Zayre, tragedie: Representée a Paris aux mois d'aoust, novembre & decembre 1732, 3±Ç |
µµ¼ º»¹®¿¡¼
5°³ÀÇ °á°ú Áß 1 - 5°³
7 ÆäÀÌÁö
Hélas ! puisse le Ciel souffrir cer hymenée ! Puisse cette grandeur qui vous est
destinée Qu'on nomme li souvent du faux nom de bonheur Ne point laisser de
crouble au fond de votre cour ! N'est - il point en secrec de frein qui vous
recienne !
Hélas ! puisse le Ciel souffrir cer hymenée ! Puisse cette grandeur qui vous est
destinée Qu'on nomme li souvent du faux nom de bonheur Ne point laisser de
crouble au fond de votre cour ! N'est - il point en secrec de frein qui vous
recienne !
10 ÆäÀÌÁö
Peut - être j'en crois trop un penchant f Aateur ; Mais si le Ciel sur lui déployant fa
rigueur I Au fers que j'ai portés que condamné sa vie . Si le Ciel sous mes lois cut
rangé la Sirie , Ou mon amour me trompe , ou Zaire aujourd'hui Pour l'élever ...
Peut - être j'en crois trop un penchant f Aateur ; Mais si le Ciel sur lui déployant fa
rigueur I Au fers que j'ai portés que condamné sa vie . Si le Ciel sous mes lois cut
rangé la Sirie , Ou mon amour me trompe , ou Zaire aujourd'hui Pour l'élever ...
23 ÆäÀÌÁö
Quel indigne foldat voudroit briser la chaine , Alors que dans les fers son Chef
est retenu : Lusignan , comme à moi , ne vous est pas connu , Seignegr ,
romerçiez ce Ciel , dont la clémence A pour votre bonheur placé varre naissance
, Long ...
Quel indigne foldat voudroit briser la chaine , Alors que dans les fers son Chef
est retenu : Lusignan , comme à moi , ne vous est pas connu , Seignegr ,
romerçiez ce Ciel , dont la clémence A pour votre bonheur placé varre naissance
, Long ...
61 ÆäÀÌÁö
Mais , Fatime , à l'instant les traits de ce que j'aime , Ces traits chers & charmans
que toujours je revoi , Se montrent dans mon ame entre le Ciel & moi . Eh bien ,
race des Rois , dont le Ciel - me fit naître , Pere , Mere , Chrétiens , vous , mon ...
Mais , Fatime , à l'instant les traits de ce que j'aime , Ces traits chers & charmans
que toujours je revoi , Se montrent dans mon ame entre le Ciel & moi . Eh bien ,
race des Rois , dont le Ciel - me fit naître , Pere , Mere , Chrétiens , vous , mon ...
75 ÆäÀÌÁö
... vous ofez me tenir ce langage ? Vous , cruel ? ... aprenez , que ce cour qu'on
outrage , Et que par tant d'horreurs le Ciel veut éprouver , S'il ne vous aimoit pas
est né pour vous braver : Je ne crains rien ici que ma funeste fâme ; N'imputez ...
... vous ofez me tenir ce langage ? Vous , cruel ? ... aprenez , que ce cour qu'on
outrage , Et que par tant d'horreurs le Ciel veut éprouver , S'il ne vous aimoit pas
est né pour vous braver : Je ne crains rien ici que ma funeste fâme ; N'imputez ...
´Ù¸¥ »ç¶÷µéÀÇ ÀÇ°ß - ¼Æò ¾²±â
¼ÆòÀ» ãÀ» ¼ö ¾ø½À´Ï´Ù.
ÀÚÁÖ ³ª¿À´Â ´Ü¾î ¹× ±¸¹®
abandonna affreux aimé allez Amant amour aujourd'hui barbare bienfaits bonheur bras c'eſt cacher c©¡ur CHATILLON cher Chevaliers Chrétiens Ciel coeur CORA CORASMIN cour courage crime cruel délivre demande dernier devant Dieu doit Donne doute enfans enfin Eſclave eſt fang fans FATIME fers fidéle fille fils foibles font François frere Garde généreux gloire Hélas Héros heureux j'ai jour l'amour larmes lieux loin Louis Luſignan m'aimez Madame main Maître malheureux momens n'en n'eſt NERESTAN ORO S M A N OROSMANE parler pere Peut-être peux pieds pleurs porter premiers qu'à qu'en regards rend rien Rois s'il ſang ſans SCENE ſecret Seigneur ſein ſens ſentimens Sérail ſes ſeul ſeule ſoit ſon ſont Soudan ſous ſuis ſur tems tendre tendreſſe trahis tremble trouble vertu veux viens vois voix yeux Z A Y R ZA Y R Zaïre ZAYRE
Àαâ Àο뱸
37 ÆäÀÌÁö - Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée! Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux, T'ouvrent leurs bras sanglants, tendus du haut des cieux.
8 ÆäÀÌÁö - La coutume, la loi, plia mes premiers ans A la religion des heureux musulmans. Je le vois trop : les soins qu'on prend de notre enfance Forment nos sentiments, nos m©«urs, notre croyance.
36 ÆäÀÌÁö - Mon Dieu ! j'ai combattu soixante ans pour ta gloire ; J'ai vu tomber ton temple, et périr ta mémoire; Dans un cachot affreux abandonné vingt ans , Mes larmes t'imploraient pour mes tristes enfants Et lorsque ma famille est par toi réunie , Quand je trouve une fille, elle est ton ennemie!