Jugements des savans sur les principaux ouvrages des auteurs, 9±Ç

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aux dépens de la Compagnie, 1725

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13 ÆäÀÌÁö - Apollon à portes ouvertes Laisse indifféremment cueillir Les belles feuilles toujours vertes Qui gardent les noms de vieillir. Mais l'art d'en faire des couronnes N'est pas su de toutes personnes; Et trois ou quatre seulement, Au nombre desquels on me range, Peuvent donner une louange Qui demeure éternellement.
5 ÆäÀÌÁö - D'un mot mis en fa place enfeigna le pouvoir, Et rfduifu la Mufe aux régies du devoir. Par ce fage Ecrivain la Langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée. Les Stances avec grâce apprirent à tomber, Et le Vers fur le Vers n'ofa plus enjamber. Tout reconnut fes loix, & ce guide fidèle Aux Auteurs de ce tems fcrt encor de modèle.
346 ÆäÀÌÁö - Mais, sitôt que d'un trait de ses fatales mains La Parque l'eût rayé du nombre des humains, - On reconnut le prix de sa muse éclipsée.
425 ÆäÀÌÁö - La tendresse et les passions, qui doivent être l'âme des tragédies, n'ont aucune part en celle-ci : la grandeur de courage y règne seule, et regarde son malheur d'un ©«il si dédaigneux qu'il n'en saurait arracher une plainte.
245 ÆäÀÌÁö - C'eft pourtant ce qui fait un peu mal au c©«ur à Mr. Defpreaux qui s'en plaint au Roi en ces termes : En tous lieux cependant la Pharfale approuvée Sans crainte de mes Vers va la tête le-
542 ÆäÀÌÁö - Je sais sur leurs avis corriger mes erreurs, Et je mets à profit leurs malignes fureurs. Sitôt que sur un vice ils pensent me confondre, C'est...
172 ÆäÀÌÁö - ... à la Poésie sa force et son élévation, par une retenue trop timide, et par une fausse pudeur, dont on s'avisa de faire le caractère de...
345 ÆäÀÌÁö - L'un, défenseur zélé des bigots mis en jeu, Pour prix de ses bons mots le condamnoit au feu '. L'autre, fougueux marquis, lui déclarant la guerre, Vouloit venger la cour immolée au parterre.
342 ÆäÀÌÁö - Molière : car les anciens poètes comiques n'ont que des valets pour les plaisants de leur théâtre; et les plaisants du théâtre de Molière sont les marquis et les gens de qualité. Les autres n'ont joué dans la comédie que la vie bourgeoise et commune, et Molière a joué tout Paris et la cour.
539 ÆäÀÌÁö - Il ne s'effraya point du xnorn de Satires que portoient ces Ouvrages , où il ne vit en effet que des vers & des Auteurs attaqués.

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