Chefs-d'©«uvres de Pierre et de Thomas Corneille, 1±ÇCapelle et Renand, 1807 |
±âŸ ÃâÆǺ» - ¸ðµÎ º¸±â
ÀÚÁÖ ³ª¿À´Â ´Ü¾î ¹× ±¸¹®
ACTE aime Albe ALBIN amant amour assez Auguste beau beautés bras Camille Cardinal de Richelieu César Chef-d'©«uvres de Corneille cher Chevalier Romain Chimene chose chrétien ciel Cinna c©«ur colere combat comédie coup courage crime CURIA Curiace d'Auguste d'Horace desirs dessein devoir DIE GUE DIEGUE dieux digne dire discours dois doit donner douleur Duumviri ELVIRE Emilie ennemis époux esprit EUPHORBE eût FABIA faveur FELIX femme fille frere FULVI gloire grace haîne homme honneur honte hymen indigne j'ai j'en jamais JULIE juste l'amour l'honneur L'INFANTE lâche larmes loix m'en main malheur Maxime mort mourir Néarque noble parler passion Pauline pere piece pleurs POLYCLETE POLYE UCTE Polyeucte punir qu'un raison rien rime Rodrigue Romains Rome s'il Sabine Sanche sang seigneur sentimens sentiment serait seul Sévere Sire s©«ur songe sort souffrir soupirs STRATONICE tems théâtre tragédie trépas triste vainqueur Valere venger vertu veut veux victoire vieil HORACE v©«ux vois yeux
Àαâ Àο뱸
427 ÆäÀÌÁö - C'est elle qu'on adore, et non pas ta personne; Tu n'as crédit ni rang qu'autant qu'elle t'en donne, Et pour te faire choir je n'aurais aujourd'hui Qu'à retirer la main qui seule est ton appui.
112 ÆäÀÌÁö - J'en cache les deux tiers, aussitôt qu'arrivés, Dans le fond des vaisseaux qui lors furent trouvés : Le reste, dont le nombre augmentait à toute heure, Brûlant d'impatience, autour de moi demeure, Se couche contre terre, et, sans faire aucun bruit, Passe une bonne part d'une si belle nuit. Par mon commandement la garde en fait de même, Et, se tenant cachée, aide à mon stratagème ; Et je feins hardiment d'avoir reçu de vous L'ordre qu'on me voit suivre et que je donne à tous...
44 ÆäÀÌÁö - D'un insolent discours ce juste châtiment I Ne lui servira pas d'un petit ornement. SCÈNE V. D. DIÈGL'E. O rage ! ô désespoir ! 6 vieillesse ennemie ! N'ai-je donc tant vécu que pour cette infamie? Et ne suis-je blanchi dans les travaux guerriers Que pour voir en un jour flétrir tant de lauriers?
644 ÆäÀÌÁö - Hélas ! Du crime affreux dont la honte me suit, Jamais mon triste c©«ur n'a recueilli le fruit.
593 ÆäÀÌÁö - Je dois ma vie au peuple, au prince, à sa couronne ; Mais je la dois bien plus au Dieu qui me la donne : Si mourir pour son prince est un illustre sort, Quand on meurt pour son Dieu, quelle sera la mort!
411 ÆäÀÌÁö - Ma cruauté se lasse, et ne peut s'arrêter; Je veux me faire craindre, et ne fais qu'irriter. Rome a pour ma ruine une hydre trop fertile : Une tête coupée en fait renaître mille, Et le sang répandu de mille conjurés Rend mes jours plus maudits, et non plus assurés.
410 ÆäÀÌÁö - Pour elles rien n'est sûr; qui peut tout doit tout craindre. Rentre en toi-même. Octave, et cesse de te plaindre. Quoi! tu veux qu'on t'épargne, et n'as rien épargné! Songe aux fleuves de sang où ton bras s'est...
265 ÆäÀÌÁö - Rome, l'unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant ! Rome qui t'a vu naître, et que ton c©«ur adore...
288 ÆäÀÌÁö - Cette chute d'un péril en l'autre, sans nécessité, fait ici un effet d'autant plus mauvais, que d'un péril public, où il y va de tout l'État, il tombe en un péril particulier, où il n'y va que de sa vie ; et, pour dire encore plus, d'un péril illustre où il ne peut succomber que glorieusement, en un péril infâme, dont il ne peut sortir sans tache.
619 ÆäÀÌÁö - Mon époux en mourant m'a laissé ses lumières, Son sang dont tes bourreaux viennent de me couvrir M'a dessillé les yeux, et me les vient d'ouvrir. Je vois, je sais, je crois, je suis désabusée, De ce bienheureux sang tu me vois baptisée, Je suis chrétienne enfin, n'est-ce point assez dit?