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las de faire claquer le fouet, il les conjura dy entrer avec cette viteffe & facilité avec laquelle les Ufuriers pleuvent en l'Enfer, & il fe trouva au même moment fi bien obey, que la porte, quoy que grande, ne fuffifant pas, tant ils avoient de hâte d'y entrer de front, ils fe precipitoient les uns par dessus le dos des autres, & vouloient y entrer tous enfemble. Ce myftere opera tellement qu'il fit faire des reflexions à noftre spectateur & Luy fit prendre une bonne refolution de changer fon eftat en celuy d'un chreftien penitent.

48. Un mendiant s'addreffant un jour à un Roy luy dit: mon frere foulage-moy, je vous prie, dans le befoinoù je fuis. Le Roy voulant fçavoir d'où il étoit fon frere, il luy répondit: du Pere Adam. Ah! c'eft trop jufte, répartit le Roy, & commanda à son Aumônier de luy donner un denier. Ce gueux fort mécontant fe plaignit de fa dureté, & n'en reçut point d'autre réponse, finon qu'il s'en fit donner autant de chaque frere, & il feroit fort riche.

49. Un pauvre ne trouvant point de parrain pour faire baptifer fon fils refolut de forcer le premier qu'il rencontreroit. Sortant

Finalmente canfado de açotallos, los conjurò de entrar con tal velocidad con que los ufureros llueven en el infierno, entonces le obedicieron fin delacion de tal fuerte que la puerta, aunque ancha no baftando de entrar de frente les fornecio tanta altura para hazer precipitar los unos fobre los otros para llegar alla todos juntos. Efte mifterio forneciendo una efpeculacion a nueftro efpectador, le infpirò una fana rifolucion de mudar fu eftado en el de un chriftiano peni

tente.

48- Un mendigo endereçandofe a un Rey le dixo: mi hermano aliviad mi mezquindad. El Rey queriendo faber de donde era fu hermano, quando le refpondio: del primero Padre Adamo;entonces le mandò dar un maravedi, y como el mendigo fe quexò de fu dureza le dixo el Rey;hazed daros tanto de cada hermano y fereys muy rico,

49. Un pobre no hollando padrino para tener fu hijo a bautismo determinò de forçar el primero que encontraria,

dans cette intention il rencontra la mort qui s'excufa long-temps fur l'inconveniant qu'il y avoit. S'eftant finalement rendue à fes prieres, elle donna à fon compere la connoiffance de toutes les herbes & en fit le meilleur Medecin qu'il y eut, promettant de plus qu'il gueriroit toutes les maladies cha que fois qu'il la verroit au pied du malade, la voyant à la tefte il n'y auroit point de remede pourle guerir. Il y eut quelque temps aprés un Prince abandonné des Medecins, qui luy promit de grands biens, s'il luy pouvoit fauver la vie. Et quoy qu'il vit la mort au chevet, il ne laiffa pas d'effayer à les gagner. Pour cet effet il fit couper les quatre piliers du lit, & porter par quatre forts hommes le chevet aux pieds pendant qu'il amufoit fon compere, qui voulut bien luy pardonner cette fois, mais il luy défendit d'y

retourner.

so. Un jour un jeune homme voulant fe marierne fçachant quelle femme prendre de trois qu'il avoit en main; fçavoir une fort belle fille peu riche. Une belle

riche veuve, ou une tres-riche vieille. Et fe fouvenant du proverbe qui dit que les

Pero

Pero faliendo de fu cafa con effe intento hallò la muerte que fe efcusò largo tiempo fobre lo defconvenido. Finalmente rendida alos ruegos dio a fu padrino el conocimiento de todas las yervas y lo hizo el mejor medico que fueffe, prometiendole aun de fanar todas las dolencias veyendo la muerte alos pies ; mas defcubriendola ala cabeça, no auria rimedio para fanarlo. En efta fazon un Principe defemparado de todos los medicos le prometio muchos bienes por la reftitucion de fu falud, y aunque vieffe la muerte ala cabeça, quifo toda vez dar tiento de ganarlos. Affi hizo cortarlas quatro columnas de fu cama y llevar por quatro hombres fuertes en un momento la cabeça del Principe alos pies, mientras que detenia fu pradrino, el qual le perdonò efta vez; mas le prohibio de bolver.

so. Un joven queriendo cafarfe no fupo qual muger tomar de tres que fe le ofrecieron. Una muy linda moça no demafiado rica. Una hermofa y rica viuda. O una riquiffima anciana. Pero acordandofe del refran que dize: Que Ff

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fous & les enfans difent le plus fouvent la verité, il s'adreffa à un fort joli & fort aimable, qui fe promenoit un bâton entre Ses jambes & luy dit: Gentil Cavalier, choififfez-moy une femme, car j'ay envie de me marier; mariez-vous, fi vous voulez, luy repartit l'enfant. Prendrai-je une belle fille, demanda le jeune homme ? Comme vous voudrez, luy répondit-il. Ou pour mieux faire, prendrai-je une belle veuve ? A дио il répondit, comme elle voudra. Mais voulant luy parler de la vieille, s'enfuit au plus vite, en difant, retire vous, mon cheval rue. Ce jeune homme confiderant ces paroles murement trouva de quoy fe déterminer; car la belle fille, ditil en lui-même, approuvera toujours ma volonté, & la veuve fuivra la fienne, & en la vieille il n'y aura point de raison. Il fe maria ainfi avec la premiere, & fe trouva bien de fon choix,

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51. Un faint Evefque vifitant fon Diosefe trouva dans un bois un Berger qui gardoit fon troupeau, il voulut le catechifer, & luy demanda s'il fçavoit quelque priere, à quoy il répondit, qu'il 'en fçavoit qu'une, à fçavoir; Mon Dien

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