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le christianisme est simplement une religion historique. Certes elle se fonde sur le passé et elle garde de glorieux souvenirs, mais sa vraie puissance est dans la prière, elle n'appartient pas à la sèche famille des érudits; l'image que nous nous faisons d'elle ne se dégage pas de documents muets et d'événements morts, mais de la foi toujours vivante, toujours alimentée par un don qui se renouvelle sans cesse, éternellement sûre d'atteindre un objet vivant. Nous communions avec elle dans l'invisible, non dans un passé vermoulu... L'homme d'aujourd'hui est vivant, actif autant que jamais. De même NotreSeigneur dans les symboles qu'il présente à notre imagination reste vivant, tout comme lorsqu'il était sur la terre et les incrédules eux-mêmes doivent reconnaître l'efficacité pratique de cette divine pré

sence.

Le christianisme présente et ses preuves et sa doctrine à des esprits qui se trouvent dans la condition normale de la nature humaine, c'est-à-dire qui croient à l'existence de Dieu et à un jugement futur. A de tels esprits, il s'adresse en faisant appel soit à l'intelligence soit à l'imagination. Il crée en eux une certitude, mais par des arguments trop divers pour qu'on les puisse énumérer, trop personnels et profonds pour qu'on les puisse formuler, trop convaincants et convergents pour qu'on les puisse réfuter. Et il n'est pas nécessaire que la raison précède et la foi suive. Tel serait l'ordre logique; mais en fait un seul et même enseignement est, tout ensemble, suivant ses divers aspects, objet et preuve, auquel objet, à laquelle preuve se réfère un acte complexe et de conclusion et d'assentiment. Cet

enseignement nous parle à tous un à un, et un à un nous le recevons tous comme une contre-partie de nous-mêmes, il est réel comme nous sommes réels.

Comme l'a défini celui qui en est l'auteur et l'objet, «< celui qui entre par la porte est le berger du troupeau. A lui la porte s'ouvre. Ses brebis entendent sa voix. Il les appelle ses brebis chacune par son nom et les fait sortir. Mais elles ne suivent pas un étranger et fuient loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers.

<< Je suis le bon pasteur, je connais les miens et les miens me connaissent. Mes brebis entendent ma voix. Je les connais et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle et elles ne périront pas personne ne peut les arracher de mes bras. »

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la logique, 68-70, impuissance 71-77, personnelle 257-273.

Maine de Biran 10.

Maistre (J. de) 10.

Métaphysique 37.

Miracles 314-319. Minimisme 31, 32. Newman : souci d'orthodoxie 3, dogmatisme 13-34, 201, 258, modernisme 13, intellectualisme 29-30, 237, prétendu scepticisme 3233, méthode, 35, 38, 259, 319, antiintellectualisme, 64 65; 201. Pascal 10.

Peel (Sir R.) 75.

Péché originel 17, 68, 69,

347.

Raison. Différents sens, 6263, critique de la raison, 62-256, limites, 67,

avantages dans la lutte
contre les vérités mora-
les, 93-97, prétentions sur
l'acte de foi, 107-200,
usurpations, 109-129,
inefficacité 118, 119,
contraste avec la foi, (129-
160) (161-186), au ser-
vice de la foi, 200-256,
implicite et explicite 202-
239, ne sauvegarde pas
la foi, 292-312.

Religion populaire, 247, na-
turelle, 337-344, révélée,
349 ad finem.
Science 75-77.
Stephen (Sir L.) 32, 259.
Superstition 292–312.
Trinité (dogme de la) 58, 59.
Universaux 73.

Vatican (concile du) 19, 338.

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