Choix des tragédies de Corneille, suivi d notes, précédé d'un essai, par L.T. Ventouillac1824 |
µµ¼ º»¹®¿¡¼
39°³ÀÇ °á°ú Áß 1 - 5°³
92 ÆäÀÌÁö
... frères dans l'une , et mon mari dans l'autre , Puis - je former des v©«ux , et , sans impiété , Importuner le ciel pour ta félicité ? Je sais que ton état , encore en sa naissance , Ne sauroit sans la guerre affermir sa puissance ; Je ...
... frères dans l'une , et mon mari dans l'autre , Puis - je former des v©«ux , et , sans impiété , Importuner le ciel pour ta félicité ? Je sais que ton état , encore en sa naissance , Ne sauroit sans la guerre affermir sa puissance ; Je ...
94 ÆäÀÌÁö
... frères , Soudain , pour l'étouffer , rappelant ma raison , J'ai pleuré quand la gloire entroit dans leur maison . Mais aujourd'hui qu'il faut que l'une ou l'autre tombe , Qu'Albe devienne esclave , ou que Rome succombe , Et qu'après la ...
... frères , Soudain , pour l'étouffer , rappelant ma raison , J'ai pleuré quand la gloire entroit dans leur maison . Mais aujourd'hui qu'il faut que l'une ou l'autre tombe , Qu'Albe devienne esclave , ou que Rome succombe , Et qu'après la ...
95 ÆäÀÌÁö
... frère est votre époux , le vôtre est son amant ; Mais elle voit d'un ©«il bien différent du vôtre Son sang dans une armée , et son amour dans l'autre . Lorsque vous conserviez un esprit tout romain , Le sien irrésolu , le sien tout ...
... frère est votre époux , le vôtre est son amant ; Mais elle voit d'un ©«il bien différent du vôtre Son sang dans une armée , et son amour dans l'autre . Lorsque vous conserviez un esprit tout romain , Le sien irrésolu , le sien tout ...
98 ÆäÀÌÁö
... frère possesseur , Quand , pour comble de joie , il obtint de mon père Que de ses chastes feux je serois le salaire . Ce jour nous fut propice et funeste à - la - fois ; Unissant nos maisons , il désunit nos rois ; Un même instant ...
... frère possesseur , Quand , pour comble de joie , il obtint de mon père Que de ses chastes feux je serois le salaire . Ce jour nous fut propice et funeste à - la - fois ; Unissant nos maisons , il désunit nos rois ; Un même instant ...
103 ÆäÀÌÁö
... frère , un cousin , un ami . Ils s'étonnent comment leurs mains de sang avides Voloient , sans y penser , à tant de parricides , Et font paroître un front couvert tout - à - la - fois , D'horreur pour la bataille , et d'ardeur pour ce ...
... frère , un cousin , un ami . Ils s'étonnent comment leurs mains de sang avides Voloient , sans y penser , à tant de parricides , Et font paroître un front couvert tout - à - la - fois , D'horreur pour la bataille , et d'ardeur pour ce ...
ÀÚÁÖ ³ª¿À´Â ´Ü¾î ¹× ±¸¹®
ACHORÉE ACTE Adieu aime Albe ALBIN amant âme amour ARIAS assez AUGUSTE bonheur bras CAMILLE César cher chevalier romain CHIMENE choix chrétien ciel CINNA c©«ur colère combat COMTE Corneille coup courage craindre crainte crime cruel CURIACE dessein devoir DIEGUE Dieu dieux digne dois don Sanche douleur doux ELVIRE ÉMILIE enfin ennemis époux esprit EUPHORBE ÉVANDRE FABIAN FELIX FERNAND flamme foible foiblesse frère FULVIE funeste généreux GÉRONTE gloire haine honneur honte hymen indigne j'ai j'en JULIE juste l'amour l'honneur L'INFANTE lâche larmes LÉONOR Lépide LIVIE m'en main maître de l'univers malheur MAXIME Meurs moi-même mort mourir NEARQUE PAULINE père perte pleurs POLYCLETE POLYE UCTE Polyeucte punir qu'un rien Rodrigue rois Romains Rome s'il SABINE sang SCENE seigneur seroit seul SEVERE Sire s©«ur SOHO sort souffrir soupirs STRATONICE supplice t'en tragédie trahis trépas triomphe triste tyran vaincu vainqueur VALERE vengeance venger vertu veux victoire VIEIL HORACE v©«ux vois yeux
Àαâ Àο뱸
98 ÆäÀÌÁö - J'ai pitié de moi-même, et jette un ©«il d'envie Sur ceux dont notre guerre a consumé la vie, Sans souhait toutefois de pouvoir reculer. Ce triste et fier honneur m'émeut...
92 ÆäÀÌÁö - Cette indigne mollesse et ces lâches défenses Sont des punitions qu'attirent mes offenses ; Mais Dieu, dont on ne doit jamais se défier, Me donne votre exemple à me fortifier.
23 ÆäÀÌÁö - Parle sans t'émouvoir. Je suis jeune, il est vrai : mais aux âmes bien nées La valeur n'attend point le nombre des années.
54 ÆäÀÌÁö - Je suis maître de moi comme de l'univers; Je le suis, je veux l'être. O siècles ! ô mémoire ! Conservez à jamais ma dernière victoire; Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous. Soyons amis , Cinna , c'est moi qui t'en convie : Comme à mon ennemi je t'ai donné la vie ; Et, malgré la fureur de ton lâche dessein, Je te la donne encor comme à mon assassin.
49 ÆäÀÌÁö - Me force à travailler moi-même à ta ruine. Car enfin n'attends pas de mon affection De lâches sentiments pour ta punition : De quoi qu'en ta faveur notre amour m'entretienne, Ma générosité doit répondre à la tienne : Tu t'es en m'offensant montré digne de moi, Je me dois par ta mort montrer digne de toi.
98 ÆäÀÌÁö - L'obscurité vaut mieux que tant de renommée. Pour moi, je l'ose dire, et vous l'avez pu voir, Je n'ai point consulté pour suivre mon devoir; Notre longue amitié, l'amour, ni l'alliance, N'ont pu mettre un moment mon esprit en balance; Et puisque, par ce choix, Albe montre en effet Qu'elle m'estime autant que Rome vous a fait, Je crois faire pour elle autant que vous pour Rome; J'ai le c©«ur aussi bon, mais enfin je suis homme...
12 ÆäÀÌÁö - Ces petits souverains qu'il fait pour une année, Voyant d'un temps si court leur puissance bornée, Des plus heureux desseins font avorter le fruit, De peur de le laisser à celui qui les suit.
80 ÆäÀÌÁö - Quand je vois de tes murs leur armée et la nôtre, Mes trois frères dans l'une, et mon mari dans l'autre, Puis-je former des v©«ux, et sans impiété Importuner le ciel pour ta félicité? Je sais que ton État, encore en sa naissance, Ne saurait, sans la guerre, affermir sa puissance; Je sais qu'il doit s'accroître, et que tes grands destins...
16 ÆäÀÌÁö - Considérez le prix que vous avez coûté : Non pas qu'elle vous croie avoir trop acheté , Des maux qu'elle a soufferts elle est trop bien payée ; Mais une juste peur tient son ame effrayée. Si, jaloux de son heur...