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ESSAIS

DE

MORALE

CONTENUS

EN DIVERS TRAITE'S
fur plufieurs devoirs importans.
Second Volume.

BNIKAFIDES

Chcz

A PARIS,
GUILLAUM
UME DESPREZ, Imprimeur
& Libraire ordinaire du Roi.
E T

JEAN DESESSARTZ, Libraire, rue faint
Jacque à Saint Profper & aux trois Vertus

M. DC C. X V.

Avec Approbation & Privilege du Ros

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TABLE

Des Traités & des Chapitres contenus en ce Volume.

DISCOURS.

Sur la necessité de ne se pas conduire au ha zard, & par des regles de fantaisie,

page 1.

DISCOURS.

Contenant en abregé les preuves naturelles de l'existence de Dieu, & de l'immortalité de

l'ane.

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Où l'on fait voir combien les entretiens des hommes font dangereux.

PREMIERE PARTIE.

36

CHAP. I. Qu'il n'y a perfonne en qui les dif cours des hommes n'ayent produit de maw vais effets. Deux fortes de corruption, l'une naturelle & l'autre ajoutée, que celle - tà naît particulierement des difcours des hom

mes,

36

II. De quelle forte les fauffes idées, à l'égard des biens des maux, fe forment dans notre efprit, fe communiquent par le langage,

39.

III. Que le langage commun eft propremens

44

le langage de la concupifcence, IV. Combien il fe guffe de mauvaises chofes dans les entretiens.

46

V. Que l'on Je trompe foi-même si l'on pense éviter le danger du langage de la concupifcence, en difant qu'on parle des chofes hu

mainement.

49

le

VI. Autres adreffes pour diminuer l'horreur des vices. Utilités du filence. Que chacun eft obligé de détruire en foi les illufions qui naiffent du langage des hommes, & que moyen le plus propre pour cela eft de confiderer fur chaque chofe ce que Dieu en juge.

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,

53

CHAP. I. Nos paroles n'ont pas tout-à-fait la même regle que nos jugemens non plus que nos actions & nos fentimens. Qu'il ne agit ici que de former les jugemens inte

rieurs.

$9

II. Comment on doit regarder toutes les chofes temporelles, leur extreme petitelje. Que tout nous en avertit. Le paffe trop grand & trop petit à nos yeux.

III. Gloire humaine, gloire des Saints

des méchans.

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64

IV. Veritable idée de ce qu'on appelle Qua

lité.

V. Veritable idée de la Valeur.

66

70

VI. Idee veritable des qualités de l'efprit. Ce que c'est que d'avoir de la lumiere & de la force d'efprit, d'être favant. Que ces qualités humaines font plus Jouvent pernicieuses · qu'utiles.

77

VII. Veritables idées des juftes & des pecheurs.

DE LA CIVILITE

Chrétienne.

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92

94

CHAP. I. Comment l'amour-propre produit la crvilité. II. Qu'il fembleroit que la charité nous devroit éloigner de la civilité. III. Comment la charité peut prendre part aux devoirs de la civilité. IV. Avantages que la pratique de la civilité procure à ceux envers qui on l'exerce. 106 V. Moyen d'accorder ces contrarietés apparentes: Regles qu'on doit garder dans la pratique de la civilité.

100

109

DE LA

GRANDEUR.

Premiere Partie.

De la nature de la Grandeur, des devoirs des inferieurs envers les Grans.

L

CHAP. I. Inftincts contraires des hommes à l'égard de la grandeur. Celui qui porte à honorer • les Grans, plus fort que celui qui porte à les mépriser. Source du mépris de la grandeur dans les Philofophes pauvres ou riches. Qu'il n'y a que la Religion qui nous puiße faire connoître ce qui lui eft dis. II. Comment la concupifcence, la raison & la Religion s'uniffent piur former la grandeur. Confequence de cette doctrine avantageufe aux Rois & aux Monarchies fucceffives. 118 III. Que cette autorité passe aux Magiftrats ✪.

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