Oeuvres diverses du Sieur D***: avec Le Traité du sublimeA. Wolfgang, 1683 - 380ÆäÀÌÁö |
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159 ÆäÀÌÁö
... eust hafté fa ruine , Soit qu'ainfi de tout temps l'ordonnast le deftin , Fit tomber à nos yeux le Pupitre un matin . J'eus beau prendre le Ciel & le Chantre à partie : Il falut l'emporter dans noftre Sacriftie , Où depuis trente hyvers ...
... eust hafté fa ruine , Soit qu'ainfi de tout temps l'ordonnast le deftin , Fit tomber à nos yeux le Pupitre un matin . J'eus beau prendre le Ciel & le Chantre à partie : Il falut l'emporter dans noftre Sacriftie , Où depuis trente hyvers ...
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... refte , comme c'est à vous que j'é- cris , c'eft à dire à un homme inftruit de toutes les belles connoiffances , je ne m'ar- refte- refterai point fur beaucoup de chofes qu'il m'eust falu establir 232 TRAITE DU SUBLIME .
... refte , comme c'est à vous que j'é- cris , c'eft à dire à un homme inftruit de toutes les belles connoiffances , je ne m'ar- refte- refterai point fur beaucoup de chofes qu'il m'eust falu establir 232 TRAITE DU SUBLIME .
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... eust falu establir avant que d'entrer en matiere , pour montrer que le Sublime est en effet ce qui forme l'excellence & la fouveraine perfection du Difcours : que c'eft par lui que les grands Poëtes & les Efcrivains les plus fameux ont ...
... eust falu establir avant que d'entrer en matiere , pour montrer que le Sublime est en effet ce qui forme l'excellence & la fouveraine perfection du Difcours : que c'eft par lui que les grands Poëtes & les Efcrivains les plus fameux ont ...
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affez agreable aifé ajoûte Apollon aprés auffi Auffi-toft Auteur avoit beau bien-toft Brontin c'eft c'eſt caufe ceffe CHANT chofes c©«ur confeil d'eftre defaut Defcription deffus déja Demofthene Difcorde difcours differentes efprit eftant efté eftoient eftoit eftre encens endroit eſt euft facré fage faint fans fçai fçait fçauroit fçavoir feconde femble fens fent feroit fervir feul feur fiecle fimple foin foit font fouffrir fous fouvent ftile fuis fuit fuiv fujet funefte fureur grace Grec Gylippe Herodote Heros Homere homme Hyperbates jufte l'efprit l'inftant laiffe loix Longin maniere mefme merite meſme moien Monfieur le Févre Mufe n'eft neceffaire noble noftre paffage paffer paffion parle Parnaffe paroiftre pefant penfée penſée perfonne periode peut-eftre plaifir Platon plufieurs plûtoft Poëme Poëte prefent preft Prelat premiere qu'un quelquefois raifon refte Rheteur rien rimer s'eft Satire Sublime tantoft tefte Theatre Thucydide toûjours trifte verité vifage voftre void Xenophon yeux
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125 ÆäÀÌÁö - L'expression la suit, ou moins nette, ou plus pure. Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement , Et les mots pour le dire arrivent aisément.
127 ÆäÀÌÁö - L'ouvrage le plus plat a, chez les courtisans, De tout temps rencontré de zélés partisans; Et, pour finir enfin par un trait de satire, Un sot trouve toujours un plus sot qui l'admire.
148 ÆäÀÌÁö - N'offrent jamais de vous que de nobles images. Je ne puis estimer ces dangereux auteurs Qui de l'honneur, en vers, infâmes déserteurs, Trahissant la vertu sur un papier coupable, Aux yeux de leurs lecteurs rendent le vice aimable.
56 ÆäÀÌÁö - Qu'étant seul à couvert des traits de la satire, Vous avez tout pouvoir de parler et d'écrire.
60 ÆäÀÌÁö - Tous les jours à la cour un sot de qualité Peut juger de travers avec impunité; A Malherbe , à Racan , préférer Théophile , Et le clinquant du Tasse à tout l'or de Virgile.
36 ÆäÀÌÁö - Mais je ne puis souffrir qu'un fat, dont la mollesse N'a rien pour s'appuyer qu'une vaine noblesse, Se pare insolemment du mérite d'autrui, Et me vante un honneur qui ne vient pas de lui.
59 ÆäÀÌÁö - Gardez-vous , dira l'un , de cet esprit critique ; On ne sait bien souvent quelle mouche le pique. Mais c'est un jeune fou qui se croit tout permis , Et qui pour un bon mot va perdre vingt amis.
29 ÆäÀÌÁö - Ma foi, le jugement sert bien dans la lecture. A mon gré, le Corneille est joli quelquefois.
131 ÆäÀÌÁö - Et sans pointe un amant n'osa plus soupirer. On vit tous les bergers, dans leurs plaintes nouvelles, Fidèles à la pointe encor plus qu'à leurs belles. Chaque mot eut toujours deux visages divers.
147 ÆäÀÌÁö - J'aime mieux Bergerac et sa burlesque audace Que ces vers où Motin se morfond et nous glace. Ne vous enivrez point des éloges flatteurs Qu'un amas quelquefois de vains admirateurs Vous donne en ces réduits prompts à crier: Merveille!