L'histoire de France depuis les temps les plus reculés jusqu'en 1789: racontée à mes petits-enfants, 4±Ç

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Hachette & cie, 1887
 

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468 ÆäÀÌÁö - ... montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes. Ils se retirent la nuit dans des tanières où ils vivent de pain noir, d'eau et de racines ; ils épargnent aux autres hommes la peine de semer, de labourer et de recueillir pour vivre, et méritent ainsi de ne pas manquer de ce pain qu'ils ont semé.
425 ÆäÀÌÁö - ... épanchons nos c©«urs sur la piété de Louis. Poussons jusqu'au ciel nos acclamations ; et disons à ce nouveau Constantin, à ce nouveau Théodose, à ce nouveau Marcien, à ce nouveau Charlemagne, ce que les six cent trente pères dirent autrefois dans le concile de Chalcédoine. « Vous avez affermi la foi ; vous avez exterminé les hérétiques : c'est le digne ouvrage de votre règne ; c'en est le propre caractère. Par vous l'hérésie n'est plus : Dieu seul a pu faire cette merveille....
476 ÆäÀÌÁö - Un faiseur de romans et un poète de théâtre est un empoisonneur public, non des corps, mais des âmes des fidèles...
163 ÆäÀÌÁö - Le parler que j'ayme, c'est un parler simple et naïf, tel sur le papier qu'à la bouche ; un parler succulent et nerveux, court et serré, non tant délicat et peigné comme véhément et brusque : Haec demum sapiet dictio, qu©« feriet, plustost difficile qu'ennuieux, esloingné d'affectation, desreglé, descousu et hardy ; chaque lopin y face son corps ; non pedantesque, non fratesque, non pleideresque, mais plustost soldatesque...
471 ÆäÀÌÁö - On m'a vu ce que vous êtes; Vous serez ce que je suis. Cependant j'ai quelques charmes Qui sont assez éclatants Pour n'avoir pas trop d'alarmes De ces ravages du temps. Vous en avez qu'on adore, Mais ceux que vous méprisez Pourraient bien durer encore Quand ceux-là seront usés.
457 ÆäÀÌÁö - Rien n'est si fou que de mettre son salut dans l'incertitude ; mais rien n'est si naturel , et la sotte vie que je mène est la chose du monde la plus aisée à comprendre...
491 ÆäÀÌÁö - J'entends innocemment : sur son propre désir Quelque rigueur que l'on exerce, Encore y prend-on du plaisir. Volupté, Volupté, qui fus jadis maîtresse Du plus bel esprit de la Grèce, Ne me dédaigne pas, viens-t'en loger chez moi; Tu n'y seras pas sans emploi : J'aime le jeu, l'amour, les livres, la musique, La ville et la campagne, enfin tout ; il n'est rien Qui ne me soit souverain bien, Jusqu'au sombre plaisir d'un c©«ur mélancolique.
185 ÆäÀÌÁö - J'arrache quelquefois leurs applaudissements ; Là, content du succès que le mérite donne, Par d'illustres avis je n'éblouis personne ; Je satisfais ensemble et peuple et courtisans , Et mes vers en tous lieux sont mes seuls partisans : Par leur seule beauté ma plume est estimée : Je ne dois qu'à moi seul toute ma renommée; Et pense toutefois n'avoir point de rival A qui je fasse tort en le traitant d'égal.
265 ÆäÀÌÁö - La voilà, malgré ce grand c©«ur, cette princesse si admirée et si chérie ! la voilà telle que la mort nous l'a faite...
444 ÆäÀÌÁö - ... les ridicules avec une justesse qui assommait. De la hauteur des cieux il ne regardait les hommes que comme des atomes avec qui il n'avait aucune ressemblance quels qu'ils fussent.

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