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man würde in dem nächsten Sommer den Pterocles am Rheine ankommen sehen? Ich glaube, nicht! So mag es sich auch mit der Rhytine, mit der Alca verhalten; sie mögen sich nach Norden zurückgezogen haben, wo niemand ihre Ruhe stört und sie Nahrung genug finden, um da leben zu können.

NOUVELLES

RECHERCHES MICROSCOPIQUES

SUR LES

SUBSTANCES COLORANTES

DES

FLUORINES.

(Avec la planche VII.)

Dans un des précédents Numéros de ce Bulletin, j'ai fait connaitre quelques détails sur la structure microscopique des fluorines au point de vue de la disposition de leur substances colorantes. J'annonçais en même temps une série des recherches sur la manière dont les matières tinctoriales se disposent dans les cristaux artificiels. Des travaux d'un autre ordre m'ont jusqu'à présent empèché de terminer ces recherches commencées il y a de cela plus d'un an et dont je ne publie ici qu'une première partie.

Pour faire comprendre la question dont je vais m'occuper, je suis obligé de rappeler, en quelques mots, une observation consignée dans le travail que je viens de citer et qui sert de point de départ au présent travail.

Lorsqu'on taille une plaque mince parallèlement à une face cubique dans certains cristaux de fluorines à coloration très intense, on aperçoit une série de lignes, parrallèles aux arêtes du cube, qui forment des carrès concentriques. A première vue, on est tenté d'expliquer cette structure par une série des couches, dont le cristal serait formé et dont ces lignes représentéraient la coupe. Mais voici ce qui complique le phénomène et rend une telle interprétation impossible. Les lignes colorées sont visibles suivant toutes les faces d'un même cristal; il ne peut donc plus être question des couches enveloppant le cristal, et les lignes en question sont bien des lignes, en ce sens que la matière colorante qui les forme n'appartient qu'à une mince tranche du cristal. Une autre difficulté se trouve dans ce fait que les plaques taillées parallélement les unes aux autres dans un même cube offrent des carrès de grandeurs différentes, qui, malgré la tenuité des lignes colorées et les dimensions relativement considérables des espaces blancs, donnent par leur superposition une coloration uniforme et intense au cristal. Comment rendre compte de cette singulière tendance du pigment à se déposer suivant une direction déterminée et à former des dessins géometriques? Voici l'hypothèse fort simple que j'ai proposée et qui, si l'expérience la vérifie, explique tous les faits que je viens de rappeler. On sait que les faces des cubes de fluorine portent très-souvent des pyramides trèsobtuses disposées en gradins. Ces pyramides existant à tous les degrés de développement d'un cristal, il faut nécessairement conclure qu'elles existent à l'intérieur comme à l'extérieur. «Supposons donc une face de cube, recouverte à un moment donné par une série de pyramides superposées; elles forment entr' elles des

gradins dans lesquels, d'une manière ou d'une autre, le pigment viendra se déposer, ce qui formera, évidemment autant de carrés concentriques qu'il y avait de pyramides. Cela fait, une couche cristalline viendra s'ajouter, elle portera encore des pyramides,' mais dont la base sera nécessairement différente en dimensions de la base des pyramides sous-jacentes, puisque le cristal aura augmenté; il se formera de nouveaux carrés concentriques de matière colorée. En raisonnant de la même manière pour le reste des couches cristallines nous arrivons facilement à nous expliquer les espaces blancs et l'aspect de l'uniformité de couleur dans un cristal entier, dont les tranches séparées n'ont qu'un ou deux carrés» (p. 159). Cette hypothèse, toute simple et naturelle qu'elle est, devait être contrôlée par une expérience directe pour pouvoir être admise. Il s'agissait de cristalliser un sel artificiel analogue par sa structure à la fluorine, dans une liqueur contenant une matière colorante en suspension et de voir, si réellement le pigment se dépose suivant ces gradins qui bordent les pyramides disposées sur les faces des cubes. Ce sont ces expériences, faites avec le sel gemme, substance fort ressemblante à la fluorine quant à sa texture cristalline, qu'on trouvera dans ce travail. Avant de décrire les résultats auxquels je suis arrivé, je crois nécessaire de donner quelques indications sur les méthodes d'observation que j'ai employées, et qui peuvent être utiles à ceux qui s'occupent de recherches microscopiques sur la cristallogénie.

Je me sers toujours du microscope dit chimique, dont la première idée appartient à Mr. Laurence Smith, habile chimiste des Etats-Unis et qui a été considérablement perfectionné par M. Nachet à Paris. J'ai décrit et figuré ce microscope dans ce Bulletin, je n'y reviens donc plus.

Je veux dire d'abord quelques mots du procédé que j'emploie pour cristalliser les sels que je me propose d'étudier, dans deux ou trois gouttes de liqueur et de manière pourtant à obtenir des cristaux d'une certaine dimension. Le procédé est très simple. Je prends une de ces plaques en verre qui servent de porte - objet et je trace au moyen d'une allumette un cercle, aussi régulier que possible, avec un corps gras quelconque, du saindoux, par exemple. Je prépare une solution concentrée de mon sel dans un tube à expérience et avec un tube mince, effilé à pointe très fine, j'en aspire quelques gouttes que je fais tomber une à une au milieu du cercle ainsi tracé. On comprend facilement, que le corps gras empèche le liquide de s'épancher sur toute la surface du porte objet et l'oblige à prendre la forme d'un demisphéroïde. Je réalise ainsi les deux conditions premières d'une bonne cristallisation: couche épaisse et évaporation lente, car les liquides s'évaporent bien plus lentement lorsqu'ils prennent cette forme sphéroïdale, et j'obtiens avec le sel gemme, par exemple, des cristaux de 1, 2 souvent même 3 millimètres de côté avec quatre gouttes d'une solution concentrée. Ce procédé est trèscommode; il offre l'avantage que les plaques de verre peuvent être nettoyées avec une grande facilité, ce qui n'est par le cas lorsqu'on se sert de cellules faites en bitume de Judée ou en baume de Canada.

Une fois qu'on a porté la solution sur le porte-objet il s'agit de la colorer. C'est une opération assez délicate. D'abord le choix de la substance colorante est important, car il faut qu'elle se dissémine régulièrement dans la liqueur et qu'elle s'y tienne en suspension pendant plusieurs heures. Après bien des essais je me suis définitivement arrêté à l'indigo. Je prends un morceau de

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