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This division is found combined with 3+6 in a song of
Malherbe of which the first strophe is given:

Sus debout | la merveille des belles,
Allons voir sur les herbes nouvelles
Luire un émail, | dont la vive peinture
Défend à l'art | d'imiter la nature.

(Euvres, i. p. 226.)

The most effective division of the line of nine syllables is the one which separates it into three equal parts by the use of a double cesura:

La Musique aujourd'hui | pourrait dire
Ce que j'ai dans le cœur de tristesse:
C'est un chant | qui s'élève et s'abaisse,
C'est le thrène | au lointain | d'une lyre;
Un refrain au retour | monotone
Et si doux qu'on dirait | du bonheur,
Mais où vient | se briser en mineur
Un arpège éploré | qui s'étonne.

(Fernand Gregh, La Maison de l'Enfance, p. 145.)

The ternary division is also occasionally found in O. F.

lyric poetry:

Je ne sai dont li maus | vient que j'ai,
Mais ades loiaument | amerai.

(Bartsch, Rom. und Past., p. 82.) Still scarcer than the lines of eleven and nine syllables are those lines with a number of syllables exceeding that of the Alexandrine.

8. The line of thirteen syllables is very rare in O. F. In the seventeenth century it is found in a bacchic song of the burlesque poet Scarron with the cesura after the fifth syllable (5+8):

Sobres, loin d'ici, | loin d'ici, buveurs d'eau bouillie;
Si vous y venez, | vous nous ferez faire folie...
Vous qui les oiseaux | imitez en votre breuvage,
Puissiez-vous aussi | leur ressembler par le visage!...
Jetons nos chapeaux, et nous coiffons de nos serviettes,
Et tambourinons | de nos couteaux sur nos assiettes1.

But it was not till the late nineteenth century that this measure was really tested. Théodore de Banville affords one or two examples of it, also with the cesura after the fifth syllable:

Le tigre indien, le lynx, les panthères tachées,
Suivent devant lui, | par des guirlandes attachées,

1 Quoted by Quicherat, p. 547.

Les chèvres des monts, | que, réjouis par de doux vins,
Mènent en dansant | les satyres et les Sylvains.

(Petit Traité, p. 18.)

The second parts of these lines seem to drag somewhat, and, as if conscious of this, Richepin tried the division 6+7:

Dans l'ombre autour de moi | vibrent des frissons d'amour, Venu je ne sais d'où | parmi les senteurs salines Traîne un vol de parfums, | oeillets, roses, miel, pralines. Le vent voluptueux | roule un choeur de voix câlines, Dans l'ombre autour de moi | vibrent des frissons d'amour. (La Mer, p. 239.) The Décadents and Symbolistes have used varying cesuras in the same piece, not infrequently with good effect, as Verlaine in the following stanzas in which the ternary division preponderates:

Simplement, comme on verse un parfum | sur une flamme
Et comme un soldat | répand son sang | pour la patrie,
Je voudrais pouvoir mettre mon cœur avec mon âme
Dans un beau cantique | à la sainte Vierge Marie.
Mais je suis, hélas! | un pauvre pécheur | trop indigne,
Ma voix hurlerait | parmi le choeur des voix des justes:
Ivre encore | du vin amer | de la terrestre vigne,
Elle pourrait offenser | des oreilles augustes.

(Choix de Poesies, p. 276.)

The few modern poets who have attempted the line of fourteen syllables have generally placed the cesura after the sixth syllable (6+8):

Aussi la créature | était par trop toujours la même,

Qui donnait ses baisers comme un enfant donne des noix;
Indifférente à tout, | hormis au prestige suprême

De la cire à moustache | et de l'empois de faux cols droits.
(Verlaine, Euvres Compl., ii. p. 322.)

The least inharmonious division of this line is the ternary division with the first cesura after the fourth syllable and the second after the eighth (4+4+6), preferably with feminine ending.

This treatment of the line was invariably followed by the few O. F. poets who used this measure:

Mahom reni, | k'en enfer trait, | ki lui sert et honure;
En Jesu crei, Jesu reclaim, | Jesus m'haid e sucure.
(St. Auban1, 11. 607-8.)

1 Quoted by Tobler, p. 127.

9. The line of fifteen syllables occurs only in the so-called vers baïfins, with the cesura after the seventh syllable (7+8) and feminine rime:

Muse, royne d'Elicon, | fille de memoire, ô déesse,
O des poëtes l'appuy, | favorise ma hardiesse.

Je veu donner aux François | un vers de plus libre accordance
Pour le joindre au luth sonné | d'une moins contrainte cadance.
Fay qu'il oigne doucement | des oyans les pleines oreilles,
Dedans degoutant flateur | un miel douceureux à merveilles.
Je veu d'un nouveau sentier | m'ouvrir l'honorable passage
Pour aller sur vostre mont | m'ombroyer sous vostre bocage,
Et ma soif desalterer | en vostre fonteine divine
Qui sourdit du mont cavé | dessous la corne Pegasine...
(Baïf, Poés. Chois., p. 23.)

Lines of more than fifteen syllables are not found in French poetry, if we except the experiments of the boldest of the Symbolists and Vers-Libristes, who occasionally mix verses of fourteen, fifteen, sixteen, or even a larger number of syllables with shorter measures in the same piece 1.

1 Cf. Gustave Kahn, Premiers Poèmes, Paris, 1897.

CHAPTER V

ENJAMBEMENT OR OVERFLOW

I. Enjambement is the overflowing of a clause begun in the one line into the next line or a subsequent line.

II. Enjambement has at all times been freely admissible in the octosyllabic line. The reason is that it would not be possible, without the greatest monotony, invariably to contain the phrase within so short a period. But enjambements such as the following have always been looked upon as forced even in the octosyllabic line1:

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III. In the decasyllabic line overflow is very rarely employed in Old French, and never in the popular or National Epic. Since the Middle French period, however, it has been admissible to use enjambement in that measure, provided the overflow takes up the whole of the next line or extends as far as the cesura:

1 Some O.F. poets even went so far as to occasionally stop the line in the middle of a word, as is sometimes done in English doggerel:

Mais la matiere pas de liege

Ne fu de quoy elle estoit faite,
Ains de blanc yvoire parfaite-
ment belle fu.

(Chemin de lonc estude, 1. 2272. Quoted by Tobler, p. 25.)

2 Quoted by Tobler, p. 24.

Se vous clamons, frères, pas n'en devez
Avoir desdaing, quoyque fusmes occis
Par justice. Toutesfois, vous sçavez

Que tous les hommes n'ont pas bon sens assis.

(Villon, Œuvres, p. 154.)

Lors sire Rat va commencer à mordre
Ce gros lien; vray est qu'il y songea
Assez long temps, mais il le vous rongea
Souvent et tant, qu'à la parfin tout rompt.

(Marot, Euvres, p. 39.)

Examples are still more frequent in the poets of the Renaissance:

Dessous le pas du soldat qui chemine
Vole une poudre, et, sous le pied qui fuit
Pour s'embarquer, la terre fait un bruit.

(Ronsard, Poés. Chois., p. 178.)

En ce chasteau par bandes fresmissoient
Prompts serviteurs, dont les uns tapissoient
De tapis d'or les superbes murailles,
Longs arguments d'anciennes batailles;
Autres de rang sur la place apportoient
Tapis ouvrez; les autres apprestoient
Les licts enflez de couvertures velues.
Je te salue, eternel guerdonneur

(Ibid. p. 191.)

Des preux guerriers; par toy leur bel honneur
Florit encor, et non fany par l'âge

De jour en jour florira davantage.

(Baïf, Poes. Chois., p. 24.)

Instances occur also in the classical poets, and more plentifully in those of the nineteenth century:

Qui vous retient? allez; déjà l'hiver

A disparu; déjà gronde dans l'air
L'airain bruyant, ce rival du tonnerre.

(Voltaire, Le Pauvre Diable, 11. 13-15.)

Très rarement les antiques discretes
Logeoient l'oiseau; des novices proprettes
L'alcôve simple étoit plus de son goût.

(Gresset, Ver-Vert, Canto i. p. 6.)

Quoiqu'on soit femme, il faut parfois qu'on lise

Dans le latin...

Pour lui traduire un psaume, bien souvent

Je me penchais sur son livre à l'église.

(V. Hugo, Contemplations, i. p. 36,)

And in the decasyllabic line with the pause after the fifth syllable:

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