DES MALADIES DE L'OIL POUR LEUR. GUERISON du Roy , à Mery-sur-Seine. B AZ 1382 M. DCC. VII. A MONSEIGNEUR MONSEIGNEUR ABBE DE S. QUENTIN DE L'ISLE, . Président des Académies Royales des Médailles & des · Sciences ; & l'un des quarante de l'Academie Françoise. le prens la liberté de vous offrir ce Traité des Maladies de l'Oeil, en re- . ā ij. . connoissance des obligations que je vous ay de l'honneur que vous m'avez fait dans un tems ou je pensois le moins être connu de vous. Et quand je ne vous aurois pas, MONSEIGN EVR, toutes ces obligations, je ne sçai à qui je pour rois m'adreßer pour trouver un Protec· teur à ce Livre qui pút lui être aust favorable que vous. Les profondes connoißances que vous avez dans les Scien. ces Divines & Humaines ; ce Genie heureux qui vous fait juger si solidement de tout; cette laborieuse application dans la direction de ces Royales do celebres. .: Societés de sçavans dont vous êtes avec justice le Chef & le Moderateur ; tous vos Nobles Talens, dis-je, joints à vóc tre Illustre Naißance; qui vous rendent ji recommendable, perfuadent par avance ceux qui, par une louable émulation, cherchent à le détromper des anciens préjugez, tres nombreux dans les Sciences bumaines , qu'ils trouveront dans les lị. vres des Auteurs que vous honorez de vôtre protection, quelques nouvelles lumiéres pour le conduire dapsia recherche de la verité. En effet, MONSE 1GNEV R, on est si fortement convain. CU , qu'étant ausi éclairé que vous l'êtes, vous ne permettriez pas qu'un Ouvrage de la nature de celui que je vous presente parût. fous vos Auspices , si le Public n'en dévoit recevoir quelqu'avantage, soit pour la connoissance , ou pour le pragnostic, ou pour la guérison des maladies dont il traite. Je m'estimerois sans doute bien recompensé de mon travail, fi, appuié de cette protection, ce Livre que |