NARBAL. Ah! courons le fauver. SCENE VIII. HERODE, SALOME, NARBAL, ACHAS SALOME. A Rrête : il n'eft plus temps. Ton fils vient d'expirer. HERODE. Ciel! qu'eft-ce que j'entends, Euriclés n'a-t-il pas été dépofitaire D'un ordre qui révoque un Arrêt fanguinaire? L'ordre jufqu'au Confeil n'en eft point parvenu: Et le fang en a dû rejaillir jusqu'à toi. Perfide! crois-tu donc éviter ma vengeance? Et toi, crois-tu mes jours encore en ta puissance? Tout un peuple d'ailleurs me pourfuit à main forte J'ai tout fait pour regner ; je n'ai rien fait pour toi. Lle expire... Mon fils va rejoindre fa mere! E Moi feulje vis encore ! o comble de mifere ! O vengeance, où lançant d'inévitables coups, Fuyons de tant d'objets l'épouvantable image: Narbal, c'eft toi! foit pitié, foit colére, Viens, peuple ingrat, viens voir tes femmes défolées, Jufte Ciel ! HERODE. Tout à coup ma terreur fe redouble. Ce Palais difparu vient d'augmenter mon trouble. Où fommes-nous ? mais quoi! dans le fond de ces lieux › Mon fils fombre & penfif vient s'offrir à mes yeux ! les voi. Quels regards enflamez me lance leur colere? Fin du cinquiéme & dernier Acte. |