¨«uvres de Monsieur de Fontenelle,: des Académies, françoise, des sciences, des belles-lettres, de Londres, de Nancy, de Berlin, & de Rome, 3±ÇChez les Libraires associés., 1766 |
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... moyen je ferois un éloge fort fimple de ce grand Homme , & qu'en même temps je donnerois à mon fujet un ornement affez agréable . LP .. HISTOIRE DU THÉATRE FRANÇOIS JUSQU'A M. CORNEILLE . naturellement d'être précédée par celle ...
... moyen je ferois un éloge fort fimple de ce grand Homme , & qu'en même temps je donnerois à mon fujet un ornement affez agréable . LP .. HISTOIRE DU THÉATRE FRANÇOIS JUSQU'A M. CORNEILLE . naturellement d'être précédée par celle ...
22 ÆäÀÌÁö
... homme de plaifir , grand joueur , dif- fipateur , & qui avoit perdu aux dés tout fon bien de patrimoine . Il tira d'un Mo- naftère de la ville d'Aix une fille de qua- lité , nommée Guillhaumone de Soliers , & l'époufa . La Religieufe s ...
... homme de plaifir , grand joueur , dif- fipateur , & qui avoit perdu aux dés tout fon bien de patrimoine . Il tira d'un Mo- naftère de la ville d'Aix une fille de qua- lité , nommée Guillhaumone de Soliers , & l'époufa . La Religieufe s ...
24 ÆäÀÌÁö
... hommes ; ils ont chacun leur tour d'imagination qui leur eft propre . Un fiècle ignorant , & pour ainfi dire mal élevé , penfe mal , & fe représente toutes chofes fous des idées baffes . Un fiècle tel que le nôtre , éclairé de toutes ...
... hommes ; ils ont chacun leur tour d'imagination qui leur eft propre . Un fiècle ignorant , & pour ainfi dire mal élevé , penfe mal , & fe représente toutes chofes fous des idées baffes . Un fiècle tel que le nôtre , éclairé de toutes ...
29 ÆäÀÌÁö
... homme de bon vouloir , & c . Le Sermon finit par : Il vous faut faire pénitence , Et vous acquerrés fans doubtance En la haute Hierufalem Une éternelle gloire . Amen . C iij DU THEATRE FRANÇOIS . 20 S. Jean qui prêche les Juifs; & voici ...
... homme de bon vouloir , & c . Le Sermon finit par : Il vous faut faire pénitence , Et vous acquerrés fans doubtance En la haute Hierufalem Une éternelle gloire . Amen . C iij DU THEATRE FRANÇOIS . 20 S. Jean qui prêche les Juifs; & voici ...
34 ÆäÀÌÁö
... : Or , tiens , regarde mes atours ; Suis - je pas pourveue d'outils , Bien ingénieux & fubtils , Se ung homme eft caufteleux & fin , Pour le mettre bientoft à fin ? Choififfe fur moi des plus beaux ; Voicy Dagues , 34 HISTOIRE.
... : Or , tiens , regarde mes atours ; Suis - je pas pourveue d'outils , Bien ingénieux & fubtils , Se ung homme eft caufteleux & fin , Pour le mettre bientoft à fin ? Choififfe fur moi des plus beaux ; Voicy Dagues , 34 HISTOIRE.
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affez agréable aifé ainfi dire anciennes Comédies auffi aulnes auroit avoient avoit befoin Bellerophon bonheur c'eft c'eſt carac caractères chofes choſe Cinna Cléopatre Comédie conferver confidérer core Corneille Curiaces Defpréaux difcours différens douleur Drapier efpèce efprit eft vrai enfuite eſpèce eſt étoient étoit eût Fables faifoit falloit fans fe font feconde fecret felon femble fens fent fentimens feroient feroit fervir feulement fiècle fimple fingulier foient foin foit fommes FONTENELLE fouffrir fource fous fouvent fuccès fuffit fujets fur le Théâtre gloire goût grace Grecs Héraclius heureux hiftoires hommes idées Jodelle jufqu'à jufte l'Académie Françoife l'amour l'efprit l'Hiftoire laiffe Lully malheurs maux ment Monfieur DE FONTENELLE n'avoit n'eft n'eſt n'étoit naiffance néceffaire néceffité Ouvrages paffer paffions paroît Pathelin penfe perfonnages perfonne Pertharite Philofophie Pièce plaifir plufieurs Poëfie Poëte poffible pouffé pourroit pouvoit préfentement prefque puiffe raifon refte rien Rodogune roit s'eft Spectateur Stilicon tion Tragédie
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94 ÆäÀÌÁö - . Si ce proverbe a péri, il faut s'en prendre aux auteurs qui ne le goûtaient pas, et à la cour, où c'eût été très mal parler que de s'en servir sous le ministère du cardinal de Richelieu.
135 ÆäÀÌÁö - La finesse, la délicatesse, enfin l'agrément de ces effets de passion consistent assez ordinairement dans une espèce de contradiction qui s'y trouve : on fait ce qu'on ne croit pas faire, on dit le contraire de ce qu'on veut dire, on est dominé par un sentiment qu'on croit avoir vaincu, on découvre ce qu'on prend un grand soin de cacher. Celle de toutes les passions qui fournit le plus de ces sortes de jeux, et peut-être la seule qui en fournisse, c'est l'amour.
116 ÆäÀÌÁö - Le peuple, je l'avoue, et la cour, les dégradent; Je faiblis, ou du moins ils se le persuadent; Pour bien écrire encor j'ai trop longtemps écrit: Et les rides du front passent jusqu'à l'esprit...
123 ÆäÀÌÁö - Quelquefois il se confioit trop peu à son rare mérite, et croyoit trop facilement qu'il pût avoir des rivaux. A beaucoup de probité naturelle il a joint dans tous les temps de sa vie beaucoup de religion, et plus de piété que le commerce du monde n'en permet ordinairement.
115 ÆäÀÌÁö - Surena une belle peinture d'un homme que fon trop de mérite & de trop grands fervices rendent criminel auprès de fon Maître ; & ce fut par ce dernier effort que M. Corneille termina fa carrière. La fuite de fes...
134 ÆäÀÌÁö - Amant parle , convienne qu'en effet cette perfonne-là n'a pas beaucoup de beauté , que par exemple elle a les yeux trop petits ; que fur cela l'Amant dife que ce ne font pas fes yeux qu'il faut blâmer , & qu'elle les a très-agréables; que l'Ami attaque...
123 ÆäÀÌÁö - Il avait l'âme fière et indépendante, nulle souplesse, nul manège, ce qui l'a rendu très propre à peindre la vertu romaine, et très peu propre à faire sa fortune.
138 ÆäÀÌÁö - Ce qui est rare etparfait en son espèce, ne peut manquer d'attirer l'attention. Ainsi, il faut toujours peindre les caractères dans un degré élevé ; rien de médiocre , ni vertus ni vices. Ce qui fait les grandes vertus , ce sont les grands obstacles qu'elles surmontent. Le vieil Horace sacrifie l'amour paternel à l'amour de la patrie , quand il dit, qu'il mourut, etc.; voilà un grand amour pour la patrie. Pauline...
106 ÆäÀÌÁö - Pertharite une reine consent à épouser un tyran qu'elle déteste, pourvu qu'il égorge un fils qu'elle a, et que par cette action il se rende aussi odieux qu'elle souhaite qu'il le soit. Il est aisé de voir que ce sentiment, au lieu d'être noble, n'est que dur, et il ne faut pas trouver mauvais que le public ne l'ait pas goûté. Après Pertharite, M.
108 ÆäÀÌÁö - Prologue doit fervir de modèle à tous les Prologues à la moderne, qui font faits pour expofer, non pas le fujet de la Pièce comme les Anciens, mais l'occafion pour laquelle elle a été faite.