Assis au pied du monument, Hélas! tout près de nous unir Ici.j'ai reçu pour adieux, < Voici le lieu de son trépas; Je vous demande une faveur, Amour! Amour! quand je mourrai Dis-moi si je la reverrai! >> HOFFMAN. LA CHAUMIÈRE. Pour trouver ce parfait bonheur Là vous jouirez des faveurs Que me prodigue la nature; Vous y verrez des fruits, des fleurs, Et le cristal d'une onde pure. Si vous aimez un doux sommeil, Zéphire y parfume les airs Des odeurs que la rose exhale; Et si vous aimez la gaîté Que donne un travail salutaire, On la trouve avec la santé Dans le jardin de ma chaumière. (Bis.) La fortune par des remords Souvent nous fait payer ses charmes; Loin de mon paisible séjour, Et ne sort point de ma chaumière. (Bis.) Pour ma Lise ses feux constans Depuis vingt ans brûlent mon ame; Un doux nœud pour la vie entière, Amans, jurez de vous aimer Comme on aime dans ma chaumière. (Bis.) SÉGUR. LES LARMES. AIR: Cet or que vous daignez m'offrir. De la gaîté toujours épris, Au chagrin nous faisons la guerre: Nous trouvons quand l'hiver s'enfuit Ainsi la riante gaîté Sort plus vive du sein des larmes. Sur les lèvres de la beauté J'aime à voir un joli sourire: A la folle Vivacité Je ne rends pas toujours les armes; A la beauté versant des larmes. Les larmes sont la voix du cœur, Les amans au lever du jour ARMAND-GOFFE. LE PRINTEMS. DEJA tout renaît à la vie; L'hiver au loin fuit en courroux: Déjà sur la terre embellie Phébus lance un rayon plus doux. |