1541. MYSTERE »Sur Quod fecundùm legem debet mo»ri, &c. imprimé à Lyon, » Du Verdier Vauprivaz, Bibliothéque Françoife , pag. 635. Omme Du Verdier s'eft trompé Cen affurant que le Myftere des trois Rois a été imprimé à Lyon, quoiqu'il ne foit que manufcrit, nous pouvons conjecturer qu'il eft tombé dans la même faute, en parlant de celui-ci, d'autant plus qu'on n'en trouve aucun exemplaire. Le fujet du Poeme eft,comme on le voit, tiré du nouveau Testament, & fe trouve compris dans la Quatriéme Journée du Myftere de la Paffion. D'Abondance, Auteur de cet Ouvrage, a encore compofé quelques Moralités, & une Farce, dont nous parlerons à leur rang. I541. * Voyez fa Vie, Tome MY STERE DE L'APOCALYPSE. (a) Cy enfuyt le Myftere de l'Apocalypse » fainct Jehan, avec les cruautez de Domicien, Empereur de Romme, compofé par Maiftre Loys Choc» quet. » " دو * Pannoncer au Olipifon Sénateur Romain, vient annoncer au Sénat assemblé, la (a) Ce Poëme pourroit | porter avec raifon le titre du Myftere de Saint Jean l'Evangélifte, puisqu'en effet il contient la plus grande partie de la vie de cet Apôtre, & que les Révélations prophétiques contenues dans l'Apocalypfe, ne forment ici qu'une espece d'épifode détaché entierement du reste de l'Ouvrage. Il eft de la compofition de Louis Chocquet affez mauvais Poëte, même pour fon tems; & fut repréfenté en 1541. à PHồtel de Flandres à Paris par les Confreres de la Paffion, à la fuite des Actes des Apôtres, & pagut imprimé la même année à la fin de la feconde édition de ce Myftere. En voici le titre. « L'Apo»calypfe Sain& Jehan » Zébédét, où font com» prinfes les vifions, & » révélations que jceluy » Saint Jehan eut en » P'Ifle de Pathmos : le » tout ordonné par fi»gures convenables, fe»lon le texte de la Sain>>&te Efcripture : enfem»ble les cruaultez de Do» micien Céfar .... » Fin du Myftere de l'A pocalypfe Saint Jehan » l'Evangélifte, nouvel» lement rédigé par l'er>> fonnages, avec les mi»racles faits en l'Ifle de »Pathmos, le tout hif>> torié felon les visions » & achevé ledict Livre » d'imprimer le XXVII, 1541. mort du bon Empereur Titus, ajoutant qu'il faut fonger à lui élire un fucceffeur. Toutes les voix fe réuniffent en faveur de Domicien, à qui on va offrir l'Empire. Enfuite paroiffent deux bourreaux, Torneau & Pefart, qui cherchent à fe mettre au fervice de quelque Prince. Le hazard veut qu'ils rencontrent Daru*, ce fameux exécuteur des cruautés de Néron, qui n'avoit jamais le Bourreau voulu s'affocier avec fes camarades de ftere des Acbanal du Myprofeffion, & s'étoit par-là rendu leur tes des Apôennemi. Comme les deux dont nous tres, qu'on parlons le trouvent ici fans défense, ils il. de cette l'affomment, & lui dérobent ses habits Hift. avec fa & fon argent. " > Icy le gettent en l'Apparition (a) » & s'en vont à Romme » »jour de May, l'an mil » cinq cens XLI. par Ar »> noul & Charles les Angeliers freres » : เทfolio gothique, avec des figures en bois. Environ neuf inille vers. (4) Nous avons expli- Ce Daru eft * ce peut voir T. généalogie P. 426. da même Vol. 1541, Ces deux Bourreaux vont offrir leurs fervices à l'Empereur au moment qu'on lui apprend que faint Jean a converti les habitans d'Ephefe. Domicien fait auffitôt partir un Vaiffeau pour le lui amener. Comme les Matelots qui doivent monter ce bâtiment font endormis, & la plupart yvres; le Pilote eft obligé de les faire marcher à coups de canne. Il fait charger les provifions néceffaires,comme pain,vin, viandes salées, morues, harencs, baleines fallées, & fur-tout des cartes & des dez.Enfuite on met à la voile. Arrivés à Ephefe, les Ambaffadeurs mettent pied à terre, & reçoivent les complimens des Matelots, LE I, MATHE LOT. Perpetuel loz Soit aux nobles Ambassadeurs. LE II. MATHELOT aux Spectateurs, Ces Ambaffadeurs vont droit au Tem ple, où ils fe faififfent de l'Apôtre, à qui ils demandent fon nom, faint Jean leur répond fans s'étonner, Je fuis Juif, nommé Jehan, qui enfuis Les œuvres de Jéfus, mon Maiftre. L'Apôtre entre dans le Vaisseau, qui رو 1541 le porte à Rome, où Domicien, de l'avis du Sénat, le fait jetter dans une chaudiere pleine d'huile bouillante. » Icy Molleftin faict apprêter uné chauldiere d'huylle, & fourches »boys,charbon, trippiers, & foufflez, » & les porte devant la Porte Latine. » L'Empereur furprit de ce que faint Jean fort fain & fauf de ce fupplice, le condamne à un exil perpétuel dans l'Ifle de Pathmos. On conduit l'Apôtre au lieu de fon exil, avec Porchorus *, *Prochore prifonnier Chrétien, condamné à la même peine. C'est en ce lieu, que le Seigneur, pour couronner les fouffran ces de fon Difciple bien-aimé, lui découvre les fecrets les plus cachés, & dont l'accompliffement eft réfervé à la fin des fiécles. כל "Icy fe doibt mettre fainct Jehan près de quelque Roc, appuyé fur » une de fes mains, en forme de contemplation, pendant fe fera une grande paufe en Paradis muficaou inftrumentalle, cependant رو رو » le رو A que la premiere vifion s'apparoîtra es » ( a ). Icy fainct Jehan prent plu (a) Ces Vifions, qui torze, n'ont rien de fin font au nombre de qua gulier, & ne contiennent |