¨«uvres de Molière..Pierre Prault, 1734 |
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18 ÆäÀÌÁö
... qu'à battre , la vache est à nous . VALERE à Lucas . Nous fommes bien heureux d'avoir fait cette rencontre ; & j'en conçois , pour moi , la meilleure espérance du monde . SCENE VI . SGANARELLE , VALERE , LUCAS . SGANARELLE 18 LE MEDECIN ...
... qu'à battre , la vache est à nous . VALERE à Lucas . Nous fommes bien heureux d'avoir fait cette rencontre ; & j'en conçois , pour moi , la meilleure espérance du monde . SCENE VI . SGANARELLE , VALERE , LUCAS . SGANARELLE 18 LE MEDECIN ...
56 ÆäÀÌÁö
... qu'à toute force ils vouloient que je fulle médecin , je me suis réfolu de l'être aux dépens de qui il appartien- dra . Cependant vous ne fçauriez croire comment l'erreur s'eft répanduë , & de quelle façon chacun eft endiablé à me ...
... qu'à toute force ils vouloient que je fulle médecin , je me suis réfolu de l'être aux dépens de qui il appartien- dra . Cependant vous ne fçauriez croire comment l'erreur s'eft répanduë , & de quelle façon chacun eft endiablé à me ...
79 ÆäÀÌÁö
... , Parce qu'à d'autres v©«ux je me trouve infenfible . EROXENE . Je ne fais pour Tirène éclater que rigueur , Parce qu'un autre choix eft maître de mon c©«ur . DAPHNE . Puis - je fçavoir de toi ce choix PASTORALE HEROIQUE . 79.
... , Parce qu'à d'autres v©«ux je me trouve infenfible . EROXENE . Je ne fais pour Tirène éclater que rigueur , Parce qu'un autre choix eft maître de mon c©«ur . DAPHNE . Puis - je fçavoir de toi ce choix PASTORALE HEROIQUE . 79.
82 ÆäÀÌÁö
... j'avois cent c©«urs , ils feroient tous pour lui . EROXENE . Il efface à mes yeux tout ce qu'on voit paroître ; Et , fi j'avois un fceptre , il en feroit le maître . DAPHNE . Ce feroit donc en vain qu'à chacune , 82 MELICERTE ,
... j'avois cent c©«urs , ils feroient tous pour lui . EROXENE . Il efface à mes yeux tout ce qu'on voit paroître ; Et , fi j'avois un fceptre , il en feroit le maître . DAPHNE . Ce feroit donc en vain qu'à chacune , 82 MELICERTE ,
83 ÆäÀÌÁö
Molière. DAPHNE . Ce feroit donc en vain qu'à chacune , en ce jour , On nous voudroit , du fein , arracher cette amour . Nos ames , dans leurs v©«ux , font trop bien affermies , Ne tâchons , s'il fe peut , qu'à demeurer amies ; Et puisqu ...
Molière. DAPHNE . Ce feroit donc en vain qu'à chacune , en ce jour , On nous voudroit , du fein , arracher cette amour . Nos ames , dans leurs v©«ux , font trop bien affermies , Ne tâchons , s'il fe peut , qu'à demeurer amies ; Et puisqu ...
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ACANTE ADRASTE affez affûrément ainſi ALCMENE amour AMPHITRION ARGANTE auffi befoin c'eft C'eſt chofe choſe Ciel CLEANTE CLEANTHIS c©«ur comédie courroux DAMIS DAPHNE deffein difcours dire DORINE doux efprit Eft-ce ELMIRE enſemble ENTRÉE DE BALLET EROXENE eſt êtes fans doute fçais fçait fçavez fçavoir fçû femble femme fens feroit fervir feul fieurs FILENE fille flâme foins foit fonge font fouffrir fous fuis GERONTE grace HALI homme ISIDORE j'ai j'en JACQUELINE joye JUPITER LEANDRE LICARSIS LUCAS LUCINDE LYCAS m'en Madame PERNELLE maniére MARIANE MARTINE médecin meffieurs MELICERTE MERCURE MIRTIL Monfieur n'eft n'eſt NAUCRATES NICANDRE ORGON paffe parler paroître PEDRE penſée perfonne perſonne plaifir plûtôt puiſſe raiſon rien s'eft s'eſt s'il vous plaît SCENE PREMIERE SCENE VII ſes SGANARELLE Sofie ſon SOSIE TARTUFFE tems théatre TIRENE traître tranſports vais VALERE veut veux v©«ux Voilà vois vray vûë yeux
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249 ÆäÀÌÁö - Nos sens facilement peuvent être charmés Des ouvrages parfaits que le ciel a formés. Ses attraits réfléchis brillent dans vos pareilles: Mais il étale en vous ses plus rares merveilles...
182 ÆäÀÌÁö - Le devoir de la comédie étant de corriger les hommes en les divertissant, j'ai cru que, dans l'emploi où je me trouve, je n'avais rien de mieux à faire que d'attaquer, par des peintures ridicules, les vices de mon siècle...
257 ÆäÀÌÁö - Non, non, vous vous laissez tromper à l'apparence, Et je ne suis rien moins, hélas! que ce qu'on pense. Tout le monde me prend pour un homme de bien ; Mais la vérité pure est que je ne vaux rien.
175 ÆäÀÌÁö - Si l'emploi de la comédie est de corriger les vices des hommes, je ne vois pas par quelle raison il y en aura de privilégiés. Celui-ci est, dans l'État, d'une conséquence bien plus dangereuse que tous les autres; et nous avons vu que le théâtre a une grande vertu pour la correction. Les plus beaux traits d'une sérieuse morale sont moins...
279 ÆäÀÌÁö - Mais on trouve avec lui des accommodements. Selon divers besoins, il est une science D'étendre les liens de notre conscience, Et de rectifier le mal de l'action Avec la pureté de notre intention.
209 ÆäÀÌÁö - Ces gens, dis-je, qu'on voit d'une ardeur non commune Par le chemin du Ciel courir à leur fortune, Qui, brûlants et priants, demandent chaque jour, Et prêchent la retraite au...
256 ÆäÀÌÁö - Oui, mon frère, je suis un méchant, un coupable, Un malheureux pécheur, tout plein d'iniquité, Le plus grand scélérat qui jamais ait été. Chaque instant de ma vie est chargé de souillures; Elle n'est qu'un amas de crimes et d'ordures; Et je vois que le Ciel, pour ma punition, Me veut mortifier en cette occasion.
210 ÆäÀÌÁö - L'apparence du mal a chez eux peu d'appui, Et leur âme est portée à juger bien d'autrui; Point de cabale en eux, point d'intrigues à suivre; On les voit pour tous soins, se mêler de bien vivre.
205 ÆäÀÌÁö - II m'enseigne à n'avoir affection pour rien; De toutes amitiés il détache mon âme ; Et je verrais mourir frère , enfants , mère , et femme, Que je m'en soucierais autant que de cela. CLÉANTE. Les sentiments humains , mon frère , que voilà ! ORGON.
209 ÆäÀÌÁö - Aussi ne vois-je rien qui soit plus odieux Que le dehors plâtré d'un zèle spécieux , Que ces francs charlatans , que ces dévots de place , De qui la sacrilège et trompeuse grimace Abuse impunément et se joue à leur gré De ce qu'ont les mortels de plus saint et sacré; Ces gens qui, par une âme à l'intérêt soumise...