Considérations sur les moeurs de ce siecleValade, 1784 - 294ÆäÀÌÁö |
µµ¼ º»¹®¿¡¼
28°³ÀÇ °á°ú Áß 1 - 5°³
10 ÆäÀÌÁö
... mieux que les peuples polis . chez les Bar- bares , les loix doivent former les m©«urs : chez les peuples policés , les m©«urs per- fectionnent les loix , & quelquefois y sup- pléent ; une fauffe politeffe les fait oublier . l'état le ...
... mieux que les peuples polis . chez les Bar- bares , les loix doivent former les m©«urs : chez les peuples policés , les m©«urs per- fectionnent les loix , & quelquefois y sup- pléent ; une fauffe politeffe les fait oublier . l'état le ...
15 ÆäÀÌÁö
... mieux dans quelque carriere que ce puiffe être , que dans l'âge mitoyen , qui eft très - court , & plutôt encore dans la jeu- neffe que dans un âge trop avancé . Si nous • formions de bonne - heure notre esprit à la réflexion , & je ...
... mieux dans quelque carriere que ce puiffe être , que dans l'âge mitoyen , qui eft très - court , & plutôt encore dans la jeu- neffe que dans un âge trop avancé . Si nous • formions de bonne - heure notre esprit à la réflexion , & je ...
30 ÆäÀÌÁö
... mieux fait peut défabuser du premier : mais comment com- battre ce qui n'a ni principe ni conféquen- ce ? Et tels font tous les fanx préjugés . Ils naiffent & croiffent infenfiblement par des circonftances fortuites , & fe trouvent en ...
... mieux fait peut défabuser du premier : mais comment com- battre ce qui n'a ni principe ni conféquen- ce ? Et tels font tous les fanx préjugés . Ils naiffent & croiffent infenfiblement par des circonftances fortuites , & fe trouvent en ...
35 ÆäÀÌÁö
... mieux cette matiere qu'on ne l'a fait jus- qu'ici ; mais j'en dirai mon sentiment par- ticulier , qui pourra bien différer de celui des autres . Il y a des sujets inépuisables : d'ailleurs il eft utile que ceux qu'il nous importe de ...
... mieux cette matiere qu'on ne l'a fait jus- qu'ici ; mais j'en dirai mon sentiment par- ticulier , qui pourra bien différer de celui des autres . Il y a des sujets inépuisables : d'ailleurs il eft utile que ceux qu'il nous importe de ...
51 ÆäÀÌÁö
... mieux , fans doute , infpirer des fentimens dans une matiere qui ne doit pas fe borner à la spéculation ; mais il est toujours utile d'éclaircir & de fixer les principes de nos devoirs . Il y a bien des occasions où la pratique dépend ...
... mieux , fans doute , infpirer des fentimens dans une matiere qui ne doit pas fe borner à la spéculation ; mais il est toujours utile d'éclaircir & de fixer les principes de nos devoirs . Il y a bien des occasions où la pratique dépend ...
±âŸ ÃâÆǺ» - ¸ðµÎ º¸±â
ÀÚÁÖ ³ª¿À´Â ´Ü¾î ¹× ±¸¹®
affez ainfi ames auffi auroient auroit avoit befoin bienfaiteur c'eft c'eſt carac caractere ceffe chofes Cicéron claffe confidération confifte connoiffance connoître crédit d'être devroient devroit différentes diftinction diftingue doit efpece efprit eftime eſt étoit fagacité fance fans fciences fe font fe trouve feigneur femble fenfibles fentimens fentiment feroient feroit fervices fervir feule févere fidération fiecle fimple fociété foibleffe foient foit fots fous fouvent François fuccès fuivant fujet fupérieur fupériorité fuppofe fur-tout gens d'efprit gloire hommes honnête illuftre infpirer jufqu'à jufte juftice jugemens juſtice l'amour l'efprit l'eftime l'égard l'eſprit laiffe lettres liffant loix Lully lumieres ment méprifer mépris mérite m©«urs n'eft n'en n'eſt néceffaire néceffité paffer paffions penfer perfonne perfonnel peuple plaifir plufieurs politeffe pourroit prefque préjugé premiere principes probité profeffions puiffe qu'un quelquefois raiſon rare rareté reconnoif reconnoiffance reffort refpect renommée réputation richeffes ridicule ſon talens tems tion utile vertu vice
Àαâ Àο뱸
89 ÆäÀÌÁö - ... flatté. Cependant on voit quelquefois employer les mêmes man©«uvres par ceux qui auraient assez de mérite pour s'en passer. Quand le mérite sert de base à la réputation, c'est une grande maladresse que d?y joindre l'artifice, parce qu'il nuit plus à la réputation méritée, qu'il ne sert à celle qu'on ambitionne.
168 ÆäÀÌÁö - Cependant, de tous les empires, celui des gens d'esprit, sans être visible, est le plus étendu. Le puissant commande , les gens d'esprit gouvernent, parce qu'à la longue, ils forment l'opinion publique , qui tôt ou tard subjugue ou renverse toute espèce de despotisme.
51 ÆäÀÌÁö - ... ne soit obligé qu'à celle de son état, et qu'on ne puisse avoir que celle de son esprit. On est plus sévère à l'égard de ceux qui , étant exposés en vue', peuvent servir d'exemple , que sur ceux qui sont dans l'obscurité.
65 ÆäÀÌÁö - Les éloges qu'on donne à de certaines probités, à de certaines vertus, ne font que le blâme du commun des hommes ; cependant on ne doit pas les refuser : il ne faut pas rechercher avec trop de sévérité le principe des actions, quand elles tendent au bien de la société.
143 ÆäÀÌÁö - ... en les outrant, plutôt que de s'appliquer à s'en corriger. Ils jouent leur propre caractère , ils étudient alors la nature pour s'en écarter de plus en plus et s'en former une particulière; ils ne veulent rien faire ni dire qui ne s'éloigne du simple ; et malheureusement quand on cherche l'extraordinaire, on ne trouve que des platitudes.
40 ÆäÀÌÁö - Le plus malheureux effet de la politesse d'usage est d'enseigner l'art de se passer des vertus qu'elle imite. Qu'on nous inspire dans l'éducation l'humanité et la bienfaisance, nous aurons la politesse, ou nous n'en aurons plus besoin. < Si nous n'avons pas celle qui s'annonce par les grâces, nous aurons celle qui annonce l'honnête homme et le citoyen ; nous n'aurons pas besoin de recourir à la fausseté.
92 ÆäÀÌÁö - Tel a une réputation dans un lieu, qui dans un autre en a une toute différente ; il a celle qu'il mérite le moins, et on lui refuse celle à laquelle il a le plus de droit. On en voit des exemples dans tous les ordres.
26 ÆäÀÌÁö - Le funeste effet qu'ils produisent sur leurs lecteurs , est d'en faire dans la jeunesse de mauvais citoyens , des criminels scandaleux , et des malheureux dans l'âge avancé ; car il y en a peu qui aient alors le triste avantage d'être assez pervertis pour être tranquilles.
27 ÆäÀÌÁö - L'empreflement avec lequel on lit ces fortes „ d'ouvrages, ne doit pas flatter les Auteurs* "^ qui d'ailleurs auraient du mérite. Ils ne doî,, vent pas ignorer que les plus miférables ,, Ecrivains en ce genre partagent prefque „ également cet honneur avec eux. La fatyre, „ la licence & l'impiété n'ont jamais feules „ prouvé d'efprit. Les plus méprifables par ces „ endroits peuvent être lus une fois : fans leurs „ excès , on ne les eût jamais nommés ; fera.,, blables à ces...
73 ÆäÀÌÁö - Bullion avoit déja donné un exemple de ce magnifique scandale. Ayant fait frapper, en 1640 , les .premiers louis qui aient paru en France , il imagina de donner un dîner à cinq seigneurs de ses courtisans , fit servir au dessert trois bassins pleins des nouvelles espèces , et leur dit d'en prendre autant qu'ils voudroient.