Annales de Bretagne, 13±Ç

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Facultés des Lettres et Sciences Humaines, Universities of Rennes et Nantes., 1898
Appended to each number: Chronique de la Faculté.

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170 ÆäÀÌÁö - Bas-Bretons , à ce qu'on nous vient d'apprendre , s'attroupent quarante , cinquante , par les champs ; et dès qu'ils voient les soldats , ils se jettent à genoux, et disent mea culpa : c'est le seul mot de français qu'ils sachent ; comme nos François qui disoient qu'en Allemagne , le seul mot de latin qu'on disoit à la messe , c'étoit Kyrie eleison.
177 ÆäÀÌÁö - Garhaix, le 20 à Morlaix, le 26 à Lannion. Le P. Maunoir accompagna aussi le Gouverneur et « s'offrit à lui, soit pour persuader aux peuples de s'abandonner à la clémence du Roy, soit pour résoudre et assister aux supplices de ceux qui y seroient condamnés, » et il déclare lui-même dans ses Mémoires que « Dieu bénit encore ces missions militaires et que la crainte de Dieu servit autant que la terreur des armes à réduire les révoltés (1>. » En même temps, des détachements étaient...
x ÆäÀÌÁö - Wisely regardful of the embroiling sky, In joyless fields and thorny thickets leaves His shivering mates, and pays to trusted man His annual visit. Half afraid, he first Against the window beats; then brisk alights On the warm hearth; then, hopping o'er the floor, Eyes all the smiling family askance, And pecks, and starts, and wonders where he is— Till, more familiar grown, the table-crumbs Attract his slender feet.
358 ÆäÀÌÁö - Je suis avec un profond respect, Monsieur, Votre très humble et très obéissant serviteur. LXXII Rennes, 3 juillet 1675. — Le duc de Ghaulnes à Colbert. (Orig. Bibl. nat., Mélange
ix ÆäÀÌÁö - Tis brightness all ; save where the new snow melts Along the mazy current. Low the woods Bow their hoar head ; and ere the languid sun, Faint from the west, emits his evening ray, Earth's universal face, deep-hid and chill, Is one wild dazzling waste, that buries wide The works of man.
172 ÆäÀÌÁö - M¡Æ" de Sévigné s'est servie de couleurs fantaisistes et trop sombres, ils confirment au contraire pleinement et pour ainsi dire à la lettre le jugement qu'un autre contemporain plus grave et mieux informé, le P. Maunoir, a porté sur cet épisode dont il fut témoin oculaire : « J'admirai, nous dit-il, dans cette expédition, la clémence et la fermeté, la justice et la sagesse de M. le duc de Chaulnes; je compris que Dieu communiquoit le don de conseil à ceux qu'il destinoit au commandement^.
xii ÆäÀÌÁö - République bien policée : nous ne cueillons que des fleurs odoriférantes ; nous ne faisons que du miel délicieux , qui égale le nectar. Ote-toi de ma présence, vilaine Mouche importune, qui ne fais que bourdonner et chercher ta vie sur les ordures.
358 ÆäÀÌÁö - Je souhaite de tout mon c©«ur que vous puissiés estre informé de l'innocence de la ville du Mans, affin que le chastiement n'excède point la faute qu'ils ont faite et que nous autres qui en sommes innocents ne payons point les emportements de quelques gueux. Peut estre ce régiment et ces mareschaussées seront elles plus nécessaires dans la Basse Bretaigne ; c'est un païs rude et farouche et qui produit des habitants qui luy ressemblent. Ils entendent médiocrement le français et guère mieux...
xxxi ÆäÀÌÁö - Quelles différences y at-il entre un acte instinctif et un acte volontaire? (30 mars i898). 1¡Æ Influence de l'habitude sur l'intelligence. 2¡Æ Rôle des hypothèses dans les sciences physiques. 3¡Æ La méthode cartésienne. (31 mars 1898). 1¡Æ Les perceptions de la vue. 2¡Æ Peut-on appliquer à la conduite humaine le principe que : « les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets? » 3¡Æ Examiner cette opinion de Pascal : « Ce n'est pas barbara et baralipton qui forment le raisonnement....
340 ÆäÀÌÁö - Nantes, avec une chandelle allumée à la main, où l'onsonnoil effectivement le toxin pendant l'émotion qui estoit dans la ville, lequel vallet le duc de Chaulnes fist remettre entre les mains du Présidial pour luy faire son procès. En effet ledit Présidial luy ayant fait, ce garçon fut pendu dans une des places publiques de la ville dans lequel temps la plus grande partie des habitans, grondans, disoient entre eux qu'on avoit bien fait de s'attaquer à un BasBreton, que si l'on eust entrepris...

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