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TABLE

Des Chapitres & des Articles contenus dans ce Volume.

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HAPITRE I. Qui donne une idée des feux de Quadrille, Quintille, & le Roy rendu, & qui explique

la valeur des Cartes.

De la valeur des Cartes.

Page I

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TABLE I. Où les Cartes font felon leur

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valeur naturelle. TABLE II. Dans laquelle les Cartes font felon leur valeur lorfqu'elles font triomphes. CHAP. II. Comment il faut jouer le Quadrille, avec l'ordre qu'on doit observer en le jouant, foit pour tirer les places, donner les Cartes, les prises ou enjeux, la maniere de parler, de jouer en appel lant, de joüer sans appeller, de la Bête, -de la Vole, &c. CHAP. III. De la maniere de marquer Le feu, & de le payer. CHAP. IV. Exemples de quelques feux qui peuvent eftre jouez en appellant un Roi, ou fans appeller. 29 & fuiv. LE ROY RENDU. LE QUADRILLE DIT A TROIS. 38 LOIX DU JEU DE QUADRILLE, 41

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ACADEMIE

UNIVERSELLE

DES JEUX.

LE JEU DE L'IMPERIALE.

CHAPITRE PREMIER.

Où l'on donne une idée generale du fen de l'Impériale.

EUX qui ont voulu chercher l'Etimologie de ce Jeu, ont cru l'avoir trouvée en nous difant qu'il a été nommé de la forte d'un Empereur, qui le premier A. *

mit ce Jeu en vogue: mais fans examiner fi cette Etimologie eft vraye ou douteuse, nous difons pour entrer en matiere, que les Cartes avec lefquelles on joue à l'Impériale, font les mêmes avec lefquelles on joue au Piquet, c'està-dire, trente-deux; fçavoir, le Roy Dame, Valet, As, Dix, Neuf, Huit & Sept, ou bien trente-fix en y ajoûtant le Six de chaque couleur, comme on fait dans plufieurs Provinces.

L'on peut jouer trois à l'Impériale, & en ce cas il faut neceffairement que les Six y foient; mais le Jeu le plus ordinaire eft d'y jouer deux avant que de commencer à jouer, il faut convenir de ce que l'on veut jouer, & à combien d'Impériales on jouëra la Partie qui eft ordinairement à cinq; il eft cependant de la volonté des Joueurs de la faire de plus ou de moins

Après être ainfi convenu, l'un des deux prend les Cartes, qu'il bat & prefente à fon Adverfaire, pour voir à qui fera le premier; & comme c'eft à ce Jeu un avantage de donner, celuiqui tire la plus haute Carte fait, lieu qu'au Piquet, il commande à fon Compagnon de faire.,

au

Celuy qui doit mêler, ayant bien

battu les Cartes, les prefente à couper à fon Adversaire,qui doit le faire nettement; après quoy il luy donne & fe donne alternativement trois à trois, ou quatre à quatre, douze Cartes ; il tourne enfuite la Carte de deffus le talon qu'il laiffe deffous,&c'eft de cette couleur dont eft la Triomphe.

Il y a au Jeu de l'Impériale des Cartes qu'on appelle Honneurs, qui font le Roy, la Dame, le Valet, l'As, & le Sept, lorfque le Jeu eft de trentedeux Cartes, au lieu que c'eft le Six, lorfqu'il eft de trente-fix; chaque Honneur vaut quatre points à celui qui les a, mais il faut pour qu'ils vaillent qu'ils foient de Triomphe, c'est-à-dire, de la même couleur que la Carte tournée fur le Talon.

Obfervez que les Cartes ont toûjours même valeur, & que leur valeur eft la valeur ordinaire, fçavoir le Roy, la Dame, le Valet, l'As, le Dix, le Neuf, le Huit, le Sept & le Six, plus fort de la même couleur enlevant le plus foible.

le

Obfervez encore que lorfque l'on joue à trois, chacun ayant douze Cartes, il ne reste par confequent point de Talon, ainfi celui qui mêle pour faire la Triomphe, tourne la derniere Carte de

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