A History of French Versification

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At the Clarendon Press, 1903 - 312ÆäÀÌÁö

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92 ÆäÀÌÁö - Oui, je viens dans son temple adorer l'Éternel : Je viens, selon l'usage antique et solennel, Célébrer avec vous la fameuse journée Où sur le mont Sina la loi nous fut donnée.
54 ÆäÀÌÁö - Oh ! qui dira les torts de la Rime ? Quel enfant sourd ou quel nègre fou Nous a forgé ce bijou d'un sou Qui sonne creux et faux sous la lime?
242 ÆäÀÌÁö - Ayant poussé la porte étroite qui chancelle, Je me suis promené dans le petit jardin Qu'éclairait doucement le soleil du matin, Pailletant chaque fleur d'une humide étincelle. Rien n'a changé. J'ai tout revu : l'humble tonnelle De vigne folle avec les chaises de rotin... Le jet d'eau fait toujours son murmure argentin Et le vieux tremble sa plainte sempiternelle. Les...
244 ÆäÀÌÁö - Mon Dieu m'a dit : Mon fils, il faut m'aimer. Tu vois Mon flanc percé, mon c©«ur qui rayonne et qui saigne, Et mes pieds offensés que Madeleine baigne De larmes, et mes bras douloureux sous le poids De tes péchés, et mes mains ! Et tu vois la croix...
309 ÆäÀÌÁö - Où me cacher ? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je ! mon père y tient l'urne fatale ; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains : Minos juge aux enfers tous les pales humains.
184 ÆäÀÌÁö - S'il fallait maintenant parler de ma souffrance, Je ne sais trop quel nom elle devrait porter, Si c'est amour, folie, orgueil, expérience, Ni si personne au monde en pourrait profiter. Je veux bien toutefois t'en raconter l'histoire, Puisque nous voilà seuls, assis près du foyer.
201 ÆäÀÌÁö - Mais elle était du monde, où les plus belles choses Ont le pire destin ; Et rose elle a vécu ce que vivent les roses, L'espace d'un matin.
99 ÆäÀÌÁö - Elle est pieça dévorée et pourrie, Et nous, les os, devenons cendre et pouldre. De nostre mal personne ne s'en rie; Mais priez Dieu que tous nous vueille absouldre ! Se frères vous clamons, pas n'en devez Avoir desdaing, quoy que fusmes occis Par justice.
66 ÆäÀÌÁö - Elle dit, la voix reconnue, Que la bonté c'est notre vie, Que de la haine et de l'envie Rien ne reste, la mort venue.
201 ÆäÀÌÁö - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs ; Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs.

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