Zayre, tragedie: Representée a Paris aux mois d'aoust, novembre & decembre 1732, 3±Ç |
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6 ÆäÀÌÁö
Depuis près de trois mois , qu'avec d'autres Caprives , On te fit du Jourdain
abandonner les rives , Le Ciel , pour terminer les malheurs de nos jours D'une
main plus puissante a choil le secours , Ce superbe Orosmane ... F A T Į ME . Eh
bien ?
Depuis près de trois mois , qu'avec d'autres Caprives , On te fit du Jourdain
abandonner les rives , Le Ciel , pour terminer les malheurs de nos jours D'une
main plus puissante a choil le secours , Ce superbe Orosmane ... F A T Į ME . Eh
bien ?
9 ÆäÀÌÁö
... a souvent malgré moi Saifi mon coeur surpris de respect & d'effroi ; J'ofois l'
invoquer même avant qu'en ma pensée , D'Orosmane en fecrer l'image fut tracée
; J'honore , je chéris ces charitables lois Dont ici Nerestan me parla tant de fois ?
... a souvent malgré moi Saifi mon coeur surpris de respect & d'effroi ; J'ofois l'
invoquer même avant qu'en ma pensée , D'Orosmane en fecrer l'image fut tracée
; J'honore , je chéris ces charitables lois Dont ici Nerestan me parla tant de fois ?
42 ÆäÀÌÁö
Louis est peu pour moi , je fais tout pour Zaire , Nul autre sur mon caur n'auroit
pris cei empire , Je viens de l'affliger , c'est à moi d'adoucir Le déplaisir mortel qu'
elle a dû ressentir , Quand sur les faux avis des desseins de la France J'ai fait à ...
Louis est peu pour moi , je fais tout pour Zaire , Nul autre sur mon caur n'auroit
pris cei empire , Je viens de l'affliger , c'est à moi d'adoucir Le déplaisir mortel qu'
elle a dû ressentir , Quand sur les faux avis des desseins de la France J'ai fait à ...
76 ÆäÀÌÁö
Sçachez donc qu'en secret il pensoit malgré lui , Tout ce que devant vous il
déclare aujourd'hui , Qu'il soupiroit pour vous , avant que vos tendreffes Vinsent
justifier mes naislantes foiblefles , Qu'il prévint vos bienfaits , qu'il bruloit à vos
pieds ...
Sçachez donc qu'en secret il pensoit malgré lui , Tout ce que devant vous il
déclare aujourd'hui , Qu'il soupiroit pour vous , avant que vos tendreffes Vinsent
justifier mes naislantes foiblefles , Qu'il prévint vos bienfaits , qu'il bruloit à vos
pieds ...
83 ÆäÀÌÁö
Et votre cour'encor ne s'en peur décacher , Vous soupirez pour lui ZA Y R E. A .
Qu'ai - je à lui reproches C'est moi qui l'offensois , moi qu'en cette journée , Il a vû
souhaiter ce fatal himenée ; Le Trône étoit tout prèt ; le temple étoit paré ; Mon ...
Et votre cour'encor ne s'en peur décacher , Vous soupirez pour lui ZA Y R E. A .
Qu'ai - je à lui reproches C'est moi qui l'offensois , moi qu'en cette journée , Il a vû
souhaiter ce fatal himenée ; Le Trône étoit tout prèt ; le temple étoit paré ; Mon ...
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abandonna affreux aimé allez Amant amour aujourd'hui barbare bienfaits bonheur bras c'eſt cacher c©¡ur CHATILLON cher Chevaliers Chrétiens Ciel coeur CORA CORASMIN cour courage crime cruel délivre demande dernier devant Dieu doit Donne doute enfans enfin Eſclave eſt fang fans FATIME fers fidéle fille fils foibles font François frere Garde généreux gloire Hélas Héros heureux j'ai jour l'amour larmes lieux loin Louis Luſignan m'aimez Madame main Maître malheureux momens n'en n'eſt NERESTAN ORO S M A N OROSMANE parler pere Peut-être peux pieds pleurs porter premiers qu'à qu'en regards rend rien Rois s'il ſang ſans SCENE ſecret Seigneur ſein ſens ſentimens Sérail ſes ſeul ſeule ſoit ſon ſont Soudan ſous ſuis ſur tems tendre tendreſſe trahis tremble trouble vertu veux viens vois voix yeux Z A Y R ZA Y R Zaïre ZAYRE
Àαâ Àο뱸
37 ÆäÀÌÁö - Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée! Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux, T'ouvrent leurs bras sanglants, tendus du haut des cieux.
8 ÆäÀÌÁö - La coutume, la loi, plia mes premiers ans A la religion des heureux musulmans. Je le vois trop : les soins qu'on prend de notre enfance Forment nos sentiments, nos m©«urs, notre croyance.
36 ÆäÀÌÁö - Mon Dieu ! j'ai combattu soixante ans pour ta gloire ; J'ai vu tomber ton temple, et périr ta mémoire; Dans un cachot affreux abandonné vingt ans , Mes larmes t'imploraient pour mes tristes enfants Et lorsque ma famille est par toi réunie , Quand je trouve une fille, elle est ton ennemie!