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tini, et qui rendit aussitôt populaire parmi nous | puis tout réjoui de ce spectacle inattendu, le type vraiment original qu'il était chargé de Santeuil entra dans la plaisanterie, se mit à représenter. Déjà ce type avait été personnifié courir dans tous les coins de la chambre à la par un comédien fameux nommé Dominique poursuite d'Arlequin, puis le regardant en face, (Biancolelli). Constantin recueillit avec succès répondant à ses grimaces par des grimaces, et son héritage, et plus tard eut lui-même pour payant son partenaire de la monnaie que celuisuccesseurs Gherardi d'abord, ensuite Thomas- ci lui prodiguait. Enfin, après quelques instants sin, dont le vrai nom était Vicentini, et enfin de cette scène burlesque, Arlequin leva son le plus célèbre de tous peut-être, Carlin Ber- masque, découvrit le visage de Dominique, et tinazzi, qui devint véritablement la coqueluche Santeuil et lui se jetèrent dans les bras l'un de et l'idole des Parisiens. l'autre, comme deux amis heureux de se revoir après une longue absence. Santeuil, sur sa demande, fit sur-le-champ à Dominique le demivers qui depuis devint si célèbre Castigat

C'est au chef de cette dynastie, au premier de tous ces Arlequins, Dominique, que l'ancienne Comédie-Italienne dut la devise qu'elle a pendant longtemps rendue célèbre, et qui lui

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fut fournie par le poète Santeuil. On raconte que cet acteur ayant le désir d'avoir des vers latins de Santeuil pour mettre au bas du buste d'Arlequin qui devait décorer l'avant-scène de son théâtre, et sachant que le poète ne se donnait pas la peine d'en faire pour tout le monde, imagina le moyen que voici pour en venir à ses fins. Se vêtissant de son habit de théâtre et se recouvrant ensuite d'un grand manteau, il se rendit en chaise à porteurs chez Santeuil; ayant heurté et s'étant fait ouvrir, il jeta son manteau à terre en entrant chez le poète, et se mit à courir par la chambre, sans rien dire, allant d'un bout à l'autre du logis, prenant les postures les plus plaisantes, faisant mille gambades singulières, et toujours sans prononcer une parole. Étonné d'abord, comme bien on pense,

ridendo mores,

et Arlequin se retira fort satisfait de sa visite et de son résultat.

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J'ai nommé plus haut Thomassin (Vicentini), qui pendant longues années remplit à la Comédie-Italienne les rôles d'Arlequin. Celuilà, au dire d'un historien, était doué d'un talent puissant et prodigieusement varié : « Sa souplesse, sa gayeté naturelle et les grâces de sa balourdise auroient suffi pour lui mériter cet éloge; mais la nature en avoit fait un excellent acteur, à prendre ce terme dans sa signification la plus étendue. Vrai, naïf, original, pathétique, au milieu des ris qu'il excitoit par ses bouffonneries, un trait, une réflexion dont il faisoit un sentiment par sa manière de la rendre arrachoit des larmes, et surprenoit l'auteur lui-même aussi bien que le public, et cela mal

gré l'obstacle d'un masque qui semble avoir | Autreau, Fuzelier, d'Orneval le présentaient été imaginé pour faire peur autant que pour au public des scènes foraines, dont il faisait faire rire; souvent même, après avoir com- aussi les délices. Puis, plus tard, les Variétésmencé par rire de la façon dont il exprimoit la Amusantes et le Vaudeville s'en emparèrent, et douleur, on finissoit par éprouver l'attendrisse- lui continuèrent ses succès. Aux Variétés-Amument dont on le voyoit pénétré..... S'il est vrai santes, il était personnifié par Lazzari, tandis que les talens puissent ajouter à la gloire d'une qu'au Vaudeville il était représenté par Lanation, il manquera quelque chose à la nôtre porte, acteur habile, qui lui dut une longue et et à celle de notre siècle, à moins que les his- brillante carrière, et qui créa plus de cent cintoriens ne prennent soin d'instruire la posté- quante rôles d'Arlequin. On finit cependant rité des succès d'un acteur qui a fait un égal par tant abuser de lui, qu'un jour il y fallut honneur à la France et à l'Italie. » renoncer; les Parisiens étaient las d'Arlequin, et la satiété finissait par engendrer l'ennui.

Quant à Carlin, sa réponse à une question singulière suffirait à caractériser la nature de son talent. Quelqu'un lui demandant un jour : « Quel genre de mort préféreriez-vous si l'on vous donnait le choix? il répondit aussitôt

Je voudrais mourir de rire. » Et un chroniqueur disait à ce propos : « La douce mort que souhaitait ce comédien célèbre, on pensait la sentir toutes les fois qu'il jouait. »

Celui-ci en effet était aimable, plaisant, gai jusqu'à la folie. Il avait tout à la fois le don de plaire, de charmer et d'amuser, et son geste comme sa parole, ses attitudes comme les inflexions de sa voix, qui était charmante, excitaient toujours l'enthousiasme et provoquaient les applaudissements des spectateurs. Les enfants surtout l'adoraient, et l'illusion qu'il provoquait en eux était telle que souvent, oubliant qu'ils étaient au spectacle,ils lui adressaient la parole du haut de leur loge, et, Carlin répondant, il s'ensuivait entre eux et lui des colloques qu'il savait rendre pleins de grâce et qui faisaient la joie du public. Parfait honnête homme et d'une conduite irréprochable, Carlin était d'ailleurs aussi aimé et estimé comme homme qu'il était chéri et admiré comme artiste, et sa mort inspira les vers suivants :

De Carlin pour peindre le sort
Très peu de mots doivent suffire :
Toute sa vie il a fait rire,

Il a fait pleurer à sa mort.

De la Comédie-Italienne, le type d'Arlequin passa rapidement, avec ses congénères, aux théâtres de la Foire, et tandis qu'après les auteurs italiens, Marivaux, Boissy, Delisle le faisaient parler sur son propre théâtre, Lesage,

Ce fut alors que notre aimable Bergamasque se réfugia dans la pantomime, d'abord au petit théâtre de Mme Saqui, puis à celui, plus petit encore, des Funambules. Mais là il perdit sa gloire, ne trouvant plus de comédien capable de la soutenir, et, par mésaventure, rencontrant dans un acteur merveilleux, enfariné sous le masque de Pierrot, un rival qui allait devenir son maître et l'étouffer. L'immense talent de Debureau avait en effet détrôné Arlequin dans l'affection des Parisiens et l'avait fait oublier, jusqu'au jour où Debureau disparaissant, et bientôt son théâtre avec lui, Pierrot s'évanouit du même coup. Nous parlerons de celui-ci à son rang; mais nous ne pouvions passer sous silence le gentil Arlequin, qui, malgré sa fin fâcheuse, méritait bien un souvenir.

ARLEQUINADE. Lorsque des comédiens italiens vinrent pour la première fois s'établir à Paris, ils importèrent chez nous, sur leur théâtre, les personnages comiques de leur pays, en tête desquels se trouvait Arlequin. Cet Arlequin était presque toujours le principal héros de leurs comédies, et les théâtres de la Foire, les imitant en cela, transportèrent bientôt Arlequin sur leurs scènes populaires, si bien que pendant plus d'un demi-siècle tous les personnages de la comédie italienne prirent leurs ébats sur tous nos théâtres secondaires. L'habitude était si bien prise que, même lorsque les comédiens italiens abandonnèrent les pièces de leur pays pour se vouer au genre de la comédie française, plusieurs auteurs continuèrent d'employer le type d'Arlequin, entre autres Saint-Foix, Marivaux et Florian. Ce sont

ARRANGEUR. - ARRONDISSEMENT THÉATRAL.

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les pièces de ce genre qui prirent le nom d'Ar- | de mai 1815, et qui réglait l'organisation des lequinades. Aujourd'hui, on ne désigne ainsi théâtres dans les départements :

que les petites pantomimes dans lesquelles seules reparaissent ces anciens personnages

1.- La France est divisée en vingt-cinq arron

aimés de nos pères: Arlequin, Pierrot, Cas-dissements de théâtres. sandre, Léandre, et Colombine.

cer

ARRANGEUR. C'est le nom qu'on donne à l'écrivain dramatique qui consent à se charger des corrections et modifications à apporter à l'œuvre d'un jeune auteur, pour la mettre en état d'être produite à la scène. L'expérience pratique du théâtre est chose difficile à acquérir, et il arrive qu'un auteur novice, tout en faisant preuve de qualités réelles, ne se rend pas compte de certains défauts, de taines impossibilités même qui sauteront aux yeux d'un homme du métier. C'est pour cela qu'un directeur ne reçoit quelquefois sa pièce qu'à la condition qu'elle sera remaniée, souvent même refaite par un écrivain qu'il lui adjoint comme collaborateur. Scribe, pour ne citer que lui, Scribe, dont la pratique théâtrale était sans pareille et qui possédait un sens inné des nécessités de la scène, a fait pendant trente ans ce métier d'arrangeur, sans négliger ses propres œuvres, et il a ouvert ainsi la voie à un grand nombre d'auteurs qui, sans lui, n'auraient peut-être pu parvenir à percer.

ARRONDISSEMENT THÉATRAL. Depuis 1864, la liberté de l'industrie théâtrale est redevenue complète, par l'effet d'un décret impérial, comme elle l'était à l'époque de la impérial, comme elle l'était à l'époque de la Révolution. Auparavant, cette industrie était réglementée de toutes façons, les plus grandes villes ne pouvaient avoir plus de deux théâtres, les autres n'en pouvaient posséder qu'un seul, et, à part les grandes villes dont nous parlons et qui avaient des troupes dramatiques sédentaires, c'est-à-dire consacrées à elles seules et ne se déplaçant pas, le territoire de la France était divisé sous ce rapport en vingt-cinq circonscriptions formant chacune un «< arrondissement théâtral, » et qui étaient exploitées simultanément par une, deux ou trois troupes de comédiens. On se rendra compte de ce mécanisme un peu compliqué par cet extrait exact d'une instruction ministérielle, en date du mois

2. Chaque arrondissement comprend un ou plusieurs départements, selon que ceux-ci ont plus ou moins de villes susceptibles d'avoir des spectacles.

3.- Les arrondissements peuvent avoir deux espèces de directeurs des directeurs de troupes stationnaires pour les villes qui ont des spectacles permanents; des directeurs de troupes ambulantes pour desservir les communes qui ne peuvent avoir un spectacle à l'année.

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11.

Tout directeur, dans le mois de sa nomination, et chaque année dans le mois qui précède l'ouverture de la campagne, doit envoyer au ministre de l'intérieur le tableau de ses acteurs et actrices. Il peut avoir une troupe composée de comédie et d'opéra, ou deux troupes, l'une de comédie et l'autre d'opéra. Il ne doit engager ou faire engager aucun acteur que sur le vu d'un congé délivré par le directeur dont cet artiste quitte la troupe, et avoir soin, lui ou son agent, de garder ce congé par-devers soi.

12. Il doit soumettre tous les ans son répertoire général au ministre de l'intérieur. Aucune pièce ne doit, au surplus, être portée par un direc

teur sur son répertoire, qu'avec l'autorisation du ministre de la police.

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13. Le ministre de l'intérieur assigne à chaque théâtre le genre dans lequel il doit se renfermer. Dans les villes où il n'y a qu'un seul théâtre permanent, et dans les communes desservies par une troupe ambulante, les directeurs peuvent faire jouer les pièces des grands théâtres de Paris et celles des théâtres secondaires. 14. Dans les villes où il y a deux théâtres (et il ne peut y en avoir davantage, excepté à Paris), le principal théâtre jouit du droit de représenter les pièces comprises dans le répertoire des grands théâtres de Paris. Le second théâtre jouit du droit de représenter celles des théâtres secondaires. Les préfets peuvent, au reste, et lorsqu'ils le jugent à propos, autoriser les directeurs des principaux théâtres à donner des pièces du répertoire des théâtres secondaires, et également, en de certains cas, permettre aux seconds théâtres de représenter des ouvrages du répertoire des grands théâtres.

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15. Les directeurs des troupes ambulantes soumettent leur itinéraire au ministre, qui l'arrête, après l'avoir modifié, s'il y a lieu, et l'envoie aux préfets pour que l'ordre une fois établi soit maintenu pour le temps et la durée du brevet. 16. Les directeurs ne peuvent, en aucune manière, avoir de sous-traitants; ils sont tenus d'être eux-mêmes à la tête de la troupe qui dessert l'arrondissement. Quand ils ont deux troupes, ils conduisent la principale d'entre elles, et choisissent pour la seconde un régisseur dont ils font connaître le nom au ministre, et dont ils répondent.

17.

Les préfets des départements dans lesquels il y a des théâtres permanents, rendent compte tous les trois mois de la conduite des directeurs. Ils rendent compte de la conduite des directeurs des troupes ambulantes à chaque séjour que celles-ci ont fait dans leurs départements. 18. Aux mêmes époques, les préfets exigent des directeurs, et font passer au ministre de l'intérieur l'état des recettes et dépenses des troupes permanentes et ambulantes.

19.

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21.

Les directeurs des troupes stationnaires, dans les lieux où ils sont établis, et les directeurs des troupes ambulantes, dans les lieux où ils se trouvent exercer, eux ou leurs régisseurs régulièrement reconnus, ont le droit de percevoir un cinquième sur la recette brute des spectacles de curiosité, de quelque genre et sous quelque dénomination qu'ils soient, défalcation faite toutefois du droit des pauvres. Au temps du carnaval, les directeurs jouissent, aux lieux indiqués ci-dessus, du droit de donner seuls des bals masqués.

22. Les salles de spectacle appartenant aux communes, peuvent, sur la proposition des maires et des préfets, être abandonnées gratuitement aux directeurs.

23. Quant aux salles appartenant à des particuliers, le loyer en peut être payé par les communes à la décharge du directeur. Les conseils municipaux prennent à ce sujet des délibérations que les préfets transmettent au ministre de l'intérieur, avec leur avis, pour le rapport en être fait, s'il y a lieu, et les sommes nécessaires portées au budget.

24. En général, il doit être pris, autant que possible, des mesures pour que toutes les communes deviennent propriétaires de salles de spectacle. 25. Dans les villes susceptibles d'avoir un théâtre, et qui n'ont pas encore de salle communale ou particulière, il doit être avisé aux moyens d'en faire construire une.

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Les directeurs sur lesquels viennent des notes favorables, ceux qui ont fait un meilleur choix de pièces, qui ont le plus soigné les repré-térieur. sentations, qui ont enfin exactement rempli tous leurs engagements, sont dans le cas d'obtenir des récompenses et des encouragements. Les acteurs qui se conduisent bien, et qui font preuve de talents distingués, sont pareillement susceptibles d'obtenir des marques de satisfaction de la part du ministre.

Les préfets, les sous-préfets et les maires sont tenus de ne souffrir, sous aucun prétexte, que les acteurs des théâtres de Paris ou des théâtres de toute autre ville, qui ont obtenu un congé de leur société ou de leurs directeurs pour voyager dans les départements, y prolongent leur séjour au delà du temps fixé par le congé. En cas de contravention,

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ART THEATRAL.

les directeurs de spectacles peuvent être condamnés à verser à la caisse des pauvres le montant de la recette des représentations qui ont eu lieu après l'expiration du congé.

30. Les préfets et les maires doivent veiller à la stricte exécution des lois, décrets et instructions relatifs aux droits des auteurs dramatiques.

31. L'autorité chargée de la police des spectacles prononce provisoirement sur toutes les contestations, soit entre les directeurs et les acteurs, soit entre les directeurs et les auteurs ou leurs agents qui tendraient à interrompre le cours ordinaire des représentations, et la décision provisoire peut être exécutée nonobstant le recours vers l'autorité supérieure, à laquelle il appartient de juger le fond de la question.

On voit quel était le mécanisme administratif du théâtre en province. Nous ajouterons que que les femmes étaient considérées comme légalement incapables d'exercer une direction théâtrale, et qu'elles ne pouvaient obtenir le brevet de directeur. Nous allons faire voir maintenant de quelle façon la France était divisée en ce qui concerne le théâtre, et quelles étaient les villes contenues dans chaque arrondissement théâtral :

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:

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Montélimart, Romans. 19e Arrondissement
Clermont, Riom, Saint-Étienne, Aurillac, le Puy,
Montbrison. 20 Arrondissement: Limoges, An-
goulême, Périgueux, Poitiers. 21e Arrondis-
sement: Montauban, Cahors, Agen, Auch, Alby,
Castres, Rodez.
22o Arrondissement : Bayonne,

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Pau, Tarbes, Bagnères, Mont-de-Marsan. 23€ Arrondissement: Perpignan, Carcassonne, Narbonne, Béziers, Pézénas. 24e Arrondissement : Nîmes, Alais, Beaucaire, Uzès. 25 Arrondissement: Avignon, Carpentras, Arles, Tarascon. (Voy. VILLES SÉDENTAIRES.)

ART THEATRAL.

:

Voici un mot dont

la portée est vaste, un mot qui représente et
sous-entend un ensemble de qualités très di-
verses, dont l'heureuse réunion peut seule per-
mettre d'atteindre la perfection toute relative
permise à la nature humaine. L'art théâtral
est un art particulièrement complexe, très
varié dans ses manifestations comme dans ses
moyens, parlant tout ensemble à l'esprit, à
l'imagination, à l'oreille et aux yeux, et pro-
duisant par cela même des impressions d'une
rare puissance et d'une étonnante intensité.
La valeur des œuvres représentées, l'intelli-

1er Arrondissement: Douai, Dunkerque, Valen-gence et le goût mis par les acteurs au service ciennes, Cambrai. 2o Arrondissement: Boulo- de l'interprétation de ces œuvres, la sûreté de gne, Saint-Omer, Saint-Pol, Arras. 3e Arron- leur débit ou de leur chant, le naturel et la dissement: Amiens, Abbeville, Saint-Quentin. régularité de leurs mouvements scéniques, la 4e Arrondissement: Beauvais, Compiègne, Laon, science et l'exactitude du costume aussi bien Soissons. — 5o Arrondissement : Mézières, Charle- que du décor, le judicieux emploi des masses ville, Sedan, Bar-le-Duc, Verdun, Châlons-sur- et la puissance majestueuse ou pittoresque de Marne, Reims. 6o Arrondissement Metz, leurs évolutions, la grâce et la noblesse apporNancy, Toul, Lunéville. 7e Arrondissement: tées dans les manoeuvres dansantes, la préciColmar, Épinal, Schelestadt. - 8e Arrondissemnt: sion, le nerf et la chaleur de l'exécution muTroyes, Chaumont, Langres, Auxerre, Sens, Avallon, Joigny. 9o Arrondissement: Chartres. sicale, enfin le soin et la netteté qui doivent Étampes, Fontainebleau, Provins, Meaux, Melun caractériser le jeu des machines, tout cela, 10o Arrondissement: Caen, Lisieux, Falaise, et bien d'autres choses encore, tout cela conCoutances, Cherbourg, Alençon. 11e Arrondis- court à l'illusion de la scène et constitue l'art sement Rennes, Saint-Malo, Laval, le Mans. théâtral envisagé dans son ensemble, sous tous 12° Arrondissement: Lorient, Vannes, Quimper, ses aspects et à l'aide de tous ses éléments réunis. Il n'en est pas de plus puissant sur l'imagination de la foule, de plus actif sur l'intelligence des hommes éclairés, il n'en est pas de plus noble, de plus merveilleux, de plus séduisant et de plus grandiose lorsqu'il offre la réunion de toutes les qualités que nous venons

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ment: Bourges, Nevers, Moulins, Saint-Amand. - 16o Arrondissement: Dijon, Beaune, Vesoul, Gray, Besançon. 17e Arrondissement: Châlonssur-Saône, Mâcon, Bourg, Autun, Lons-le-Saul-d'énumérer, et qu'il se rapproche de cette con

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