Choix des tragédies de Corneille, suivi d notes, précédé d'un essai, par L.T. Ventouillac1824 |
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8 ÆäÀÌÁö
... cours mon déplaisir secret , Je suis au désespoir que l'amour me contraigne A pousser des soupirs pour ce que je dédaigne ; Je sens en deux partis mon esprit divisé : Si mon courage ést haut , mon c©«ur est embrasé . Cet hymen m'est ...
... cours mon déplaisir secret , Je suis au désespoir que l'amour me contraigne A pousser des soupirs pour ce que je dédaigne ; Je sens en deux partis mon esprit divisé : Si mon courage ést haut , mon c©«ur est embrasé . Cet hymen m'est ...
16 ÆäÀÌÁö
... venge - moi , venge - toi ; Montre - toi digne fils d'un père tel que moi : Accablé des malheurs où le destin me range , Je m'en vais les pleurer . Va , cours , vole , et nous venge SCENE IX . D. RODRIGUE . Percé jusques au fond 16 LE CID .
... venge - moi , venge - toi ; Montre - toi digne fils d'un père tel que moi : Accablé des malheurs où le destin me range , Je m'en vais les pleurer . Va , cours , vole , et nous venge SCENE IX . D. RODRIGUE . Percé jusques au fond 16 LE CID .
40 ÆäÀÌÁö
... cours de mon sort déplorable . ELVIRE . Où prends - tu cette audace et ce nouvel orgueil De paroître en des lieux que tu remplis de deuil ? Quoi ! viens - tu jusqu'ici braver l'ombre du comte ? Ne l'as - tu pas tué ? D. RODRIGUE . Sa ...
... cours de mon sort déplorable . ELVIRE . Où prends - tu cette audace et ce nouvel orgueil De paroître en des lieux que tu remplis de deuil ? Quoi ! viens - tu jusqu'ici braver l'ombre du comte ? Ne l'as - tu pas tué ? D. RODRIGUE . Sa ...
42 ÆäÀÌÁö
... cours lent et douteux fait trop perdre de larmes : Souffrez qu'un chevalier vous venge par les armes ; La voie en est plus sûre et plus prompte à punir . CHIMENE . C'est le dernier remède ; et s'il y faut venir , Et que de mes malheurs ...
... cours lent et douteux fait trop perdre de larmes : Souffrez qu'un chevalier vous venge par les armes ; La voie en est plus sûre et plus prompte à punir . CHIMENE . C'est le dernier remède ; et s'il y faut venir , Et que de mes malheurs ...
44 ÆäÀÌÁö
... cours sans balancer où mon honneur m'oblige . Rodrigue m'est bien cher , son intérêt m'afflige , Mon c©«ur prend son parti ; mais , malgré son effort , Je sais ce que je suis , et que mon père est mort . ELVIRE . Pensez - vous le ...
... cours sans balancer où mon honneur m'oblige . Rodrigue m'est bien cher , son intérêt m'afflige , Mon c©«ur prend son parti ; mais , malgré son effort , Je sais ce que je suis , et que mon père est mort . ELVIRE . Pensez - vous le ...
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ACHORÉE ACTE Adieu aime Albe ALBIN amant âme amour ARIAS assez AUGUSTE bonheur bras CAMILLE César cher chevalier romain CHIMENE choix chrétien ciel CINNA c©«ur colère combat COMTE Corneille coup courage craindre crainte crime cruel CURIACE dessein devoir DIEGUE Dieu dieux digne dois don Sanche douleur doux ELVIRE ÉMILIE enfin ennemis époux esprit EUPHORBE ÉVANDRE FABIAN FELIX FERNAND flamme foible foiblesse frère FULVIE funeste généreux GÉRONTE gloire haine honneur honte hymen indigne j'ai j'en JULIE juste l'amour l'honneur L'INFANTE lâche larmes LÉONOR Lépide LIVIE m'en main maître de l'univers malheur MAXIME Meurs moi-même mort mourir NEARQUE PAULINE père perte pleurs POLYCLETE POLYE UCTE Polyeucte punir qu'un rien Rodrigue rois Romains Rome s'il SABINE sang SCENE seigneur seroit seul SEVERE Sire s©«ur SOHO sort souffrir soupirs STRATONICE supplice t'en tragédie trahis trépas triomphe triste tyran vaincu vainqueur VALERE vengeance venger vertu veux victoire VIEIL HORACE v©«ux vois yeux
Àαâ Àο뱸
98 ÆäÀÌÁö - J'ai pitié de moi-même, et jette un ©«il d'envie Sur ceux dont notre guerre a consumé la vie, Sans souhait toutefois de pouvoir reculer. Ce triste et fier honneur m'émeut...
92 ÆäÀÌÁö - Cette indigne mollesse et ces lâches défenses Sont des punitions qu'attirent mes offenses ; Mais Dieu, dont on ne doit jamais se défier, Me donne votre exemple à me fortifier.
23 ÆäÀÌÁö - Parle sans t'émouvoir. Je suis jeune, il est vrai : mais aux âmes bien nées La valeur n'attend point le nombre des années.
54 ÆäÀÌÁö - Je suis maître de moi comme de l'univers; Je le suis, je veux l'être. O siècles ! ô mémoire ! Conservez à jamais ma dernière victoire; Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous. Soyons amis , Cinna , c'est moi qui t'en convie : Comme à mon ennemi je t'ai donné la vie ; Et, malgré la fureur de ton lâche dessein, Je te la donne encor comme à mon assassin.
49 ÆäÀÌÁö - Me force à travailler moi-même à ta ruine. Car enfin n'attends pas de mon affection De lâches sentiments pour ta punition : De quoi qu'en ta faveur notre amour m'entretienne, Ma générosité doit répondre à la tienne : Tu t'es en m'offensant montré digne de moi, Je me dois par ta mort montrer digne de toi.
98 ÆäÀÌÁö - L'obscurité vaut mieux que tant de renommée. Pour moi, je l'ose dire, et vous l'avez pu voir, Je n'ai point consulté pour suivre mon devoir; Notre longue amitié, l'amour, ni l'alliance, N'ont pu mettre un moment mon esprit en balance; Et puisque, par ce choix, Albe montre en effet Qu'elle m'estime autant que Rome vous a fait, Je crois faire pour elle autant que vous pour Rome; J'ai le c©«ur aussi bon, mais enfin je suis homme...
12 ÆäÀÌÁö - Ces petits souverains qu'il fait pour une année, Voyant d'un temps si court leur puissance bornée, Des plus heureux desseins font avorter le fruit, De peur de le laisser à celui qui les suit.
80 ÆäÀÌÁö - Quand je vois de tes murs leur armée et la nôtre, Mes trois frères dans l'une, et mon mari dans l'autre, Puis-je former des v©«ux, et sans impiété Importuner le ciel pour ta félicité? Je sais que ton État, encore en sa naissance, Ne saurait, sans la guerre, affermir sa puissance; Je sais qu'il doit s'accroître, et que tes grands destins...
16 ÆäÀÌÁö - Considérez le prix que vous avez coûté : Non pas qu'elle vous croie avoir trop acheté , Des maux qu'elle a soufferts elle est trop bien payée ; Mais une juste peur tient son ame effrayée. Si, jaloux de son heur...