Deus Ifrael,* qui facit mirabília folus. Dieu d'Ifrael, qui peut feu! opérer toutes ces merveilles. Que le nom de cette majefté infinie foit beni éternellement; que fa gloire rempliffe toute la terre : amen, amen. Ant. Je n'ai pas voulu abufer de la grandeur de ma puiffance; mais j'ai gouverné mon peuple avec clémence, & avec douceur. Ant 8. c. Adversùm me. PSEAUME 81. Deus ftetit in préfent à l'afEus ftetit in fy-Demblée des juges : il nagóga deorum:* in médio autem deos eft au milieu d'eux pour les dijúdicat. Ufquequò judicátis iniquitátem, & fácies peccatórum fúmi tis? * Judicáte egéno & pupillo: * húmilem & páuperem juftificáte. Erípite páuperem ; * & egénum de manu peccatóris liberáte. Nefciérunt, neque intellexérunt, in ténebris ámbulant: movebuntur omnia fundamenta terræ. Ego dixi: Dii eftis, * & filii Excelfi omnes. Vos autem ficut hó juger. Jufqu'à quand jugerezvous injuftement? jufqu'à quand favorifez-vous les méchans? Rendez juftice au pauvre & à l'orphelin: foutenez l'innocence de l'affligé & du malheureux. Sauvez l'indigent, & arrachez le pauvre de la main du pécheur. Mais ils ne veulent pas connoître ni s'inftruire; ils marchent dans les ténébres tous les fondemens de la terre font ébranlés. Je leur ai dit: Vous êtes des dieux: vous êtes tous enfans du Très-haut. Mais vous mourrez com : JE chanterai devant voer. Mi judicium canta corde & votre justice. Je vous louerai,mon Dieu, & j'étudierai avec foin quelle eft la voie pure & fans tache: Seigneur, quand viendrezvous à moi ? Je me conduirai avec un cœur pur dans le fecret de ma maison. Je détournerai mes yeux de l'injuftice: je n'aurai que de l'averfion pour les violateurs de votre loi. Ceux qui ont le cœur corrompu, n'auront aucune fo cieté avec moi : les méchans me fuiront, & je n'aurai point de commerce avec eux. Je me déclarerai ouvertement contre celui qui médit en fecret de fon prochain. Je n'admettrai point à ma bo * Pfallam & intélligam in via immaculáta : * quando vénies ad me? Perambulábam in in nocéntia cordis mei,* in médio domûs meæ. Non proponébam ante óculos meos rem injuftam: * facientes prævaricationes odívi. Non adhæfit mihi cor pravum : * declinantem à me malignum non cognofcébam. Detrahentem fecrétò próximo fuo,* hunc perfequébar. Superbo óculo & in fati bili corde, * hoc non edébam. cum Oculi mei ad fidéles terræ, ut fédeant mecum : ámbulans in via immaculáta, hic mihi miniftrábat. * Non habitábit in médio domûs meæ,qui facit fuperbiam: qui lóquitur iniqua, non direxit in confpectu oculórum meorum. In matutino interficiébam omnes peccatóres terræ ; * ut difpérderem de civitáte Domini omnes operantes iniquitátem. Ant. Non putávi aurum robur meum, nec lætátus fum fuper multis divitiis meis. Job, 31. V. Dilexi mandáta tua fuper aurum & topázion . Proptéreà ad omnia mandáta tua dirigébar. Pf. 118. Pater nofter. V. Et ne nos indúcas in tentationem;. Sed líbera nos à malo. table ceux qui ont l'œil al tier, & le cœur insatiable. Je chercherai ceux qui aiment la vérité fur la terre pour les faire affeoir auprès de moi :je prendrai pour miniftre celui qui marche dans l'innocence. L'orgueilleux ne demeurera point dans ma maifon; & le menteur ne fubfiftera pas devant mes yeux. Je me hâterai d'exterminer tous les pécheurs de la terre; afin de purger la cité du Seigneur, de tous ceux qui commettent l'iniquité. Ant. Je n'ai point crû que l'or fût ma force, & je n'ai pas mis ma joie dans mes richeffes. V. J'ai aimé votre loi plus que l'or & les pierres précieufes: . C'eftpourquoi je me fuis reglé en tout felon vos préceptes. Notre Pere. V. Et ne nous expofez pas à la tentation ; . Mais délivrez-nous du mal. ABSOLUTION. 2. Mach. 1. Ue Dieu fe fouvienne DEus meminerited Q de l'alliance qu'il a con locútus eft, & exáu- tractée avec fon peuple, & diat orationes noftras, qu'il éxauce nos priéres . Amen. B. Amen, V. Jube, Domne, Béned. Que Dieu vous ouvre la bouche, & qu'il vous donne des paroles, pour annoncer librement le myftére de l'Evangile. : R. Amen. Lecture du faint Evangile felon faint Luc. vij. LEÇON. 'N ce tems-là; Jefus dit E ciples: Un homme de grande naiflance s'en alla dans un païs éloigné, pour y prendre poffeffion d'un royaume, & revenir enfuite. Et le refte. Homélie de faint Auguftin N Evêque. Ous n'appellons point heureux les Princes Chrétiens, parcequ'ils vivent long-tems; ou que mourant en paix, ils laiffent des enfans fucceffeurs de leur couronne; ou enfin parcequ'ils ont triomphé des ennemis de l'Etat, & prévenu ou réprimé les révoltes de leurs fujets. Car ces dons du Créateur, qui peuvent adoucir les amertumes de cette malheureuse vie, ont été accordés à des Princes qui adoroient les démons, & qui n'appartenoient pas, comme les Rois Chrétiens, au royaume de Dieu, C'est même par benedicere. Bénéd. Detur tibi fermo in apertióne oris tui, cum fiducia notum fácere myfté rium Evangélii. Eph. 6. R. Amen. Léctio fancti Evangélii fecundùm Lucam.: Ch. 19. TN illo témpore; Di xit C fuis parábolam hanc : Homo quidam nóbilis ábiit in regiónem lon ginquam, accipere fibi regnum, & reverti. Er réliqua. Homilia fancti Augu ftíni Epifcopi. Hriftiános Impe ratóres non ideò felices dicimus, quia vel diútiùs imperârunt, vel imperantes filios morte plácida reliquérunt, vel hoftes reipublicæ domuérunt, vel inimicos cives adversùs fe infurgentes & cavére & opprimere potuerunt. Hæc enim &ália vitæ hujus ærumnófæ, vel múnera, vel folátia, quidam étiam cultores dæmonum accípere meruérunt, qui non pertinent ad regnum Dei, quò pérti nent ifti. Et hoc ipsíus mifericordiâ factum eft, ne ab illo ifta, qui in eum créderent, velut fumma bona defiderárent. une très grande miféricor de, que le Seigneur en a ufé ainfi; afin que ceux qui croiroient en fon nom, ne lui demandaffent pas ces avantages temporels comme leur fouverain bien. . Auris áudiens beaR. On me difoit heureux tificábat me, eò quòd d'avoir délivré le pauvre afliberaffem páuperem fligé, & l'orphelin qui n'avociferantem, & pu- voit perfonne pour le fecoupillum cui non effet rir. Lorfque j'étois affis adjútor. * Cùm fedé comme Roi au milieu des rem Rex, circumftante gardes qui m'environnoient, exércitu, eram tamen je ne laiffois pas d'être le maréntium confolá- confolateur des malheureux. tor. V. Sic decet nos . Il eft à propos que nous implére omnem juftí tiam. Cùm fedérem. accompliffions ainfi toute juftice.* Lorfque j'étois affis. Glória,* Cùm fedérem. Gloire au Pere.* Lorfque Job, 29. S. Matth. 3. j'étois affis. Béned. V. Jube, Domne, Occurrámus Béned. Vivons tous enfem Ed felices ble dans l'unité d'une mê me foi viij. LEÇON. Smut, it is tos dici- Mais nous appellons hett rant,fi inter linguas fublímiter honorántium & obfequia nimis humiliter falutántium non extolluntur, fed fe homines effe memi reux les Princes Chrétiens, lorsqu'ils gouvernent dans la juftice & l'équité; lorfque fe fouvenant qu'ils font hommes, ils ne s'élevent point au milieu des louanges & des refpects |