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traité, il étoit fervi par trois domestiques qui êtant auffi juftement les voleurs, l'obferverent regulierement en toute fa conduite, de forte qu'écoutant à la porte, ils entendirent qu'il difoit en luy-même, il n'y en a que trois, en fe plaignant du peu de jours que devoit durer fon bonheur. Cependant ils le crurent bon devin, qu'ils le prierent, de ne les point découvrir, luy remirent entre les mains le vel qu'ils avoient fait. Nôtre homme fast content d'avoir fi bien réussi ne leur voulut pas nuire, d'autant qu'ils luy avoient promis qu'ils fe corrigeroient ; mais il donna à entendre au Seigneur que les voleurs s'étoient fauve, & avoient abandonné leur larcin, qui étant fatisfait de retrouver fon bien, le recompenfa, comme il le luy avoit promis.

54. Une belle nuit pendant le fabat des shats, les rats les fouris s'affemblerent pour confulter par quel moyen ils fe tireroient de la patte du chat leur ennemy commun. On y avoit deja propofé diverfes opinions, lorfqu'une certaine fouris propofa avec applau diffement prefque de toutes les autres, qu'il

atraher, dezia, con fu arte los culpados, y luego fue fervido y tratado efplendidamente; mas los hurtadores fiendo tres domefticos del Hidalgo tuvieron gran cuydado de obfervar fu proceder y oyeron efcuchando ala puerta, que dezia: No ay que tres. Lamentandofe en fi mifmo dela poquedad de tan buenos y dichados dias. Pero ellos locreyeron verdadero adevinador. Por effo refolvieron de hablalle y remetiendole la hazienda, lo rogaron de no defcubrillos. El confiderando una falida tan afortunada no quifo dañar alos otros mientras que le prometieron de emendarfe. Affi dio a entender al dueño que los hurtadores avian dexado todos los bienes para falvarfe. El Señor muy fatisfecho fe contentò con la recuperacion del fuyo.

54. Los gatos ayuntandofe por fus ruidos dieron comodidad alos mures y ratoncillos de tener confejo como podrian librarfe de la pata de fu formidable enemigo el gato. Los pareceres eran muy combatidos. Pero uno entre otros propufo con aplaufo quafi de todos, que

Jeroit fort bon d'attacher au col du Chat un grelot, afin que le bruit qu'il feroit leur put donner le temps de fe retirer au pluftost; mais ne s'en trouvant aucune affez hardie pour le luy attacher, elles fe feparerent, & demeurerent dans l'apprehenfion comme auparavant.

55. Il arriva un jour que dans la Republique du corps humain la tefte, les mains, les épaules & les pieds fe revolterent contre le ventre en fe plaignant de luy, qu'il ne faifoit que confommer tout ce qu'ils amaffoient avec tant de peine; mais à peine ces rebelles refuse rent-ils à leur ennemy pretendu l'ordinaire, dont il avoit befoin, qu'ils fe fentirent fi affoiblis, qu'ils connurent bientoft avec confufion le mechant confeil qu'ils avoient pris pour nuire à celuy qui diftribuoit fi liberalement &avec tant de prudence à un chacun ce qui luy eftoit neceffaire, & luy demandant pardon ils fe remirent pour leur intereft un chaSun en particulier à leur travail.

56. Un Gentilhomme amoureux d'une belle & riche heritiere ayant plufieurs ri vaux, & en étant à caufe de fes vertus le

feria lo mejor de atacar una fonajera a fu cuello para recogerle al primero fonido; mas como no se hallò ninguno entre todos que fueffe tan atrevido de atacarsela, rumpieron el confejo en quedando toda vez con miedo como antes.

55. Acaccio que una vez en la Repu blica del cuerpo humano la cabeça, las manos, las efpaldas y los pies fe rebelaron contra el vientre en quexandose del, que no hazia fi no confumir la hazienda que ellos juntaron con tanto trabaxo. Mas apenas rehuzaron eftos rebeldes a fu enemigo pretendido el fornecimiento ordinario, que ellos mismos se fentieron tan enflaquecidos que conocieron luego con fu verguença el mal confejo que avien tomado para dañar a quien con providencia reparte tan dadivofamente a cada uno lo neceffario. Afi pidiendole perdon bolvieron por fu interes particular a fus obras acoftumbradas.

56. Un Hidalgo muy enamorado de una hermosa y rica heredera tuvo muchos rivales, mas fiendo por fus virtudes el

plus aimé, s'attira par ce moyen un grand nombre d'ennemis qui jurerent tous fa perte. Comme il s'en alloit fouvent voir fa maîtreffe à fon Château pour luy donner des marques de fon amour, les autres prirent cette occafion pour luy tendre des embûches. Il avoit coûtumé paffant devant un Cimetier de faire une priere pour les ames du Purgatoire. Un jour comme il y paffoit, il y attacha fon cheval à la porte, & s'y endor mit d'abord, un efprit un moment après prenant fa reffemblance monta à cheval & alla an Château. Ceux de l'ambufcade l'appercevant tirerent plufieurs coups de pistolets fur luy, & le voyant tomber le crurent mort. Le Gentilhomme étant éveilléremit fa vifite à un autre jour. Les premiers qu'il rencontra furent fes rivaux, qui étant épouvantez de fa rencontre voulurent s'inftruire du paffe, & ayant connu une confervation fi miraculeuse, luy confefferent ce qu'ils avoient fait & luy abandonnerent la joüissance de fés shaftes amours.

57. Il y eut autrefois à Messine in Evê

mas

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