La comédie en France au XVIIIe siècle, 2±ÇHachette et cie, 1888 - 446ÆäÀÌÁö |
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... drame anglais , laissant la pompe et le vacarme , s'essaye dans la peinture légère à l'estompe et au pastel , en écrivant les M©«urs du temps ( 1760 ) . La main de Saurin , un homme de sapin , comme l'appelle Grimm , droit et raide ...
... drame anglais , laissant la pompe et le vacarme , s'essaye dans la peinture légère à l'estompe et au pastel , en écrivant les M©«urs du temps ( 1760 ) . La main de Saurin , un homme de sapin , comme l'appelle Grimm , droit et raide ...
52 ÆäÀÌÁö
... drame ? Est - ce une tragi - comédie ? Rien de tout cela : c'est une ©«uvre hybride et discordante , comme on en voit encore parfois de nos jours . La convenance et la vérité sont ce qui fait le plus défaut . Euphémon père et fils , le ...
... drame ? Est - ce une tragi - comédie ? Rien de tout cela : c'est une ©«uvre hybride et discordante , comme on en voit encore parfois de nos jours . La convenance et la vérité sont ce qui fait le plus défaut . Euphémon père et fils , le ...
72 ÆäÀÌÁö
... drame an- glais ce belître de Frélon que pour peindre un coquin à qui il en voulait . Ce Frélon est sans doute quelque ennemi de la philosophie anglaise . On veut jouer l'Écossaise à Paris et ce n'est pas mon avis . Est - il bien ...
... drame an- glais ce belître de Frélon que pour peindre un coquin à qui il en voulait . Ce Frélon est sans doute quelque ennemi de la philosophie anglaise . On veut jouer l'Écossaise à Paris et ce n'est pas mon avis . Est - il bien ...
74 ÆäÀÌÁö
... drame bour- geois et sentimental bâclé à la hâte , où rien ne se tient debout , ni la pièce ni les personnages . Grimm trouve le sujet fort beau , s'il était bien développé . « Malheu- reusement , dit - il , l'auteur ne s'est pas donné ...
... drame bour- geois et sentimental bâclé à la hâte , où rien ne se tient debout , ni la pièce ni les personnages . Grimm trouve le sujet fort beau , s'il était bien développé . « Malheu- reusement , dit - il , l'auteur ne s'est pas donné ...
108 ÆäÀÌÁö
... drame dépourvu d'action . Le héros principal , Valère , dans lequel l'auteur s'est personnifié , a plus d'un trait de ressemblance avec le Cléon de Gresset . Il répand sa malice et son venin spirituel sur toutes les classes de la ...
... drame dépourvu d'action . Le héros principal , Valère , dans lequel l'auteur s'est personnifié , a plus d'un trait de ressemblance avec le Cléon de Gresset . Il répand sa malice et son venin spirituel sur toutes les classes de la ...
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284 ÆäÀÌÁö - Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu'ils ordonnent! quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil, je lui dirais...
98 ÆäÀÌÁö - Du reste, renversant, détruisant, foulant aux pieds tout ce que les hommes respectent, ils ôtent aux affligés la dernière consolation de leur misère, aux puissants et aux riches le seul frein de leurs passions; ils arrachent du fond des c©«urs le remords du crime, l'espoir de la vertu, et se vantent encore d'être les bienfaiteurs du genre humain ! Jamais, disent-ils, la vérité n'est nuisible aux hommes; je le crois comme eux, et c'est, à mon avis, une grande preuve que ce qu'ils enseignent...
353 ÆäÀÌÁö - ... république ? Le plus sûr est pourtant de ne pas s'y fier : Ce même Frédéric, juste envers un meunier, Se permit maintes fois telle autre fantaisie : Témoin ce certain jour qu'il prit la Silésie ; Qu'à peine sur le trône, avide de lauriers, Epris du vain renom qui séduit les guerriers, II mit l'Europe en feu. Ce sont là jeux de prince ; On respecte un moulin, on vole une province A.
284 ÆäÀÌÁö - ... 0 bizarre suite d'événements! Comment 15 cela m'est-il arrivé? Pourquoi ces choses, et non pas d'autres? Qui les a fixées sur ma tête? Forcé de parcourir la route où je suis entré sans le savoir, \ comme j'en sortirai sans le vouloir, je l'ai jonchée.
253 ÆäÀÌÁö - ... l'action principale de la comédie? "Ces caractères, dit-on, sont naturels." Ainsi, par cette règle, on occupera bientôt tout l'amphithéâtre d'un laquais qui siffle, d'un malade dans sa garde-robe, d'un homme ivre qui dort ou qui vomit. Y at-il rien de plus naturel! C'est...
127 ÆäÀÌÁö - Quel état, mon fils, que celui d'un homme qui, d'un trait de plume, se fait obéir d'un bout de l'univers à l'autre! Son nom, son seing n'a pas besoin, comme la monnaie d'un souverain, que la valeur du métal serve de caution à l'empreinte ; sa personne a tout fait ; il a signé, cela suffit.
351 ÆäÀÌÁö - Qui les aimaient jusqu'au trépas ; Deux tendres s©«urs qui, sans débats, Veillaient au bonheur des deux frères, Filant beaucoup, n'écrivant pas. Les deux maisons n'en faisaient qu'une, Les clefs, la bourse était commune, Les femmes n'étaient jamais deux. Tous les v©«ux étaient unanimes ; Les enfants confondaient leurs jeux, Les pères se prêtaient leurs rimes, Le même vin coulait pour eux.
300 ÆäÀÌÁö - Froids humains, non encor vivants, Atomes perdus dans l'espace, Que chacun de vos éléments Se rapproche et prenne sa place, Suivant l'ordre, la pesanteur Et toutes les lois immuables Que l'Éternel dispensateur Impose aux êtres vos semblables. Humains non encore existants, A mes yeux paraissez vivants.
281 ÆäÀÌÁö - Je me crus trop heureux d'en être oublié, persuadé qu'un grand nous fait assez de bien quand il ne nous fait pas de mal.
76 ÆäÀÌÁö - Et on ne vous a pas encore montré en public, le cou décoré d'un collier de fer de quatre pouces de hauteur ? FRELON : Voilà un homme qui n'aime pas la littérature.