Oeuvres complètes de GilbertLe Jay, 1788 - 232ÆäÀÌÁö |
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... force : c'était précisément Juvénal qui voyait toujours la Pentapole où le reléguait le comédien Paris ; le trouble continuel de fon efprit s'étendit jusqu'à fa raifon qui s'égara : le malheureux Gil- bert envisageait des fpeâtres , des ...
... force : c'était précisément Juvénal qui voyait toujours la Pentapole où le reléguait le comédien Paris ; le trouble continuel de fon efprit s'étendit jusqu'à fa raifon qui s'égara : le malheureux Gil- bert envisageait des fpeâtres , des ...
6 ÆäÀÌÁö
... Forcé de hair l'homme , avant de le connaître . SAISON de l'ignorance , ô printemps de mes jours ! Faut - il que , tourmenté par un instinct perfide , J'aye , à force de foins , précipité ton cours , Trop lent pour mes désirs , mais ...
... Forcé de hair l'homme , avant de le connaître . SAISON de l'ignorance , ô printemps de mes jours ! Faut - il que , tourmenté par un instinct perfide , J'aye , à force de foins , précipité ton cours , Trop lent pour mes désirs , mais ...
7 ÆäÀÌÁö
... forces du génie ) « Le talent rampe & meurt , s'il n'a des aîles d'or , » Ou , vendant fes vertus , rare & noble trésor , » Lève un front couronné de gloire & d'infamie » . QUE ne puis je , ô mortels , être accufé d'erreur ! Quel que ...
... forces du génie ) « Le talent rampe & meurt , s'il n'a des aîles d'or , » Ou , vendant fes vertus , rare & noble trésor , » Lève un front couronné de gloire & d'infamie » . QUE ne puis je , ô mortels , être accufé d'erreur ! Quel que ...
22 ÆäÀÌÁö
... aux combats , De fes fiers ennemis cours délivrer Carthage Force - les d'apporter à tes pieds leur hommage .... Peuples , de mon amant recevez tous des fers ; que C'est pour lui Moi , je veux confacrer tous 22 ¨«UVRES.
... aux combats , De fes fiers ennemis cours délivrer Carthage Force - les d'apporter à tes pieds leur hommage .... Peuples , de mon amant recevez tous des fers ; que C'est pour lui Moi , je veux confacrer tous 22 ¨«UVRES.
24 ÆäÀÌÁö
... monts leurs vagues ramaffées , Tantôt jufques au ciel emportent tes vaisseaux , Tantôt jufqu'aux enfers les plongent fous les eaux . Le Rameur cherche en vain fa force évanouie Le Pilote eft fans art ; tout eft tremblant , 24 ¨«UVRES.
... monts leurs vagues ramaffées , Tantôt jufques au ciel emportent tes vaisseaux , Tantôt jufqu'aux enfers les plongent fous les eaux . Le Rameur cherche en vain fa force évanouie Le Pilote eft fans art ; tout eft tremblant , 24 ¨«UVRES.
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Abel affez affuré afile Ainfi amant Apollon Arts auffi bras brifé c'eft c'eſt Caïn Carthage Ciel Cieux Citoyens couronnés crime d'Abel Didon Dieu Dieux Duc de Lorraine efprit Enée enfans eſt facrée fage fang fans art fans ceffe fans doute fatire fecret fein féjour femble fenfible fent fes yeux feul fiècle filence fils foible foit foleil fommeil fon front font fortune fous fouvent frère fuccès fuis fuit fujet fur fon GILBERT gloire goût guerre haîne hélas Héros homme illuftre immenfe ingrat j'ofe jeune jour juſtice l'Univers laiffe larmes Léopold loix long-temps Lorraine main malheureux maux Meffieurs m©«urs Monfieur monftre mort Mufe n'eft n'eſt neuf S©«urs noble obfcur par-tout pefant penfer père peuple Philofophe plaifirs pleurs Poéfie Poëte préfent Prince PSAPHO puiffe raifon refpect refte richeffe rime Rimeurs Rois s'eft ſes ſon talens tendreffe trifte trône vafte vaiffeaux vertus vois voix
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80 ÆäÀÌÁö - Mes ennemis riant ont dit dans leur colère : Qu'il meure, et sa gloire avec lui ; Mais à mon c©«ur calmé le Seigneur dit en père : Leur haine sera ton appui.
41 ÆäÀÌÁö - Soyez coupables , mais heureux. » Quel bruit s'est élevé ? la trompette sonnante A retenti de tous côtés ; Et sur son char de feu , la foudre dévorante Parcourt les airs épouvantés. Ces astres teints de sang, et cette horrible guerre Des vents échappés de leurs fers, Hélas! annoncent-ils aux enfants de la terre Le dernier jour de l'univers?
27 ÆäÀÌÁö - J'espère... Tu me fais l'aveu de ton amour. J'ose... Hélas! Est-ce à moi de rappeler un jour, Un jour que je voudrais retrancher de ma vie ? Loin de la retracer, pleurons mon infamie... Mais non, non, je n'ai point alors perdu l'honneur; Non, traître, je le mis en dépôt dans ton c©«ur : Tu me juras ta foi, je te donnai la mienne, La honte est pour celui qui veut trahir la sienne. Ce n©«ud, quoique secret, doit être respecté; Les serments font l'hymen, non la solennité.
80 ÆäÀÌÁö - Tout trompe ta simplicité: Celui que tu nourris court vendre ton image, Noire de sa méchanceté. Mais Dieu t'entend gémir, Dieu vers qui te ramène Un vrai remords né des douleurs; Dieu qui pardonne enfin à la nature humaine D'être faible dans les malheurs. J'éveillerai pour toi la pitié, la justice De l'incorruptible avenir: Eux-même épureront, par leur long artifice, Ton honneur qu'ils pensent ternir.