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niere que le célébrant puiffe commencer par l'interrogation: N. abrenuncias, &c.)

VIII. Quand il n'y a qu'un prêtre, c'eft ici qu'il afperfe les fideles; mais il faut bien fe garder d'afperfer avec l'eau où l'on a verfé des faintes huiles. La bénédiction des fonts achevée, on les couvre, le célébrant reçoit fon bonnet, & le clergé retourne au chœur en chantant le répons Cantemus Domino, avec le verfet. Le porte-croix & les acolytes vont, fans s'arrêter,à la facriftie; lethuriféraire, après avoir mis le cierge pafchal fur fon chandelier, fe rend devant l'autel, où le célébrant fait une inclination profonde avec fes officiers, & va à la facriftie reprendre le manipule & la chafuble pour la meffe: les choriftes rentrés au choeur commencent folemnellement les Kyrie de la meffe, qui tiennent lieu d'introït à celle-ci. Les acolytes profitent de ce moment pour allumer les cierges de l'autel. Après quoi le célébrant, fans mettre d'encens dans l'encenfoir, fe rend à l'autel avec tous les officiers.

IX. Dans les églifes où il n'y a point de fonts baptifmaux, on ne dit point le trait Sicut cervus; mais après l'oraison Deus, qui Ecclefiam, le célébrant fe met à genoux fur le plus bas degré de l'autel, entre le diacre & le foudiacre; ceux du choeur le font auffi en leurs places; les choristes revêtus de chapes blanches, qu'ils ont prifes un peu

auparavant,

auparavant, difent tous les verfets, & le choeur les répéte; il en faut excepter le verfet Ut hos fontes, que l'on omet : au . Peccatores, les acolytes allument les cierges de l'autel,& après l'Agnus Dei, les choriftes entonnent les Kyrie, au lieu d'introït, comme ci-deffus.

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De la Meffe, & des Vêpres du Samedi Saint.

PRES avoir falué l'autel profondé

faluer

brant commence la meffe au bas des degrés, il dit le pfeaume Judica, avec Gloria Patri. La confeffion finie, il baise l'autel au milieu, il y dit les Kyrie, puis il entonne Gloria in excelfis, & pendant qu'on le chante au choeur, on fonne toutes les cloches.

II. Sur la fin de l'épître, le cérémoniaire falue l'autel, & va inviter le premier chorifte pour annoncer l'Alleluia au célébrant, avec les mêmes cérémonies qu'au Gloria, des folemnels. Le foudiacre va après l'épître recevoir la bénédiction du prêtre, qui fe tourne avec ses miniftres vers le chorifte. pendant qu'il lui annonce l'Alleluia; puis s'étant retourné vers l'autel, il chante trois fois Alleluia, élevant fa voix d'un ton à chaque fois le choeur répete la même chofe, debout tourné vers l'autel, & ne s'affied qu'au verfet Confitemini, que tout le clergé

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chante avec autant de gravité, que de jubilation.

III. L'évangile fe dit comme aux autres meffes, excepté que les acolytes y affiftent les mains jointes, & fans chandeliers. On ne dit ni Credo, ni offertoire, ni Agnus Dei, & on ne donne point le baiser de paix, le diacre n'encenfe que le célébrant à l'offertoire.

IV. Lorfque le célébrant a pris le précieux fang, le premier chorifte va annoncer au prêtre qui préfide au choeur, l'antienne Alleluia, & les deux choristes enfuite commencent le pfeaume Laudate Dominum,omnes gentes.

V. Après les ablutions, le foudiacre reporte le calice fur la crédence, & le thuriféraire va préparer l'encenfoir pour le Magnificat; pendant ce tems, le célébrant récite vêpres, au coin de l'épître, avec les miniftres qui font à fa droite,comme à l'introït.

VI. A la fin du pfeaume Laudate,le même chorifte, accompagné du cérémoniaire, va annoncer l'antienne de Magnificat au célébrant, qui fans fortir du coin de l'épître entonne l'antienne Vefperè, & récite, à voix baffe, le cantique avec fes miniftres; il va enfuite au milieu de l'autel avec le diacre & le foudiacre, qui, après avoir fait derriere lui une inclination profonde, montent à les côtés; il bénit l'encens, & fait l'encenfement comme à l'introït des meffes folem

nelles; enfuite il eft encenfé par le diacre, qui rend auffi-tôt l'encenfoir au thuriféraire, & fe remet à fa place fur le fecond degré. Le thuriféraire reporte auffi-tôt l'encenfoir à la facriftie, fans encenfer le chœur.

VII. Après que le choeur a chanté l'antienne de Magnificat, le célébrant vaau milieu de l'autel, dit Dominus vobifcum, & finit les vêpres avec la meffe; le diacre chante Ite Miffa eft, alleluia, alleluia.

VIII. Lorfque la meffe eft finie, un prêtre en étole blanche, précédé de deux porteflambeaux, reporte le faint ciboire au tabernacle du grand autel, où l'on doit avoir changé le corporal; & le facriftain ôte le cierge triangulaire qui ne doit plus fervir.

IX. Le cierge pafchal doit brûler depuis le commencement de la bénédiction, jufqu'à la fin de la messe. On doit l'allumer aux complies de ce jour, & à tous les offices qui fe chantent durant l'octave de Pâque, on l'allume auffi pour les meffes folemnelles & les vêpres des fêtes & des dimanches, jusqu'à l'Afcenfion, auquel jour on l'éteint après ces paroles de l'évangile, Affumptus eft; & à la fin de la meffe, le facriftain l'ôte avec le chandelier. Jamais il ne doit brûler à aucun office des Morts.

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Du Samedi Saint, dans les petites Eglifes.

1. TOUTES chofes étant préparées, le

célébrant, accompagné de quelques

clercs, bénira le feu nouveau, & les cinq grains d'encens, foit dans la facriftie, foit dans le veftibule de l'églife. Après cette bénédiction, ayant pris les ornemens blancs du diacre, ou une chape par-deffus l'étole, il entre à l'églife, le rofeau à la main, & précédé des clercs, ou des chantres; il allume le cierge à trois branches, ainsi qu'il a été dit pour le diacre, & chante trois fois, avec génuflexion, Lumen Chrifti.

II. Arrivé devant l'autel, il donne le rofeau à un clerc, & fe mettant à genoux fur le bord du marche-pied, il dit: Jube, Domine, &c. Dominus fit, &c. & il va enfuite avec fes miniftres au côté de l'évangile, où il chante l'Exultet pour la bénédiction du cierge pafchal.

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III. Après la bénédiction du cierge, il va au côté de l'épître, où il quitte fa chape (ou la dalmatique) & ayant pris le manipule & la chafuble blanche, il monte au coin de l'épître pour lire les prophéties, qui font chantées par des clercs, ou par les fervans. Il dit au même endroit les oraifons, & ceux du choeur chantent les traits alternative

ment.

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