en fortant, ils font une génuflexion fur le plain-pied, file Saint Sacrement est dans le tabernacle, & une inclination profonde, s'il n'y a que la croix de l'autel, où s'ils font hors du fanctuaire. Durant la meffe, depuis la confecration, jufqu'à la communion inclufivement, toutes les fois qu'ils paffent devant le milieu de l'autel, qu'ils y arrivent, ou qu'ils le quittent, ils font auffi une génuflexion, & une inclination profonde tout le refte du tems. Sur quoi il faut obferver que, quand ils tiennent leurs chandeliers, au lieu d'inclinations profondes, ils n'en font qu'une médiocre, même devant l'autel ou la croix.

VI. Lorfqu'ils marchent dans l' nceinte de l'autel, fans rien porter, ils ont les mains jointes, mais ailleurs ils ont les bras croifés, excepté en faisant le falut à l'autel. Quand la main droite feule eft occupée, ils appuient la gafiche fur la poitrine.

VII. Ils ont foin d'allumer les cierges de l'autel, avant chaque office, & à la fin, celui de les éteindre; ce qu'ils font en cette maniere: ayant pris du feu à la lampe, avec les baguettes de bougies, ils font à l'autel le falut convenable, & montent de part & d'autre fur le marche-pied, où ils allument les cierges, en commençant par ceux qui font les plus proches de la croix. En les éteignant, au contraire ils commencent par les plus éloignés, & finiffent par les plus

proches. S'il n'y a qu'un acolyte, il allume d'abord, par ordre, ceux qui font au côté de l'épître, puis faifant l'inclination profonde au milieu, il passe à ceux qui font du côté de l'évangile ; mais pour les éteindre, après avoir commencé du côté de l'évangile, il finit par celui de l'épître, en fuivant l'ordre marqué ci-deffus. Ils auront l'attention en allumant, de ne point laiffer couler de cire fur l'autel.

I.

A

ARTICLE II.

De l'office des Acolytes, àVêpres & à Matines.
Vepres, lorfqu'il y a encenfement,
à l'inftant que
part, les
acolytes quittent leur place du choeur, le
précédent, & vont faluer l'autel à fes côtés,
favoir, le premier à la droite du cérémo-
niaire, s'il y eft,& le fecond à la gauche du
thuriféraire; puis ils fe rendent à la facristie,
marchant à la fuite du thuriféraire.

II. Après avoir mis bas leurs bonnets, & pris leurs chandeliers, avec les cierges allumés, ils faluent la croix, puis l'officiant qui eft au milieu d'eux, par une inclination convenable,& auffi-tôt ils rentrent au choeur dans l'ordre ci-deffus.

III. En arrivant au bas des degrés, il fe placent devant les deux coins de l'autel celui qui eft du côté par où l'officiant doie

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paffer, s'écarte un peu pour lui laiffer le paffage libre) & fi-tôt qu'il eft au milieu, ils font avec lui une génuflexion; puis s'étant retirés aux extrémités du plus bas degré, ils s'y mettent à genoux, tournés en face tout le tems que le prêtre fait l'encenfement du Saint Sacrement.

IV. Lorfque l'officiant a baifé l'autel, ils font avec lui une génuflexion au bas des degrés, après laquelle fi l'office eft folemnel, ils le précedent pour l'encenfement, foit des faintes reliques, foit des autels qui font dans le contour du choeur. A chaque encenfement, ils s'arrêtent, fe placent, même s'il eft poffible, de part & d'autre, & font une inclination médiocre, avant auffi-bien qu'après.

V. Les encenfemens achevés, les acolytes viennent au chœur, précédés du thuriféraire : en y entrant, ils faluent l'autel & le clergé par une inclination à l'ordinaire; puis ils conduifent l'officiant à fon fiege derriere les choriftes, où après lui avoir fait l'inclination médiocre, ils fe rangent de part & d'autre, & demeurent tournés en face, fans quitter leurs chandeliers, ni faire aucune inclination jusqu'à la fin de vêpres.

VI. Aux Vêpres des dimanches ordinaires, & des fêtes doubles, comme l'officiant n'encenfe que le grand autel, après cet encenfement, & la génuflexion ordinaire au bas des degrés, les acolytes defcendent au chœur

qu'ils faluent dès l'entrée, comme ci-deffus; enfuite le premier s'avançant par le côté de l'épître, & le fecond par celui de l'évangile, ils, conduifent l'officiant en fa place derriere les choristes.

VII. Dans les églifes où l'encensement fe fait par deux prêtres, en quittant le grand autel, le premier acolyte accompagne l'officiant par le côté de l'épître, & le fecond accompagne l'autre prêtre par le côté de l'évangile.

VIII. Quand tout eft fini, les acolytes faluent l'officiant fans faluer le choeur, & retournent les premiers à la facriftie, faifant en paffant la révérence requise à l'autel.

IX. Ils rentrent les premiers au chœur pour complies, font une génuflexion à l'autel, & éteignent tous les cierges, à la réferve des deux plus éloignés de la croix, & fe retirent en leur place.

X. Aux Matines folemnelles, durant le huitieme répons, les acolytes vont avec l'officiant à la facriftie, où ayant pris leurs chandeliers pendant qu'il fe revêt de la chape, ils le conduifent à fon fiege derriere les choriftes, pour y chanter la derniere leçon. Ils obfervent en fortant, comme en rentrant, les révérences convenables à l'autel & au chœur. Pendant la derniere leçon, ils demeurent debout, tournés en face; fitôt que le Te Deum eft commencé, ils faluent l'officiant, & ils l'accompagnent pour

les encenfemens ordinaires des autels, des faintes reliques, &c. Au retour, quand on chante le verfet Te ergò quafumus, ils ne fe mettent point à genoux, & dès qu'il eft achevé, ils retournent à la facriftie avec l'officiant, comme à la fin des vêpres, n. 8. A laudes, ils obfervent les mêmes cérémonies qu'à vêpres.

XI. Aux offices où il n'y a pas d'encenfement, les acolytes n'ont autre chofe à faire que d'allumer les cierges de l'autel, & de les éteindre quand il en eft tems.

XII. Lorfque le Saint Sacrement est expofé, les acolytes ont cela de particulier, 1. qu'ils font la génuflexion à deux genoux, toutes les fois qu'ils arrivent à l'autel, ou qu'ils le quittent; 2. que le reste du tems ils font une génuflexion fimple, précifément dans tous les cas, où pour l'ordinaire ils devroient s'incliner vers l'autel ; 3. qu'à la fin des offices ils laiffent au moins quatre cierges allumés fur l'autel.

XIII Si MgrIE'vêque affistoit à la messe, ou à quelqu'office, ils confulteroient ce qui en eft dit dans la feconde & troifieme parties.