Zayre, tragedie: Representée a Paris aux mois d'aoust, novembre & decembre 1732, 3±Ç |
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5 ÆäÀÌÁö
Depuis plus de deait àás , il n'est point revenu . Un étranger , Fatime , na captif
inconnu , Promet beaucoup , cient peur , permet à son courage Des fermens
indiscrets , pour sortir d'esclavage . 11 devoit délivrer dix Chevaliers chrétiens ,
70 ...
Depuis plus de deait àás , il n'est point revenu . Un étranger , Fatime , na captif
inconnu , Promet beaucoup , cient peur , permet à son courage Des fermens
indiscrets , pour sortir d'esclavage . 11 devoit délivrer dix Chevaliers chrétiens ,
70 ...
26 ÆäÀÌÁö
... crime & du malheur sçait rirer avantage ; Vous pouriez de Zaïre emploïer la
faveur A Aéchir Orosmane , à toucher son grand cour , A nous rendre un Héros ,
que lui - même a dû plaindre , Que sans doute il admire , & qui n'est plus à
craindre ...
... crime & du malheur sçait rirer avantage ; Vous pouriez de Zaïre emploïer la
faveur A Aéchir Orosmane , à toucher son grand cour , A nous rendre un Héros ,
que lui - même a dû plaindre , Que sans doute il admire , & qui n'est plus à
craindre ...
45 ÆäÀÌÁö
N ER ESTA N. Ah , ma soeur ! cette Loi n'est pas la vôtre encore , Le jour qui
vous éclaire est pour vous à l'aurore , Vous n'avez point reçu ce gage précieux
Qui nous lave du crime , & nous ouvre les Cieux ; Jurez par nos maiheurs , & par
...
N ER ESTA N. Ah , ma soeur ! cette Loi n'est pas la vôtre encore , Le jour qui
vous éclaire est pour vous à l'aurore , Vous n'avez point reçu ce gage précieux
Qui nous lave du crime , & nous ouvre les Cieux ; Jurez par nos maiheurs , & par
...
66 ÆäÀÌÁö
Seroit ce un artifice ? épargne - toi ce soin , L'art n'est pas fait pour toi , tu n'en as
pas besoin , Qu'il ne souille jamais le faint n©¡ud qui nous lie , L'art le plus
innocent tient de la perfidie ; Je n'en connus jamais ; & mes sens déchirés Pleins
...
Seroit ce un artifice ? épargne - toi ce soin , L'art n'est pas fait pour toi , tu n'en as
pas besoin , Qu'il ne souille jamais le faint n©¡ud qui nous lie , L'art le plus
innocent tient de la perfidie ; Je n'en connus jamais ; & mes sens déchirés Pleins
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82 ÆäÀÌÁö
Ce n'est point Nérestan ; c'est Dieu qui vous apelle . ZA Y R E. Je le sçais , à la
voix je ne suis point rebelle , J'en ai fait le serment ; mais puis - je m'engager ,
Moi , les Chrétiens , mon Frere , en un grand danger ? F A TIM E. Ce n'est point
leur ...
Ce n'est point Nérestan ; c'est Dieu qui vous apelle . ZA Y R E. Je le sçais , à la
voix je ne suis point rebelle , J'en ai fait le serment ; mais puis - je m'engager ,
Moi , les Chrétiens , mon Frere , en un grand danger ? F A TIM E. Ce n'est point
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Àαâ Àο뱸
37 ÆäÀÌÁö - Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée! Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux, T'ouvrent leurs bras sanglants, tendus du haut des cieux.
8 ÆäÀÌÁö - La coutume, la loi, plia mes premiers ans A la religion des heureux musulmans. Je le vois trop : les soins qu'on prend de notre enfance Forment nos sentiments, nos m©«urs, notre croyance.
36 ÆäÀÌÁö - Mon Dieu ! j'ai combattu soixante ans pour ta gloire ; J'ai vu tomber ton temple, et périr ta mémoire; Dans un cachot affreux abandonné vingt ans , Mes larmes t'imploraient pour mes tristes enfants Et lorsque ma famille est par toi réunie , Quand je trouve une fille, elle est ton ennemie!