples, plus que par le nombre de vos conquêtes ; ne mesurez pas sur votre puissance la justice de vos entreprises ; et n'oubliez jamais que, dans les guerres les plus justes, les victoires traînent toujours après elles autant de calamités pour un Etat que les plus sanglantes défaites.
86 ÆäÀÌÁö - ... petit à ses yeux ; il est moins flatté de laisser tant d'hommes derrière lui que rongé d'en avoir encore qui le précèdent; il ne croit rien avoir s'il n'a tout *, son âme est toujours aride et altérée ; et il ne jouit de rien, si ce n'est de ses malheurs et de ses inquiétudes.
40 ÆäÀÌÁö - Mais l'ambition, ce désir insatiable de s'élever au-dessus et sur les ruines mêmes des autres , ce ver qui pique le c©«ur et ne le laisse jamais tranquille, cette passion qui est le grand ressort des intrigues et de toutes les agitations des cours, qui forme les révolutions des États, et qui donne tous les jours à l'univers de nouveaux spectacles; cette passion , qui ose tout, et à laquelle rien ne coûte, est un vice encore plus pernicieux aux empires que la paresse même.
123 ÆäÀÌÁö - ... ils vous montreront la joie, mais ils ne la laisseront pas dans votre c©«ur. Employez-les à faire des heureux ; à rendre la vie plus douce et plus supportable à des infortunés, que l'excès de la misère a peut-être réduits mille fois à souhaiter, comme Job, que le jour qui les vit naître eût été lui-même la nuit éternelle de leur tombeau ; vous sentirez alors le plaisir d'être nés grands : vous goûterez la véritable douceur de votre état ; c'est le seul privilège qui le rend...

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