Zayre, tragedie: Representée a Paris aux mois d'aoust, novembre & decembre 1732, 3±Ç |
µµ¼ º»¹®¿¡¼
5°³ÀÇ °á°ú Áß 1 - 5°³
23 ÆäÀÌÁö
... Du Dieu que nous seryons , le Tombeau profané , Nos peres , nos enfans , nos
filles & nos femmes , Aux pieds de nos Autels expirans dans les fâmes Et norre
dernier Roi courbé , du faix des ans Massacre fans pitié sur les fils expirans !
... Du Dieu que nous seryons , le Tombeau profané , Nos peres , nos enfans , nos
filles & nos femmes , Aux pieds de nos Autels expirans dans les fâmes Et norre
dernier Roi courbé , du faix des ans Massacre fans pitié sur les fils expirans !
42 ÆäÀÌÁö
OROSMAN E. Ils ont été tous deux esclaves dans l'enfance , Ils ont porté mes
fers , ils ne se verront plus ; Zaïre enfin de moi n'aura point un refus : Je ne m'en
défens point , je foule aux pieds pour cile Des rigueurs du Sérail la contrainte ...
OROSMAN E. Ils ont été tous deux esclaves dans l'enfance , Ils ont porté mes
fers , ils ne se verront plus ; Zaïre enfin de moi n'aura point un refus : Je ne m'en
défens point , je foule aux pieds pour cile Des rigueurs du Sérail la contrainte ...
53 ÆäÀÌÁö
Hélas ! j'aurois voulu qu'à vos vertus unie , Et méprisant pour vous les Trônes de
l'Ale , Seule , & dans un desert auprès de mon époux , J'eusse pû sous mes
pieds les fouler avec vous ; Mais ... Seigneur ... ces Chrétiens ... O ROSMAN E.
Ces ...
Hélas ! j'aurois voulu qu'à vos vertus unie , Et méprisant pour vous les Trônes de
l'Ale , Seule , & dans un desert auprès de mon époux , J'eusse pû sous mes
pieds les fouler avec vous ; Mais ... Seigneur ... ces Chrétiens ... O ROSMAN E.
Ces ...
62 ÆäÀÌÁö
... que mon païs , mon sang , tout me condamne , Que je suis Lusignan , que j'
adore Orosmane : Que mes voeux , que mes jours à ses jours sont liés , Je
voudrois quelquefois me jetter à ses pieds ; Detour ce que je suis faire un aveu
sincére .
... que mon païs , mon sang , tout me condamne , Que je suis Lusignan , que j'
adore Orosmane : Que mes voeux , que mes jours à ses jours sont liés , Je
voudrois quelquefois me jetter à ses pieds ; Detour ce que je suis faire un aveu
sincére .
76 ÆäÀÌÁö
Sçachez donc qu'en secret il pensoit malgré lui , Tout ce que devant vous il
déclare aujourd'hui , Qu'il soupiroit pour vous , avant que vos tendreffes Vinsent
justifier mes naislantes foiblefles , Qu'il prévint vos bienfaits , qu'il bruloit à vos
pieds ...
Sçachez donc qu'en secret il pensoit malgré lui , Tout ce que devant vous il
déclare aujourd'hui , Qu'il soupiroit pour vous , avant que vos tendreffes Vinsent
justifier mes naislantes foiblefles , Qu'il prévint vos bienfaits , qu'il bruloit à vos
pieds ...
´Ù¸¥ »ç¶÷µéÀÇ ÀÇ°ß - ¼Æò ¾²±â
¼ÆòÀ» ãÀ» ¼ö ¾ø½À´Ï´Ù.
ÀÚÁÖ ³ª¿À´Â ´Ü¾î ¹× ±¸¹®
abandonna affreux aimé allez Amant amour aujourd'hui barbare bienfaits bonheur bras c'eſt cacher c©¡ur CHATILLON cher Chevaliers Chrétiens Ciel coeur CORA CORASMIN cour courage crime cruel délivre demande dernier devant Dieu doit Donne doute enfans enfin Eſclave eſt fang fans FATIME fers fidéle fille fils foibles font François frere Garde généreux gloire Hélas Héros heureux j'ai jour l'amour larmes lieux loin Louis Luſignan m'aimez Madame main Maître malheureux momens n'en n'eſt NERESTAN ORO S M A N OROSMANE parler pere Peut-être peux pieds pleurs porter premiers qu'à qu'en regards rend rien Rois s'il ſang ſans SCENE ſecret Seigneur ſein ſens ſentimens Sérail ſes ſeul ſeule ſoit ſon ſont Soudan ſous ſuis ſur tems tendre tendreſſe trahis tremble trouble vertu veux viens vois voix yeux Z A Y R ZA Y R Zaïre ZAYRE
Àαâ Àο뱸
37 ÆäÀÌÁö - Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée! Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux, T'ouvrent leurs bras sanglants, tendus du haut des cieux.
8 ÆäÀÌÁö - La coutume, la loi, plia mes premiers ans A la religion des heureux musulmans. Je le vois trop : les soins qu'on prend de notre enfance Forment nos sentiments, nos m©«urs, notre croyance.
36 ÆäÀÌÁö - Mon Dieu ! j'ai combattu soixante ans pour ta gloire ; J'ai vu tomber ton temple, et périr ta mémoire; Dans un cachot affreux abandonné vingt ans , Mes larmes t'imploraient pour mes tristes enfants Et lorsque ma famille est par toi réunie , Quand je trouve une fille, elle est ton ennemie!