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Je veux seul, ô Croix adorable,

Vous porter (bis), mais en vrai chrétien.

Sancta mater, etc. O sainte mère, etc.

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Simon le Cyrénéen aide Jésus à porter sa Croix. Considérons la grande bonté de Jésus-Christ envers nous. S'il permet qu'on l'aide à porter sa Croix, ce n'est pas qu'il manque de force, étant celui qui soutient l'univers; mais il veut nous enseigner à unir nos souffrances aux siennes; et à partager avec lui son calice d'amertume.

O Jésus, notre maître, vous en avez bu le plus amer, et vous ne nous en avez laissé que la plus petite partie. Ne permettez pas que nous soyons assez ennemis de nous-mêmes pour la refuser. Faites, au contraire, que nous l'acceptions volontiers, afin de nous rendre dignes de participer aux torrents de délices dont vous énivrez vos élus dans la terre des vivants. Pater noster. Ave, Maria. Gloria Pa

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Seigneur, hélas! qu'est devenue
Votre beauté qui réjouit les saints?
Ingrats mortels, à cette vue,

Serez-vous (bis) endurcis et vains?

Sancta mater, etc. | O sainte mère, etc.

etc.

SIXIÈME STATION.

V. Adoramus te, V. Nous vous a-
dorons, etc.

Une femme pieuse essuie la face de Jésus-Christ. Considérons l'action héroïque de cette sainte femme, qui s'avance à travers la foule des soldats pour voir son divin Maître. Elle l'aperçoit tout couvert de crachats, de poussière, de sueur et de sang. Un tel spectacle attendrit son âme jusqu'aux larmes; et, son amour la mettant au-dessus de toute crainte, elle s'approche de Jésus, essuie ce visage défiguré, cette auguste face qui ravit tous les saints, devant laquelle les Anges se couvrent de leurs ailes, ne pouvant en soutenir l'éclat.

O Jésus, le plus beau des enfants des hommes, en quel état vous a réduit votre

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amour pour nous! Non, jamais vous n'avez été plus digne de nos adorations et de nos hommages. Nous vous adorons donc, et, prosternés devant votre divine Majesté, nous vous supplions d'oublier toutes nos offenses, et de rendre à notre âme son ancienne beauté qu'elle a perdue par le péché.

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Sous les coups des bourreaux perfides
Jésus-Christ tombe une seconde fois,
Et ces infâmes déïcides

Le voudraient (bis) déjà sur la Croix.

Sancta mater, etc. | O sainte mère, etc.

etc.

SEPTIÈME STATION.

V. Adoramus te,& V. Nous vous adorons, etc.

Jésus tombe à terre pour la seconde fois. Considérons l'homme-Dieu succombant derechef. Contemplons cette sainte victime étendue par terre sous le faix horrible du bois de son sacrifice, exposée de nouveau à la cruauté des soldats et de ses meurtriers. C'est encore pour nous donner des preuves de son amour infini que Jésus-Christ permet cette seconde chute. Il veut aussi nous mon trer par là, que, retombant si souvent dans le péché, nous ne devons néanmoins jamais perdre confiance, mais tout espérer de sa miséricorde, et qu'au milieu des plus grandes afflictions il ne faut pas se laisser aller au découragement; que la voie du ciel est semée de ronces et d'épines; que, pour être glorifié, il faut auparavant passer par le creuset des souffrances.

O Jésus, notre force, préservez-nous de toute rechute, et ne permettez pas que nous ayons le malheur, en nous perdant, de rendre inutiles tant de fatigues et de peines que vous avez endurées pour nous délivrer de la mort éternelle.

Pater noster. Ave, Maria. Gloria Patri. V. Miserere nos- V. Ayez pitié de nous, etc.

trì, etc.

V. Fidelium, etc.

V. Que les âmes,

etc.

Ne pleurez point sur mes souffrances;
Pleurez sur vous, ô filles d'Israël !
Afin que le Dieu des vengeances

Ait pour vous (bis) un cœur paternel.

Sancta mater, etc. O sainte mère, etc.

HUITIÈME STATION.

V. Adoramus te,

V. Nous vous a

etc.

dorons, etc.

Jésus console les filles d'Israël qui le suivent. Admirons ici la générosité incomparable de JésusChrist. Il oublie, pour ainsi dire, ses propres souffrances, afin de ne s'occuper que de celles des saintes femmes, et de leur procurer les consolations dont elles avaient besoin dans le grand abattement où son état déplorable les avait jetées. En leur recommandant de ne point pleurer sur lui, mais plutôt sur elles-mêmes et sur leur perfide patrie, il nous a fait sentir que son cœur serait peu sensible à notre compassion, si nous ne commencions par pleurer nos péchés, qui sont la cause de ses douleurs.

O aimable Jésus, vrai consolateur des âmes affligées, daignez jeter sur nous des regards de tendresse et de miséricorde; faites-nous la grâce de vous accompagner

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