Histoire de la littérature française depuis le XVIIe siècle jusqu'à nos joursPlon-Nourrit et cie, 1900 |
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... 'ils constituèrent une école classique . C'est le con- traire . La littérature de 1600 à 1630 fut une littérature romantique , et particulièrement la poésie fut une poésie Il romantique où dominaient l'imagination , le caprice et la II . I.
... 'ils constituèrent une école classique . C'est le con- traire . La littérature de 1600 à 1630 fut une littérature romantique , et particulièrement la poésie fut une poésie Il romantique où dominaient l'imagination , le caprice et la II . I.
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Emile Faguet. Il romantique où dominaient l'imagination , le caprice et la fantaisie , parfois désordonnée . Au milieu d'elle Malherbe est un isolé , à peine suivi d'un ou deux disciples , eux- mêmes assez indépendants , et chose ...
Emile Faguet. Il romantique où dominaient l'imagination , le caprice et la fantaisie , parfois désordonnée . Au milieu d'elle Malherbe est un isolé , à peine suivi d'un ou deux disciples , eux- mêmes assez indépendants , et chose ...
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... imagination artificielle . L'obscurité vient d'une composition mal surveillée : il faut composer une pièce avec une extrême diligence et ne rien laisser à l'imprévu ; - ou d'une syntaxe incer- taine jamais un tour n'est assez net ; ou d ...
... imagination artificielle . L'obscurité vient d'une composition mal surveillée : il faut composer une pièce avec une extrême diligence et ne rien laisser à l'imprévu ; - ou d'une syntaxe incer- taine jamais un tour n'est assez net ; ou d ...
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... imagination artificielle , ce sont les allégories froides , si estimées des poètes de l'ancienne France et que la Pléiade n'a point proscrites et que d'Aubigné pro- digue encore ; ce sont les métaphores recherchées et pro- longées , qui ...
... imagination artificielle , ce sont les allégories froides , si estimées des poètes de l'ancienne France et que la Pléiade n'a point proscrites et que d'Aubigné pro- digue encore ; ce sont les métaphores recherchées et pro- longées , qui ...
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... imagination et de « vision » qui font le poète . Ce qu'il a surtout , c'est le mouve- ment . Tous ses débuts sont très beaux , et c'est un des . signes auxquels on recon- naît d'abord le poète lyri- que . Il faut , disait plus tard ...
... imagination et de « vision » qui font le poète . Ce qu'il a surtout , c'est le mouve- ment . Tous ses débuts sont très beaux , et c'est un des . signes auxquels on recon- naît d'abord le poète lyri- que . Il faut , disait plus tard ...
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Histoire de la littérature française depuis le XVIIe siècle jusqu'à nos jours Emile Faguet ªÀº ¹ßÃé¹® º¸±â - 1900 |
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8 ÆäÀÌÁö - D'arbitres de la paix, de foudres de la guerre; Comme ils n'ont plus de sceptre, ils n'ont plus de flatteurs; Et tombent avec eux d'une chute commune Tous ceux que leur fortune Faisait leurs serviteurs.
63 ÆäÀÌÁö - Job, de mille tourments atteint, Vous rendra sa douleur connue, Et raisonnablement il craint Que vous n'en soyez point émue. Vous verrez sa misère nue : II s'est lui-même ici dépeint. Accoutumez-vous à la vue D'un homme qui souffre et se plaint. Bien qu'il eût d'extrêmes souffrances, On vit aller des patiences Plus loin que la sienne n'alla. S'il souffrit des maux incroyables, II s'en plaignit, il en parla; J'en connais de plus misérables.
318 ÆäÀÌÁö - L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien ; De son inconstante haleine Le zéphyr ou l'aquilon Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon . Je vais où le vent me mène; Sans me plaindre ou m'effrayer ; Je vais où va toute chose, Où va la feuille de rose, Et la feuille de laurier.
434 ÆäÀÌÁö - Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Fatigués de porter leurs misères hautaines, De Palos, de Moguer, routiers et capitaines Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal. Ils allaient conquérir le fabuleux métal...
10 ÆäÀÌÁö - En la paix naissent les plaisirs ; Elle met les pompes aux villes, Donne aux champs les moissons fertiles, Et, de la majesté des lois Appuyant les pouvoirs suprêmes, Fait demeurer les diadèmes Fermes sur la tête des rois.
237 ÆäÀÌÁö - ... ai-je goûté les charmes : non pas de cette amitié vaine qui naît dans les vains plaisirs, qui s'envole avec eux, et dont on a toujours à se plaindre, mais de cette amitié solide et courageuse, la plus rare des vertus.
62 ÆäÀÌÁö - Dès longtemps je connais sa rigueur infinie; Mais pensant aux beautés, pour qui je dois périr, Je bénis mon martyre, et content de mourir, Je n'ose murmurer contre sa tyrannie. Quelquefois ma raison par de faibles discours...
144 ÆäÀÌÁö - ... avec un grand nez, des yeux dont le feu et l'esprit sortaient comme un torrent, et une physionomie telle que je n'en ai point vu qui y ressemblât, et qui ne se pouvait oublier quand on ne l'aurait vue qu'une fois.
432 ÆäÀÌÁö - CHANSON D'AUTOMNE Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon c©«ur D'une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure Je me souviens Des jours anciens Et je pleure. Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte.
2 ÆäÀÌÁö - On voit par ta rigueur tant de blondes jeunesses, Tant de riches grandeurs, tant d'heureuses vieillesses, En fuyant le trépas au trépas arriver ; Et celui qui chétif aux misères succombe, Sans vouloir autre bien que le bien de la tombe, N'ayant qu'un jour à vivre, il ne peut l'achever.