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cantique Magnificat, le célébrant fe leve avec fes miniftres, & retourne, par le plus court chemin, au coin de l'épître, où après l'antienne, il chante, d'un ton bas, l'oraifon Refpice, quæfumus, &c. dont il acheve fecrettement la conclufion, Qui tecum vivit.

XVII. Enfuite le célébrant fait une inclination à la croix, defcend avec fes ministres au bas des degrés, où ils s'inclinent profondément; & après avoir reçu leurs bonnets, ils retournent à la facriftie fans faluer le choeur. Les officiers inférieurs reviennent auffi-tôt à l'autel, pour en ôter la nappe, & ce qui eft deffus; ils reportent auffi à la facriftie, ce qui eft fur la crédence.

XVIII. La chapelle, où étoit le Saint Sacrement, doit être fermée, finon un prêtre en étole rouge, & accompagné de deux flambeaux, tranfporte, après vêpres, le ciboire en quelqu'autre chapelle, où à l'écart, d'où il ne doit être rapporté dans le tabernacle du grand autel, qu'après la meffe du famedi faint; & il doit toujours y avoir une lampe, ou un cierge allumé devant le Saint Sacrement.

ARTICLE

V.

De l'Office du Vendredi Saint, dans les petites

1.

Eglifes.

D ANS les églifes, où il n'y a qu'un

prêtre, il faut garder, à proportion, les mêmes cérémonies que dans les articles précédens.

II. Le célébrant va à l'autel revêtu des ornemens noirs, fe profterne fur les degrés, & quelques moments après il fe leve,monte à l'autel qu'il baife au milieu; puis il va au côté de l'épître, où il lit la premiere prophétie qui eft chantée par un clerc, ou un des fervans. Il chante enfuite Flectamus genua, en fléchiffant un genou, & après qu'un clerc a répondu Levate, il dit l'oraifon Deus quo, &c. Il lit la prophétie qui fuit, tandis qu'un autre clerc la chante; & lorsque le trait eft fini, il chante la paffion au même lieu, fi quelque diacre ne le fait ; puis l'évangile Poft hæc, & les oraifons qui fuivent.

à

III. Après les oraifons, il quitte la chafuble qu'il met fur fon fiege; enfuite il va prendre la croix à l'autel, & la découvre de la maniere qu'il eft dit ci-deffus, art. 3. n. 3. S'il y a quelques clercs, ils peuvent fe joindre à lui pour chanter In quo falus mundi pependit: il met enfuite la croix au lieu préparé. Voyez au même lieu, n. 4. & après avoir quitté fes fouliers à fon fiege, il va le premier adorer la croix.

IV. L'adoration finie, il reporte la croix fur l'autel, il y étend le corporal, il fait tranfporter le miffel au côté de l'évangile, & allumer les cierges; puis il va à la chapelle où repofe le Saint Sacrement, précédé de quelques flambeaux, du thuriféraire, & du porte-croix. Arrivé devant l'autel, il fait la génuflexion, fe met à genoux un moment fur le dernier degré, fe leve pour mettre de l'encens fans le bénir, puis il encenfe le Saint Sacrement à genoux.

V. Après avoir rendu l'encenfoir, il reçoit l'écharpe fur fes épaules, monte à l'autel, fait la génuflexion, & prend le calice, où eft le Saint Sacrement, qu'il porte en proceffion au grand autel, comme il a fait la veille. Etant monté à l'autel, il le pofe fur le corporal, fait la génuflexion, defcend fur le fecond degré, où il quitte l'écharpe, & encenfe à genoux le Saint Sacrement: enfuite il remonte à l'autel, où après une génuflexion il découvre le calice, & fait couler doucement l'hoftie fur la patene; puis il la met fur le corporal, fait la génuflexion & prend le calice dans lequel, fans l'effuyer, il verfe du vin & de l'eau au côté de l'épître. Il fait pour le refte ce qui eft marqué ci-dessus, & dans le misfel.

CHAPITRE XI.

Du Samedi Saint.

ARTICLE I.

Ce que l'on doit préparer en ce jour.

A

I. PRES none, on dévoile les faintes images, l'autel doit être paré de blanc, le tabernacle demeure ouvert, & il doit y avoir fur les gradins fix chandeliers garnis de cierges de cire blanche, que l'on n'allumera que pour la grand'meffe.

que

II. On prépare fur l'autel, auffi-bien fur la crédénce, tout ce qui eft néceffaire pour la grand'meffe, à l'exception des inftrumens de la paix.

III. Le facriftain fait renouveller & orner toutes les lampes de l'églife; il met au côté de l'évangile le cierge pafchal fur un grand chandelier, & tout près de là un pied propre à recevoir le roseau du cierge à trois bran'ches. Toutes les méches feront difpofées de maniere qu'elles puiffent être facilement allumées enfuite il place à côté du cierge pafchal, un pupitre couvert d'un voile blanc, & un autre au milieu du chœur, avec

:

un miffel pour les prophéties.

IV. Il prépare à la facriftie des ornemens

blancs pour les officiers facrés & pour les choristes, les chandeliers des acolytes, l'encenfoir, le benitier, & la chape du célébrant, s'il doit s'en fervir à la bénédiction du feu nouveau.

V. Il difpofe auffi, pour le feu nouveau,à la facriftie, ou dans le vestibule de l'église une petite table couverte d'un linge blanc fur laquelle il met le miffel, une bougie avec le baffin où font les cinq grains d'encens à côté de cette table, il place le cierge triangulaire, monté sur un roseau orné de fleurs, & met fur un escabeau, un réchaud plein de petits charbons que l'on allume avec une pierre, peu de tems avant l'office *. VI.- Un peu avant la messe, il fait ôter ce qui ne doit plus fervir, comme pupitre, bougeoir, &c.

VII. Si l'on fait la bénédiction des fonts, il difpofera toutes chofes, ainfi qu'il fera marqué à l'article 4.

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De la Bénédiction du Feu nouveau.

E célébrant & le diacre prennent pas deffus l'aube, le manipule avec l'étole blanche, le foudiacre le manipule feu

*Ce fera une fage précaution d'y joindre des ipncettes, quelques allumettes, unc lanterne même, file vent eft à craindre..

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