homme d'oraison. ibid. 443 Art. II. Avis pour l'Oraifon Mentale en general. Chap. II. De la Meditation. 446 Chap. III. De l'Oraison affective. 448. Chap. IV. De la Contemplation. ibid. Art. I. Qu'il y a deux fortes de Contemplation. ibid. Art II. Du don de la prefence de Dieu. Entrée à la Contemplation. 451 Art. III. Les avantages de la Contemplation. 454 Art. IV. Que la Contemplation eft neceffaire pour la vie apoftolique, bien loin de luy être oppofée. 458 Art. V. Ce que c'est que la Contempla tion. 460 Art. VI. Des proprietés, & des effets de la Contemplation. 464 471 Art. VII. Diverfes divifions des degrès de la Contemplation. Art. VIII. Autre divifion des degrès de la Contemplation. Art. IX. Jugement fur ces divifions des degrès de la Contemplation. 484 478 TABLE De l'Addition à la Doctrine fpirituelle du P. Loüis Lallemant. Q 492 Velques-unes de fes pensées recueillies par le P. Jean Jofeph Seurin de la Compagnie de Jefus pendant fon fecond Noviciat, l'an 1630. Chap.I. De la perfection en general. ibid. Art. I. Motifs qui nous excitent à la perfection. Art. II. En quoy confifte la perfection, &quelles difpofitions il y faut appor ter. ibid. 493 Art. III. De la pratique de la perfec 495 tion. Chap. II, De la pureté de cœur. 497 Chap. III. En quoy confifte le fidele fer 500 vice de Dieu. Chap. IV. Avis importans pour l'avan cement des ames. Chap. V. De l'Humilité. 502 Chap. VI. De la fainte fimplicité. 504 Chap. VII. De l'esprit de devotion. 505 Chap. VIII. Des diverfes fortes de Religieux,& des chofes qui font les plus prejudiciables à quelques faintes Communautés. 507 519 Art. I. En quoy confifte le Royaume de Dieu, & fes avantages. ibid. Art. 11. De la conduite du Royaume de 521 Dieu. Art. III. Du bonheur du Royaume de 524 Dien. Art. IV. De la pratique du royaume interieur de Dieu, ou des moyens de l'établir en nous. 527. Fin de la Table. LA LA VIE DU PERE L. LALLEMANT, DE LA DE L COMPAGNIE JESUS. Sance E Pere Louis Lallemant nâquit en Champagne à Châlons-fur- & Ja Son païs Marne. Il étoit fils unique du naif Bailly de la Comté de Vertus, qui a été autrefois un apanage des filles de France. Son pere l'envoya dès fes plus tendres années à Bourges, pour y commencer fes études au College des Peres de la Compagnie de JE'S US. lités na turelles Dieu lui avoit donné toutes les difpo- Sesqua fitions de la nature, & de la grace, qui étoient neceffaires pour l'accom- fes pliffement des grands deffeins, qu'il difpofiavoit fur lui, un efprit éminent, & capable de toutes les fciences; un juge- fainteté A tions pour la ment pénetrant & folide; un naturel doux, franc, & honnête; beaucoup d'amour pour l'étude ; une horreur extrême du vice, & principalement de l'impureté; une haute idée du service de Dieu, & un attrait particulier pour la vie interieure. Tout enfant qu'il étoit, il pratiquoit le recueillement interieur, fans le connoître. Il faut, difoit-il, que je demeure toûjours chez moi. Il n'en faut jamais entierement fortir. Cette maxime qu'il avoit apprise du Saint-Efprit, fans que les hommes lui en euffent fait de leçon, étoit gravée fi avant dans fon cœur, qu'il avoit dès-lors une continuelle attention fur lui-même, ne fuyant rien tant, que de s'épancher au dehors. La devotion, qu'il avoit pour la fainte Vierge, lui fit defirer d'être de la Congregation, qui lui eft confacrée au College de Bourges, où l'on peut dire ce fut là fon premier Noviciat de la vie Religieufe, dont il avoit déja formé le deffein. que L'image de la perfection que Dieu lui avoit découverte, fe prefentoit fans ceffe à fon efprit avec des attraits qui le charmoient; & le defir qu'il en reffentoit fouvent, même dans les recréations avec Les compagnons, lui caufoit de fi grands |