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nowned warriors) fought last summer against the king to whom you had sworn fidelity? Yes. You are guilty. Nothing could be more simple than this; nothing half so salutary to France and Europe. Exile from their country, which they have betrayed, is the severest punishment that can be awarded to those execrable wretches; but the eternal exile of Charon's boat would have been reckoned too slight a penalty six months ago, both here and on the continent. Were an English officer to cause the death of one worthless vagabond in dispersing a dangerous mob, all the common councils and smoking clubs within the bills of mortality would instantly be up in arms against him. But the miscreants of whom we speak, have occasioned the loss of ten thousand of our gallant countrymen in one awful day and yet some of us wish to see them spared! Spare their lives if you will: but let them, stript of titles and property, be sent for an indefinite period to study virtue in other quarters of the globe. Some may propagate humanity in the Barbary states; others can carry bricks and mortar at Washington. Characters not half so vile do so in this metropolis every day in the year.

Im France there is another species of guilty persons to whose misconduct we have in former numbers had to advert-the bigots of the south. To all the southern countries of Europe, bigotry seems congenial just as superstition is to those of the north. The public are aware that the interposition of the British government with that of the Thuilleries, was solicited some time ago by awenerable body of British subjects: and we are now to present our readers with part of a letter from a liberal-minded Frettchman, long resident in London, who gives it as the substance of bwhat passed at a conference, between Sir Charles Stuart and the Duke de Richelieu, on the subject of Lord Liverpool's Letter The Duke having read it attentively, the parties proceeded thust 95 19 summi!

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Le Duc. Milord s'exprime d'une manière bien pressante! il prend sur lui tout le soin de cette affaire.

Le Chevalier. Ce n'est pas seulement son propre désir, mais c'est aussi celui du Prince Régent, ainsi que le vœu général de la Nation Angloise, qu'il ose vous exprimer.9 120 Le Duc. Je n'ai pas besoin d'assurer Votre Excellence que le Roi est parfaitement disposé à se rendre à un désir aussi louable et aussi généreux, et qui est manifesté d'une manière aussi peu équivoque. C'est prendre bien peu sur moi que de vous assurer qu'on y aura tout l'égard possible; je dois même ajouter, que l'objet en question est déjà rempli. Je prendrai, pourtant, la liberté d'observer, qu'il s'en faut de beaucoup que la violence dont on se plaint, ait été aussi excessive que vos compatriotes se le sont imaginé. Je supplie votre gouvernement de vouloir bien croire à la vérité de mon assertion. J'avoue que rien ne sauroit justifier une pareille violence: ikest pourtant vrai qu'elle a été commise par des partisans avérés de la loyauté et de la réligion; c'est pourquoi nous avons été obligés d'agir avec précaution, quoiqu'on n'ait manqué de vigilance dans aucun canton.

Le Chev. Il est possible que les actes de violence dont on se plaint, aient été moins grands qu'on ne les a supposés ; mais, comme Votre Excellence le confesse, rien ne sauroit les justi fier ; et il est de mon devoir de ne pas cacher à Votre Excel lence, que l'impression désagréable que cette injure, faite au Protestantisme, a occasionnée dans les différentes parries de mon pays, est si forte, que non seulement plusieurs corpsdréligieur, mais encore plusieurs corporations civiles se préparent à intercéder pour ceux qu'ils regardent comme les objets d'une cruelle persécution, et, bien plus, de leur donner des preuves effectives de leur bienveillance for past bos ST2

Le Duc. Vous ne me dites rien que je ne sache bien quand vous me parlez de l'humanité et de la libéralité du peuple Anglois; ainsi des Représentations qui nous viennent par un pareil canal, ne sauroient manquer d'avoir beaucoup de poids;

j'ose, pourtant, croire que les Anglois ne s'attendent pas que tous les vœux, qu'ils sont dans le cas de former, puissent être toujours accomplis. On n'a pu, ni prévoir les actes de violence que vous et moi nous désapprouvons, ni empêcher qu'ils aient eu lieu; et le Gouvernement n'a jamais cessé de les condamner: 'ils sont tout-à-fait contraires aux loix que le Roi a sanctionnées; ils ne le sont pas moins aux vrais principes du Christianisme; Sa Majesté ne sauroit donc manquer d'en être indignée. Sa Majesté a déjà pris des moyens qui, suivant toute probabilité, seront suffisans; mais Elle s'empressera d'en prendre de nou'veaux s'il le faut, d'autant plus que ses efforts seront bien reçus dans votre pays, où nous regardons tout le monde comme autant d'amis. Vous ne sauriez douter que Sa Majesté n'ait à cœur la tranquillité et le bonheur de son peuple. J'ai l'honneur de vous prier de m'apprendre si les personnes, qui s'intéressent ainsi à l'affaire en question, ne forment pas tous un même Corps, et s'ils ne font pas aussi partie de votre Eglise Réformée?

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Le Chev. Il est vrai qu'il n'y a encore qu'une Secte qui se soit addressée, en forme, à notre Gouvernement; mais tous les bons Chrétiens, de quelle secte qu'ils soient, prennent part au triste de ceux qui sont opprimés injustement. Ceux qui ont engagé Milord Liverpool à intercéder auprès de votre Gouvernement en faveur des Protestants établis dans votre pays, ne forment pas, il est vrai, le corps le plus considérable de la Nation; ils ne sont pas de la Religion de l'Etat, mais ils apas colles ob sveppy partiennent aux différentes sectes que nous comprenons sous le nom de Dissenters. L'Eglise Anglicane est constituée de manière qu'il qu'il n'est pas aisé de recueillir, avec promptitude, les différentes opinions de ses membres; et c'est son propre de s'en rapporter entièrement à la sagesse du Gouvernement.

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Le Duc. Cette confiance est, on ne peut pas plus, méritoire, Tout ce qui affecte la tranquillité publique doit être confié, avec

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franchise, aux soins du Gouvernement. On n'aime, dans aucun pays, que les Etrangers viennent s'y mêler des affaires qui lui sont particulières. Quand vous fites démolir, il y a 30 ou 40 ans, les Chapelles Catholiques, nous ne nous en mêlâmes pas.

Le Chev. Je crois que non; ce n'étoit pas nécessaire; nous mimes promptement fin de nous-mêmes à ce desordre. Nous ne desapprouvons pas, en Angleterre, l'expression que les Corps publics font, en certains cas, de leurs opinions et de leurs sentimens. Leur intention, en général, est bonne; et, s'il arrive que leur démarche soit inconsidérée, le bon sens du peuple supplée à ce défaut, et sert, en quelque sorte, de dédommagement.

Le Duc. Tout cela est fort bien; mais le peuple Anglois est accoutumé à réfléchir; en France nous ne remédions pas au désordre sans qu'il nous en coûte cher. J'ai l'honneur de vous répéter que nous avons anticipé le vœu de votre Eglise Réformée. Je dois, pourtant, observer, que, s'il n'en avoit pas été ainsi, il eût été à-propos que l'expression de ce vœu nous fût parvenue par la même voie que celle dont vous faites usage aujourd'hui. Vous et moi nous lisons quelquefois l'Histoire. Ce n'a été que trop long-tems mon sort d'avoir eu tout le loisir d'étudier l'Histoire. Nous n'ignorons pas vous et moi, que les Personnes qui viennent de faire l'appel dont il s'agit à Votre Gouvernement, sont les mêmes qui se sont empressées de présenter des mémoires à nos premières, assemblées Révolutionnaires; et leurs opinions, aussi bien que celles de mes Com1002.91 " 211 patriotes du Sud, ont toujours été à l'unisson de celles des Usurpateurs François.

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arnimsaadab ar.. Le Chev. Pardonnez moi. Je croyois que nous étions convenus d'oublier le passé : les membres de l'Eglise Réformée sont, sans doute, comme les autres hommes, reconnoissans envers ceux qui les protègent et qui les soutiennent; et, au commencement de votre fatale Révolution, humain s'est intéressé à vos malheurs. Mon Gouvernement

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presque

tout le

genre

peut il compter qu'il n'y aura plus d'excès de commis contrè lés Eglises Protestantes ? ›r

Le Duc. Vous pouvez y compter. Permettez que je

(en présentant sa tabatière ...

His Most Catholic Majesty's heart is softened-he is in love! A princess of his own kindred, said to be the express image of her sire, has attracted all his finer feelings to the Brazils; so that his people in Spain now experience very few marks of royal grace. But the current of his affections may change, after the disappearance of a few honey moons, and Spain be comforted. The queen elect fortunately needs not to abjure her faith in order to qualify herself for her high destiny. In religious matters at least, all the branches of the family of Braganza-are as nearly as possible of one mind-their principles, their professions, and their practices, are all alike. Bona bonis prognata parentibus, is an absolute axiom, as well as its converse, with every acute observer at Newmarket. How supremely religious then must the fruit of such an union as this prove? It will be well if the zeal of the House of Braganza do not actually eat up the Peninsula. But vice and virtue, when in the extreme, are separated. only by a mathematical line; and hence we augur well of Spain. Ferdinand, worn out with love and the cares of state, may by and by think proper to retire to a cloister, from which the misplaced regard of his subjects nowe most culpably withholds him and then, happily, the Cortes will succeed to the inquisition. It might do so even previously to the royal espousals, did the people cordially love it, and heartily detest, the engine of cowardly tyranny, which is its substitute. The Spaniards are far indeed from being an enlightened people. The little liberty they lately enjoyed, was absolutely forced upon them by Lord Wellesley. Scarcely an individual of them admired it; few of them knew how to main

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