Zayre, tragedie: Representée a Paris aux mois d'aoust, novembre & decembre 1732, 3±Ç |
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11 ÆäÀÌÁö
... Gouverner mon païs du sein des voluptés ; Mais la molesse est douce , & la
suite est cruelle ; Je vois autour de moi cene Rois vaincus par elle , Je vois de
Mahomer ces lâches fucceffeurs , Ces Califes tremblans dans leurs criftes
grandeurs ...
... Gouverner mon païs du sein des voluptés ; Mais la molesse est douce , & la
suite est cruelle ; Je vois autour de moi cene Rois vaincus par elle , Je vois de
Mahomer ces lâches fucceffeurs , Ces Califes tremblans dans leurs criftes
grandeurs ...
48 ÆäÀÌÁö
L'état où tu me vois accable ton courage , Tu fouffres , je le vois , je souffre
davantage ; Je voudrois que du Ciel , le barbare secours , De mon sang , dans
mon c©¡ur , eût arrêté le cours , Le jour qu'empoisonné d'une fame profane , Ce
pur ...
L'état où tu me vois accable ton courage , Tu fouffres , je le vois , je souffre
davantage ; Je voudrois que du Ciel , le barbare secours , De mon sang , dans
mon c©¡ur , eût arrêté le cours , Le jour qu'empoisonné d'une fame profane , Ce
pur ...
62 ÆäÀÌÁö
ZA Y RE : Oui , je vois tour , je meurs , & ne m'aveugle pas , Je vois que mon païs
, mon sang , tout me condamne , Que je suis Lusignan , que j'adore Orosmane :
Que mes voeux , que mes jours à ses jours sont liés , Je voudrois quelquefois ...
ZA Y RE : Oui , je vois tour , je meurs , & ne m'aveugle pas , Je vois que mon païs
, mon sang , tout me condamne , Que je suis Lusignan , que j'adore Orosmane :
Que mes voeux , que mes jours à ses jours sont liés , Je voudrois quelquefois ...
79 ÆäÀÌÁö
Tu vois mon coeur , tu vois à quel excès je l'aime , Ma fureur est plus grande , & j'
en tremble moi - même . J'ai honte des douleurs où je me suis plongé , Mais
malheur aux ingrats qui m'auront outragé . Fin du quatriéme Ade . 1 ACTE V.
Tu vois mon coeur , tu vois à quel excès je l'aime , Ma fureur est plus grande , & j'
en tremble moi - même . J'ai honte des douleurs où je me suis plongé , Mais
malheur aux ingrats qui m'auront outragé . Fin du quatriéme Ade . 1 ACTE V.
88 ÆäÀÌÁö
Oui , côurs .... Ah , la cruelle !. CORAS MIN . Est - ce vous quipleurez : Vous ,
Orolinane z ô Cieux ! OROSMAN E. Voilà les premiers pleurs qui coulent de mes
yeux . Tu vois mon sort , tu vois la honte où je me livre . Mais ces pleurs sont
cruels ...
Oui , côurs .... Ah , la cruelle !. CORAS MIN . Est - ce vous quipleurez : Vous ,
Orolinane z ô Cieux ! OROSMAN E. Voilà les premiers pleurs qui coulent de mes
yeux . Tu vois mon sort , tu vois la honte où je me livre . Mais ces pleurs sont
cruels ...
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abandonna affreux aimé allez Amant amour aujourd'hui barbare bienfaits bonheur bras c'eſt cacher c©¡ur CHATILLON cher Chevaliers Chrétiens Ciel coeur CORA CORASMIN cour courage crime cruel délivre demande dernier devant Dieu doit Donne doute enfans enfin Eſclave eſt fang fans FATIME fers fidéle fille fils foibles font François frere Garde généreux gloire Hélas Héros heureux j'ai jour l'amour larmes lieux loin Louis Luſignan m'aimez Madame main Maître malheureux momens n'en n'eſt NERESTAN ORO S M A N OROSMANE parler pere Peut-être peux pieds pleurs porter premiers qu'à qu'en regards rend rien Rois s'il ſang ſans SCENE ſecret Seigneur ſein ſens ſentimens Sérail ſes ſeul ſeule ſoit ſon ſont Soudan ſous ſuis ſur tems tendre tendreſſe trahis tremble trouble vertu veux viens vois voix yeux Z A Y R ZA Y R Zaïre ZAYRE
Àαâ Àο뱸
37 ÆäÀÌÁö - Je la vis massacrer par la main forcenée, Par la main des brigands à qui tu t'es donnée! Tes frères, ces martyrs égorgés à mes yeux, T'ouvrent leurs bras sanglants, tendus du haut des cieux.
8 ÆäÀÌÁö - La coutume, la loi, plia mes premiers ans A la religion des heureux musulmans. Je le vois trop : les soins qu'on prend de notre enfance Forment nos sentiments, nos m©«urs, notre croyance.
36 ÆäÀÌÁö - Mon Dieu ! j'ai combattu soixante ans pour ta gloire ; J'ai vu tomber ton temple, et périr ta mémoire; Dans un cachot affreux abandonné vingt ans , Mes larmes t'imploraient pour mes tristes enfants Et lorsque ma famille est par toi réunie , Quand je trouve une fille, elle est ton ennemie!