Les oeuvres de M. Boileau Despréaux,: avec des eclaircissemens historiques, 1±ÇChez Barthelemy Alix, Libraire, 1735 |
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... Peuples de l'Europe , qui font de fes Vers l'ob- jet de leur admiration . Ils les favent par c©«ur ; ils les traduifent en leur Langue ; ils apprennent la nôtre pour les mieux goûter , & pour en mieux fentir toutes les beautés ...
... Peuples de l'Europe , qui font de fes Vers l'ob- jet de leur admiration . Ils les favent par c©«ur ; ils les traduifent en leur Langue ; ils apprennent la nôtre pour les mieux goûter , & pour en mieux fentir toutes les beautés ...
4 ÆäÀÌÁö
... peuples redouté , Va , la foudre à la main , rétablir l'équité , Et retient les méchans par la peur des fupplices : 70 Moi , la plume à la main , je gourmande les vices ; Et gardant pour moi - même une jufte rigueur , Je confie au ...
... peuples redouté , Va , la foudre à la main , rétablir l'équité , Et retient les méchans par la peur des fupplices : 70 Moi , la plume à la main , je gourmande les vices ; Et gardant pour moi - même une jufte rigueur , Je confie au ...
30 ÆäÀÌÁö
... peuples divers , De propos en propos on a parlé de Vers . Là tous mes Sots , enfiez d'une nouvelle audace , 170 Ont jugé des Auteurs en maîtres du Parnasse . Mais notre Hôte fur tout , pour la jufteffe & l'art , Elevoit jufqu'au ciel ...
... peuples divers , De propos en propos on a parlé de Vers . Là tous mes Sots , enfiez d'une nouvelle audace , 170 Ont jugé des Auteurs en maîtres du Parnasse . Mais notre Hôte fur tout , pour la jufteffe & l'art , Elevoit jufqu'au ciel ...
57 ÆäÀÌÁö
... peuple d'importuns qui fourmillent fans ceffe L'un me heurte d'un ais , dont je fuis tout froiffé Je vois d'un autre coup mon chapeau renverfé . Là d'un enterrement la funebre ordonnance D'un pas lugubre & lent vers l'Eglife s'avance ...
... peuple d'importuns qui fourmillent fans ceffe L'un me heurte d'un ais , dont je fuis tout froiffé Je vois d'un autre coup mon chapeau renverfé . Là d'un enterrement la funebre ordonnance D'un pas lugubre & lent vers l'Eglife s'avance ...
56 ÆäÀÌÁö
... peuple Latin , 3. L'un ou l'autre fit - il une tragique fin ? Et que craindre , après tout , d'une fureur fi vaine ? Perfonne ne connoît ni mon nom ni ma veine . On ne voit point mes vers , à l'envi de Montreuil , Vers 83. - A l'envi de ...
... peuple Latin , 3. L'un ou l'autre fit - il une tragique fin ? Et que craindre , après tout , d'une fureur fi vaine ? Perfonne ne connoît ni mon nom ni ma veine . On ne voit point mes vers , à l'envi de Montreuil , Vers 83. - A l'envi de ...
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247 ÆäÀÌÁö - Fuyez de ces auteurs l'abondance stérile ; Et ne vous chargez point d'un détail inutile. Tout ce qu'on dit de trop est fade et rebutant ; L'esprit rassasié le rejette à l'instant.
39 ÆäÀÌÁö - Si vous ne faites voir qu'une bassesse indigne , Ce long amas d'aïeux que vous diffamez tous Sont autant de témoins qui parlent contre vous ; Et tout ce grand éclat de leur gloire ternie Ne sert plus que de jour à votre ignominie.
187 ÆäÀÌÁö - Et d'attentat horrible on traita la satire. Et le roi, que dit-il? Le roi se prit à rire. Contre vos derniers vers on est fort en courroux : Pradon a mis au jour un livre contre vous ; Et chez le chapelier du coin de notre place Autour d'un caudebec (') j'en ai lu la préface : L'autre jour...
185 ÆäÀÌÁö - C'est un petit village ou plutôt un hameau, Bâti sur le penchant d'un long rang de collines, D'où l'©«il s'égare au loin dans les plaines voisines. La Seine au pied des monts que son flot vient laver Voit du sein de ses eaux vingt îles s'élever, Qui partageant son cours en diverses manières, D'une rivière seule y forment vingt rivières. Tous ses bords sont couverts de saules non plantés Et de noyers souvent du passant insultés.
312 ÆäÀÌÁö - S'élève un lit de plume à grands frais amassée : Quatre rideaux pompeux, par un double contour, En défendent l'entrée à la clarté du jour. Là, parmi les douceurs d'un tranquille silence, Règne sur le duvet une heureuse indolence. C'est là que le prélat, muni d'un déjeuner, Dormant d'un léger somme, attendait le dîner.
56 ÆäÀÌÁö - S'en alla follement, et pensant être dieu, Courir comme un bandit qui n'a ni feu ni lieu ; Et, traînant avec soi les horreurs de la guerre, De sa vaste folie emplir toute la terre : Heureux, si de son temps, pour cent bonnes raisons.
43 ÆäÀÌÁö - Tout conspire à la fois à troubler mon repos, Et je me plains ici du moindre de mes maux : Car à peine les coqs, commençant leur ramage, Auront de cris aigus frappé le voisinage, Qu'un affreux serrurier...
101 ÆäÀÌÁö - Tu crains peu d'essuyer cette étrange furie : En trop bon lieu, dis-tu, ton épouse nourrie Jamais de tels discours ne te rendra martyr. Mais, eût-elle sucé la raison dans Saint-Cyr...
15 ÆäÀÌÁö - Mais mon esprit, tremblant sur le choix de ses mots, N'en dira jamais un, s'il ne tombe à propos, Et ne...
82 ÆäÀÌÁö - Vous aurez beau vanter le roi dans vos ouvrages Et de ce nom sacré sanctifier vos pages ; Qui méprise Cotin n'estime point son roi, Et n'a, selon Cotin, ni Dieu, ni foi, ni loi. Mais quoi ! répondrez-vous, Cotin nous peut-il nuire ? Et par ses cris enfin que saurait-il produire?