gile, & que quand le diacre l'a chanté, avant de baiser le livre, le célébrant entonnele Credo; cependant il attend fes miniftres pour le continuer.

S. III.

De l'Offertoire, & de ce qui fuit jufqu'à la fin de la Meffe.

I. E fymbole achevé, le célébrant baise l'autel, dit en chantant, Dominus vobifcum, & Oremus; lit enfuite-l'offertoire, puis il reçoit des mains du diacre, la patene avec l'hoftie, & après l'avoir offerte, il met la patene fur l'autel à droite. Quand le foudiacre lui préfente la burette de l'eau, il met la main gauche fur l'autel, & de la droite il bénit l'eau, en difant Deus, qui humanæ &c. il offre enfuite le calice avec le diacre.

II. S'il y a offrande, immédiatement après avoir lu l'offertoire, le célébrant reçoit du diacre la patene, fait le falut convenable à l'autel, puis accompagné de fes miniftres il fe rend à la porte du fanctuaire, & quelquefois à celle du choeur, fuivant la difpofition ou l'ufage des lieux; là, fe tenant. debout, & la tête découverte, il reçoit l'offrande des affiftans. Aux prêtres, diacres & foudiacres, il présente à baifer l'intérieur de la patene, & aux autres l'extérieur, en difant à chacun Pax tecum. Les offrandes reçues, il bénit le peuple, fans rien dire, avec

la

la patene qu'il rend au diacre, & retourne à l'autel dans le même ordre, pour offrir.

III. Dans les paroiffes, lorfqu'on fait la bénédiction du pain,après avoir donné à baifer la patene,comme ci-deffus, à la perfonne qui offre, le célébrant lit dans le rituel, la priere propre, & enfuite il afperfe le pain. Au verfet Adjutorium noftrum, il fait le figne de la croix fur foi, & un autre fur le pain, quand il dit ce mot benedicere.

IV. Après que le célébrant a dit Veni, fanctificator, il met l'encens dans l'encenfoir, le bénit, & fait enfuite les encenfemens du calice & de l'hoftie ensemble, du Saint Sacrement ou de la croix; enfin, de l'autel, fuivant le rit marqué à la premiere partie, ch. 10. art. 3. §. 2. Après l'encensement, il lave fes doigts, pourfuit la messe à l'ordinaire, chante ce qu'il faut chanter, & fait toute chofes auffi pofément qu'il eft néceffaire pour donner le loifir au choeur d'achever le Sanctus avant la confécration, & à ses officiers d'exécuter leurs cérémonies avec décence.

V. Après la premiere des trois oraisons que l'on dit pour la communion, il baife l'autel, & enfuite l'inftrument de paix, que le diacre lui préfente, en lui difant Pax tecum, fans faire aucune génuflexion au Saint Sacrement. Lorfqu'il a pris l'ablution, il met le purificatoire fur le calice qu'il laiffe

S

effuyer au foudiacre. Voyez la communion générale fous le S. 4.

VI. Ayant lu au coin de l'épître, l'antienne dite communion, il va au milieu de l'autel qu'il baife, & chante Dominus vobifcum; delà il retourne au coin de l'épître, pour les dernieres oraifons. Lorfqu'elles font achevées, & qu'il a encore dit Dominus vobifcum, au milieu de l'autel, fans ajouter Ite miffa eft, il demeure toujours tourné vers le peuple, jufqu'à ce que le diacre l'ait chanté; fi au lieu d'Ite missa est, il faut dire Benedicamus Domino, il fe retourne vers l'autel, auffi-tôt qu'il a dit Dominus vobifcum.

VII. Lorfque le célébrant a dit Placeat, &c. il donne la bénédiction, ou en chantant, ou à voix baffe, fuivant l'ufage, & de la même maniere qu'aux meffes baffes; il va enfuité au coin de l'autel, où il dit le dernier évangile, après lequel il retourne au milieu de l'autel, & là entre fes deux miniftres, il fait une inclination de tête à la croix; puis, fe tournant à droite, il defcend au bas des degrés, fait une génuflexion, ou fi le S. Sacrement n'eft pas dans le tabernacle, une inclination profonde; enfuite, il reçoit fon bonnet, falue le choeur, & retourne à la facriftie dans le même ordre qu'il eft venu.

Si Mgr l'Evêque affiftoit à la meffe, le célébrant obferveroit ce qui eft marqué, Part. 3. ch. 6.

I.

L

S. IV.

De la Communion générale.

E célébrant, après avoir pris le précieux fang, met le calice fur le corporal, fans y verfer du vin pour la purification, &, s'il faut tirer le ciboire du tabernacle, dès que les deux miniftres facrés ont changé de place, il fait, en même tems qu'eux, une inclination de tête à la croix; puis il fe retire un peu au côté de l'évangile. Lorfque le diacre a ouvert le tabernacle, le célébrant fe met à genoux fur le marchepied, & fe releve après, en fe tournant vers le diacre, pendant qu'il dit le Confiteor.

II. Sile célébrant a confacré des hofties dans le ciboire, & que l'on ne foit pas obligé d'ouvrir le tabernacle, il ne fe met point à genoux, mais fe contente de faire une génuflexion pour se retirer du côté de l'évangile. Si les hofties confacrées étoient en petit nombre, & qu'il fallût feulement les mettre fur la patene, il les y mettroit luimême, faifant la génuflexion avant & après.

III. Dans tout le refte de la communion, il obferve les mêmes cérémonies qui ont été marquées dans la Meffe baffe, Partie 4. ch. 1. art. 10. n. 1. 2. 3.

J. Si quelque Cardinal ou Evêque doit communier, il le fait avant qu'on dife le Confiteor, & le célébrant ne dit point Ecce Agnus Dei, ni Domine, non fum dignus, mais feulement Corpus Domini, &c. Sij

IV. La communion donnée, le célébrant remet le ciboire fur le corporal, frotte doucement le pouce avec l'autre doigt deffus la coupe : & quand le diacre & le foudiacre ont changé de place, il fait avec eux une génuflexion, pour se retirer un peu du côté de l'évangile, où il fe met à genoux, pendant que le diacre remet le ciboire dans le tabernacle. Il fe releve enfuite, &, après avoir fait au milieu de l'autel une inclination de tête, il préfente le calice pour la premiere ablution tout le refte, comme il a été dit ci-deffus, n. 5. & fuivans.

:

ARTICLE IV.

De l'office du Célébrant, à la Messe des Dimanches, des Fêtes doubles, fémi-doubles, &

I.

au-deffous

A Ux meffes des dimanches, & des

fêtes doubles, le célébrant ne met point d'encens dans l'encensoir, ni à la facriftie, ni à l'autel avant l'introït; mais feulement avant l'évangile, & pour l'offertoire où il fait l'encenfement des oblats, comme 'il eft marqué, Partie 1. n. 7. pag. 60. Il n'est pas encenfé après l'évangile.

II. Aux autres meffes d'un grade inférieur, il ne fait point les encenfemens, & ne donne point fa main à baiser au foudiacre après l'épître, ni au diacre avant l'évangile.