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liers. Enfin, aux fêtes principales, s'il y a plufieurs clercs, il eft à propos qu'ils portent les flambeaux à caufe de la folemnité. Alors les acolytes demeurent à la crédence, où ils fe mettent à genoux en même tems que le clergé, auquel ils fe conforment; le premier fonne la clochette, quand il le faut, comme aux meffes baffes.

XIV. A la conclufion du canon, Per omnia, &c. les acolytes, ou céroféraires, fe levent, vont au milieu de l'autel faire la génuflexion avec le thuriféraire, & reportent leurs flambeaux à la facriftie: ils rentrent auffi-tôt, & retournent à la crédence, en faifant les faluts convenables.

XV. Lorfque le prêtre chante Pax Domini, le premier prend de chaque main les inftrumens de la paix par leurs anfes, & après avoir fait une génuflexion au coin de l'épître, il monte fur le marche-pied, les pofe fur l'autel devant le diacre, & après une feconde génuflexion, il vient rejoindre le fecond acolyte. Enfuite ils vont tous deux faire la génuflexion devant le milieu de l'autel, où ils baifent les inftrumens que le diacre leur préfente; ils lui répondent chacun Et cum fpiritu tuo, avec une inclination médiocre après & non pas avant. Puis ayant reçu du même les inftrumens, & les tenant de la main droite, ils font une génuflexion en même tems que le diacre, & vont por ter la paix au chœur.

XVI. Ils la préfentent d'abord aux choriftes devant l'aigle, puis à tout le clergé dans cet ordre : ils montent de part & d'autre dans les hauts ftalles, & commençant, par la donner aux premiers, ils s'avancent depuis la grande porte du choeur jusques au dernier du côté de l'autel; puis fe tournant vers les mêmes, ils defcendent par les degrés du milieu, & vont de la même maniere porter la paix à tous ceux qui font dans les bas ftalles. Ils ne faluent perfonne avant de donner la paix, mais feulement après, par une inclination médiocre, & ils disent à chacun Pax tecum. Si l'un avoit plutôt fait que l'autre, il l'attendroit au dernier stalle un peu tourné en choeur. S'il n'y avoit qu'un inftrument de paix, le premier acolyte iroit feul le faire baifer à tout le clergé, & fuivroit en cela l'ordre prefcrit au foudiacre, lorfqu'il va préfenter au chœur le livre des évangiles.

XVII. La cérémonie achevée, ils vont faire la génuflexion devant l'autel; & après avoir donné la paix au cérémoniaire & au thuriféraire, ils remettent les inftrumens fur la crédence. Ils ont foin de fonner à Domine, non fum dignus, & de s'incliner fondément vers l'autel, pendant que le prêtre communie fous l'une & l'autre efpece. S'ils doivent communier, ils le font les premiers de leur ordre, puis ils fe tiennent à genoux: fi enfuite on donne la communion

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aux laïques, ils vont avec leurs cierges faire la génuflexion devant l'autel, & accompagnent le S. Sacrement; au retour, ils fe retirent un peu vis-à-vis des coins de l'autel, pour laiffer paffer le célébrant avec fes miniftres, & fi-tôt que le faint ciboire eft pofé fur le corporal, ils font la génuflexion, & reportent leurs chandeliers à la crédence, où ils fe tiennent à genoux autant de tems que les autres officiers.

XVIII. Après la communion du clergé & du peuple, ou, fi on ne la donne pas, lorfque le prêtre eft fur le point de prendre le fang de Notre Seigneur, le premier acolyte porte fur le coin de l'épître les burettes dans le baffin, fans faire aucune génuflexion; illes préfente au foudiacre l'une après. l'autre, &, après les avoir reprises, il les reporte à la crédence avec le baffin: en même tems le fecond acolyte, ayant pris fur la crédence le petit voile du calice,il le porte fur l'autel au côté de l'évangile, faifant au milieu une inclination profonde en même tems que le diacre & le foudiacre.

XIX. Ils reçoivent la bénédiction à genoux, comme les autres miniftres, puis ils fe levent pour le dernier évangile; & quand la meffe eft finie, ils vont, le chandelier en mains, au bas des degrés vis-à-vis des coins de l'autel, où ils font la génuflexion en droite ligne avec les officiers facrés; après avoir falué le choeur, ils retournent à la fa

criftie dans le même ordre qu'ils font venus. En arrivant, ils faluent la croix avec les officiers facrés, enfuite le célébrant; & après avoir éteint les cierges de leurs chandeliers, ils vont auffi-tôt éteindre ceux de l'autel, rapportent à la facriftie chacun ce qu'ils avoient mis fur la crédence avant la meffe, & fe préfentent pour aider les miniftres facrés à fe déshabiller.

XX. Si le S. Sacrement eft expofé durant la meffe, les acolytes font la génuflexion à deux genoux, avec une inclination médiocre, toutes les fois qu'ils entrent dans le fanctuaire ou qu'ils en fortent; le reste du tems ils la font d'un feul genou, & dans tous les cas où ils font d'ordinaire une inclination vers l'autel. Ils donnent à laver au célébrant au même lieu où le diacre l'a encenfé; & lorfqu'on fait l'expofition, ou que l'on donne la bénédiction du S. Sacrement à la meffe, ils demeurent, pendant ce tems, à genoux aux côtés de la crédence.

Lorfqu'il n'y a pas de cérémoniaire, le premier acolyte peut le fuppléer, pour ôter le miffel aux encenfemens de l'autel, préfenter au diacre & au foudiacre les livres de l'évangile & de l'épître, la bourse des corporaux, le grand voile, &c.

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De l'office des Acolytes, à la Meffe des Dimanches, des Fêtes doubles & au-deffous.

I.

L'offertoire, les deux acolytes

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tel, le premier pour donner les burettes à l'ordinaire, & le fecond pour recevoir le voile du calice qu'il met auffi-tôt fur la crédence: ils ne donnent point à laver au célébrant; mais s'étant avancés à l'ordinaire au côté de l'épître, le premier donne l'effuie-main au diacre, & le fecond le baffin avec la burette au foudiacre; & après les avoir repris, avec une inclination médiocre aux miniftres facrés, ils reportent tout à la crédence.

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II. Au commencement du canon vont feuls à la facriftie prendre les flambeaux.

III. A Pax Domini, le premier acolyte ne porte à l'autel qu'un inftrument pour la paix ; & après l'avoir reçu feul au bas des degrés, fuivant la coutume, il vient la présenter au cérémoniaire, au fecond acolyte & au thuriféraire qui font debout auprès de la crédence, puis il remet l'inftrument à fa place.

IV. A la messe de paroiffe, les dimanches, lorfque le célébrant fait la bénédic

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