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XLVII. Celui qui parleroit pour l'en faire defifter, feroit la Bête.

XLVIII. Il n'eft pas permis d'avertir fon ami qui eft à jouer, que l'on a fix

mains.

XLIX. Ceux qui défendent la Poule, ne peuvent point fe communiquer leur Jeu, quoique la vole foit entreprise; & les uns ni les autres ne doivent pas dire un mot qui intereffe le Jeu.

L. Celui qui a été forcé de jouer avec Efpadille, ne peut prétendre à la vole. LI. La vole ne fçauroit être entreprise que le Roi appellé n'ait paru.

LII. L'on peut lorfque le Roi appellé n'a point paru, jouer jufqu'à la derniere carte, fans encourir la peine de ceux qui manquent la vole.

LIII. Ceux qui feroient la vole fans avoir fait connoître le Roi, n'en feroient point payez, encore que la Dame en eût été joüée, & eût fait une levée, pouvant arriver que celui qui a le Roi, a gagné par mégarde, ou voulu faire l'inpace, la Dame ne dénotant pas le Roi.

LIV.Ceux qui ayant entrepris lavole, ne la font point, ne laiffent pas de gagner le Jeu, le devant & les Bêtes, s'il en va fur le Jeu; & de fe faire païer le Jeu,la Consolation & les Matadors, s'ils en ont, de même que le Sans-prendre.

LV. Ceux qui admettront le Contre au Jeu de Quadrille, le recevront à jouer, par préference au premier en carte qui voudroit jouer fans prendre.

LVI. Celui qui ayant joué fans prendre, s'eft engagé à la vole fans la faire paye à chacun le droit de la vole, & il n'est païé ni du Sans-prendre, ni des Matadors, s'il en a, pas même de la Confolation, ni du Jeu, il ne tire point le devant mais il ne fait pas la Bête, à moins qu'il ne perde le Jeu; auquel cas il doit païer à chacun, outre la vole manquée, ce qui lui revient pour le Jeu, & fait la bête de ce qui eft au jeu.

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LVII. Celui qui fait jouer & ne fait point trois mains ou quatre, ainfi que l'on eft convenu, fait la Bête feul, & païe feul aufli tout ce qui eft à païer: & s'il n'en faifoit point, il païeroit outre cela à fes deux adverfaires, le droit de la vole, & non à fon ami, afin que cet appas de gain ne l'engageât point à jouer contre celui qu'il doit fecourir lorfque le jeu eft defefperé.

LVIII. Lorsque l'on joue au Roi rendu, celui à qui le Roi a été rendu, eft obligé de faire seul fix mains; au furplus, il gagne ou perd feul.

LIX. Si celui qui a commencé la Partie ne veut point l'achever, il doit païer tout

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ce qu'il y a de perte au jeu, & les cartes, LX. Si c'étoit pour vaquer à des affaires importantes, on pourroit remettre la partie en prenant un memoire de l'état du Jeu, du confentement des autres Joueurs.

DECISIONS

NOUVELLES,

SUR LES DIFFICULTEZ

&incidens qui peuvent furvenir au Jeu de Quadrille.

ARTICLE PREMIER.

fe

De la Donne.

STL trouve une carte tournée, quelle

qu'elle puiffe être en donnant, il faut refaire; la raison en eft, qu'il n'eft pas jufte qu'un des Joueurs ait le defavantage qu'on lui fçache une carte de fon jeu qui peut lui porter préjudice, s'il fait jouer fans prendre , ou en ou en appellant un Roi, ou même en défendant le Jeu. D'ailleurs, la Loi ne feroit pas égale, fi la carte tournée qui vient à l'un des Joueurs, étoit reçûë, & le coup jugé bon; pendant que s'il en venoit. une feconde tournée à un autre Joueur, & une troifiéme à un autre, le coup ne vaudroit pas, & feroit reputé faux: cependant

cette feconde ou troifiéme carte venuë à differens Joueurs, ne pourroit faire dans leur jeu, que l'effet que la premiere peut faire dans le jeu de celui qu'il a; par conféquent le jeu de deux ou trois cartes tournées à differens Joueurs, étant reputé faux, il eft raifonnable qu'à une feule il le foit auffi.

Il n'eft pas permis de donner les cartes, autrement que par quatre & trois, comme certains Joueurs le prétendent mal-à-propos, puifque fuivant en tout ce qu'on peut les loix de l'Hombre, où les cartes ne peuvent être données que trois à trois, il n'est point jufte de s'écarter de cette loi, qui n'a rien que de fort raifonnable, & qui eft contraire aux abusqui pourroient provenir de la liberté de donner à fa fantaisie, par la connoiffance que quelques Joueurs de mauvaise foi pourroient avoir des cartes.

KAALLLLLAAAA L11111â ARTICLE SECOND.

De la maniere d'appeller.

E fentiment de quelques Joueurs qui veulent que celui qui a les quatre Rois, paffe, s'il ne joue pas fans prendre, eft contraire à la liberté du jeu de Quadrille ; & la raison veut, qu'il lui foit libre de jouer, ou en appellant une Dame, ou un de fes

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