Zayre, tragedie: Representée a Paris aux mois d'aoust, novembre & decembre 1732, 3±Ç |
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14 ÆäÀÌÁö
UN esclave Chrétien ; Qui sur sa foi , Seigneur , a pasté dans la France , Revient
au moment même , & demande audiance . FAT I ME , O Ciel ! ORO SMA N E. Il
peut entrer . Pourquoi ne vient - il pass CORA S M I N. Dans la premiere enceinte
...
UN esclave Chrétien ; Qui sur sa foi , Seigneur , a pasté dans la France , Revient
au moment même , & demande audiance . FAT I ME , O Ciel ! ORO SMA N E. Il
peut entrer . Pourquoi ne vient - il pass CORA S M I N. Dans la premiere enceinte
...
42 ÆäÀÌÁö
Que dis - je ? ces momens perdus dans mon Conseil , Ont de ce grand hymen
fufpendu l'apareil : D'une heure encor , ami , inon bonheur fe differe , Mais j'
emploirai du moins ce temps à lui complaire , Zaïra ici demande un secret
entretien ...
Que dis - je ? ces momens perdus dans mon Conseil , Ont de ce grand hymen
fufpendu l'apareil : D'une heure encor , ami , inon bonheur fe differe , Mais j'
emploirai du moins ce temps à lui complaire , Zaïra ici demande un secret
entretien ...
44 ÆäÀÌÁö
... Il doute de fa fille & de ses sentimens : li meurt dans l'amertume , & son ame
incertaine Demande en foupirant si vous êtes Chrétienne . ZA Y RE , Quoi , je
suis votre cour , & vous pouvez penser Qu'à non fang , à ma Loi , j'aille ici
renoncer ?
... Il doute de fa fille & de ses sentimens : li meurt dans l'amertume , & son ame
incertaine Demande en foupirant si vous êtes Chrétienne . ZA Y RE , Quoi , je
suis votre cour , & vous pouvez penser Qu'à non fang , à ma Loi , j'aille ici
renoncer ?
67 ÆäÀÌÁö
Z A Y R E. Souffrez qu'à vos genoux Je demande en tremblant une grace de
vous . ORO SMA N E. Une grace ! ordonnez , & demandez ma vie . ZA Y R E. Plût
au Ciel , qu'à vos jours la mienne fut unie ! Orosmane , ... Seigneur , ... ,
permettez ...
Z A Y R E. Souffrez qu'à vos genoux Je demande en tremblant une grace de
vous . ORO SMA N E. Une grace ! ordonnez , & demandez ma vie . ZA Y R E. Plût
au Ciel , qu'à vos jours la mienne fut unie ! Orosmane , ... Seigneur , ... ,
permettez ...
82 ÆäÀÌÁö
FAT I M E. Dites plûrôt , Madame , aux ordres éternels D'un Dieu qui vous
demande aux pieds de ses Aurels . Ce n'est point Nérestan ; c'est Dieu qui vous
apelle . ZA Y R E. Je le sçais , à la voix je ne suis point rebelle , J'en ai fait le
serment ...
FAT I M E. Dites plûrôt , Madame , aux ordres éternels D'un Dieu qui vous
demande aux pieds de ses Aurels . Ce n'est point Nérestan ; c'est Dieu qui vous
apelle . ZA Y R E. Je le sçais , à la voix je ne suis point rebelle , J'en ai fait le
serment ...
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abandonna affreux aimé allez Amant amour aujourd'hui barbare bienfaits bonheur bras c'eſt cacher c©¡ur CHATILLON cher Chevaliers Chrétiens Ciel coeur CORA CORASMIN cour courage crime cruel délivre demande dernier devant Dieu doit Donne doute enfans enfin Eſclave eſt fang fans FATIME fers fidéle fille fils foibles font François frere Garde généreux gloire Hélas Héros heureux j'ai jour l'amour larmes lieux loin Louis Luſignan m'aimez Madame main Maître malheureux momens n'en n'eſt NERESTAN ORO S M A N OROSMANE parler pere Peut-être peux pieds pleurs porter premiers qu'à qu'en regards rend rien Rois s'il ſang ſans SCENE ſecret Seigneur ſein ſens ſentimens Sérail ſes ſeul ſeule ſoit ſon ſont Soudan ſous ſuis ſur tems tendre tendreſſe trahis tremble trouble vertu veux viens vois voix yeux Z A Y R ZA Y R Zaïre ZAYRE
Àαâ Àο뱸
37 ÆäÀÌÁö - Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée! Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux, T'ouvrent leurs bras sanglants, tendus du haut des cieux.
8 ÆäÀÌÁö - La coutume, la loi, plia mes premiers ans A la religion des heureux musulmans. Je le vois trop : les soins qu'on prend de notre enfance Forment nos sentiments, nos m©«urs, notre croyance.
36 ÆäÀÌÁö - Mon Dieu ! j'ai combattu soixante ans pour ta gloire ; J'ai vu tomber ton temple, et périr ta mémoire; Dans un cachot affreux abandonné vingt ans , Mes larmes t'imploraient pour mes tristes enfants Et lorsque ma famille est par toi réunie , Quand je trouve une fille, elle est ton ennemie!